Sujet : Verbe loin du sujet
Je reprends une phrase d'un quotidien national qui est exemplaire d'une mode, celle d'intercaler entre le sujet et le verbe d'une principale des compléments ou des propositions subordonnées :
« Le sentiment que les élus ont baissé les bras face à l’ampleur du changement, ou pire qu’ils n’ont plus d’empathie pour les citoyens, prédomine. »
On peut admettre que dans la spontanéité de l'oral cette syntaxe maladroite soit monnaie courante, encore que... mais à l'écrit, cette dislocation de la principale passe mal.
Il aurait été préférable d'écrire « le sentiment qui prédomine, c'est que les élus...» etc.