Ylou, du coup, si je vous suis bien, vous revenez à votre première analyse ?
Cube de Necker, quand je disais cube de Necker !
Moi, j’arrête de me casser la tête avec cette phrase, d’autant que flor a disparu des radars.
glop a écrit:Il aurait été si simple d'utiliser le verbe permettre.
Oh que oui !
Abel Boyer a écrit:Pour moi, seule la deuxième est canonique
C’est donc que vous avez une position normative, pourquoi pas, mais je ne la partage pas. Pour moi, le registre familier est tout aussi canonique que le standard, qui l’est tout autant que le soutenu, ou les autres (argotique, populaire, etc.).
Mais de toute façon, ce n’est pas le propos en l’occurrence, puisqu’il s’agissait simplement d’opposer du point de vue du sens et uniquement de ce point de vue être autre chose que / n’être autre chose que et n’être rien d’autre que / être rien d’autre que, pour souligner que dans le premier cas l’omission du ne change le sens de l’énoncé, contrairement à ce qui se passe dans le second, où le changement n’est que de registre
(D’ailleurs, en toute rigueur, d’un point de vue linguistique, aucune de ces deux phrases n’est canonique. Est canonique la phrase simple, assertive, positive, neutre.)
Là, les deux phrases [...] ne signifient pas la même chose.
Personnellement, ce que je perçois, c’est que ces interrogations posent la même question, mais qu’aucune des deux n’est neutre : elles sont toutes les deux orientées, celle sans la particule vers une réponse négative ; celle avec, vers une réponse positive.
La corrida n’est-elle rien d’autre que grâces vaines de ballerine ?
Réponse attendue = la corrida est autre chose que…
La corrida est-elle rien d’autre que grâces vaines de ballerine ?
Réponse attendue = la corrida n’est pas autre chose que…
On aurait une interrogation neutre, avec :
La corrida est-elle autre chose que grâces vaines de ballerines ?