Re : L'écrivain caché
Régina;
As-t-il fait partie, même un court moment, du mouvement surréaliste ?
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Régina;
As-t-il fait partie, même un court moment, du mouvement surréaliste ?
Influencé par le surréalisme, certainement. Mais ce premier roman fut écrit en 1960 ( mouvement surréaliste moribond) et publié seulement en 1979 .
Derniers indices:
- salué lors de sa parution par André Pieyre de Mandargues et Yvon Belabal.
- l'auteur a travaillé pour les éditions du Sycomore,
- enseignait la philosophie au lycée Saint Jean de Passy,
- n' a pas l'air de devoir laisser une empreinte indélébile dans la littérature française
Régina
Pas d'écho à cette énigme. Je ne trouve pas.
- n' a pas l'air de devoir laisser une empreinte indélébile dans la littérature française
Quand je vois l'extrait proposé au n° 239, je peux comprendre cela ...
Ah, ces éditeurs inconscients
http://openlibrary.org/a/OL789461A
Je ne le connaissais pas. En voilà un de plus dans mon escarcelle à plumes d'auteurs.
P... ! et il a écrit tout ça ! Pour un parfait inconnu (de moi et visiblement de certains autres), valait-ce le coup ? surtout si tout est du même tonneau ... mais je médis, par ignorance et incompréhension.
N'empêche que j'envisage mal de me farcir ne fussent que dix pages de cette farine (op. cit.).
Pour vous faire plaisir, Piotr
" oh le regard chien quand il commence à être chien quand il me regarde sérieux soucieux chien myope avec des intentions enfin quand il veut se servir de moi affreux ce qui est drôle c'est qu'il éternue quand ça lui vient quand il va faire le chien ça ne manque jamais il éternue deux fois atchoum atchoum et alors je me dis ça y est c'est le chien je n'y coupe pas il va faire sa gymnastique sur moi et en même temps j'ai envie de rire quand il éternue et en même temps angoisse parce que ça va venir il va monter sur moi une bête dessus une bête dessous la dernière fois il a inauguré un système comique il me mordille d'abord ça me fait penser à un pékinois qui joue c'est très désagréable mais pourquoi est -ce que je lui dis pas de pas me mordiller c'est pas pour l'offenser ne ne faut pas dire les ne mais aussi parce que je déguste le grotesque comme dans l'autobus quand je suis envoutée attirée par un visage affreux alors je le regarde mais c'est peut- être par méchanceté que je le laisse faire parce qu'il est ridicule oh de quel de quel droit cet étranger de quel droit il me fait mal me fait-il mal surtout au début comme un fer rouge ..."
Vrai, pourquoi ai-je choisi un marmiton et non le maître queux
N'empêche que j'envisage mal de me farcir ne fussent que dix pages de cette farine (op. cit.).
Allons, Piotr, un peu de courage, que diable !
Chaque soir, nous allons tous devoir lire quelques lignes de cet écrivain, pour le connaître un peu mieux.
Un instant j'ai cru lire la version édulcorée d'un Guyotat, enfin du seul que je possède
On a le droit d'aimer ça, enfin, de prérérer ça à Mauriac ou Djian mais, merci, très peu pour moi : avec ces quinze lignes j'en ai largement plus qu'assez pour la décennie à venir.
Il y a suffisamment d'auteurs que je lis par plaisir pour me dispenser des autres.
Pierre Guyotat ? non, gb.
Ce dernier texte est tiré de " Belle du Seigneur" d'Albert Cohen . Piotr, sérieusement, n'hésitez pas à découvrir cet auteur, si ce n'est déjà fait. C'est un grand écrivain!
[...] Belle du Seigneur d'Albert Cohen (...) n'hésitez pas à découvrir cet auteur, si ce n'est déjà fait.
...et surtout ce merveilleux chapitre XVIII, d'où le texte est extrait — qui ne comporte aucune ponctuation, c'est son seul point commun avec celui d'I. Kamal – et dans lequel Ariane, Belle-du Seigneur, dans son bain, laisse flotter ses pensées. Merci, chère Regina, d'avoir cité le maître queux après le marmiton. Je suis un inconditionnel d'A. Cohen et cela me stupéfie qu'il soit ignoré par des Français cultivés.
Piotr a écrit:N'empêche que j'envisage mal de me farcir ne fussent que dix pages de cette farine (op. cit.).
Allons, Piotr, un peu de courage, que diable !
Chaque soir, nous allons tous devoir lire quelques lignes de cet écrivain, pour le connaître un peu mieux.
Cette note concernait l'extrait de texte d 'Ibrahim Kamal et non Albert Cohen, que nous connaissons, quand même !
Cette note concernait l'extrait de texte d 'Ibrahim Kamal et non Albert Cohen, que nous connaissons, quand même !
Franchement, non ; la dynastie des Cohen s'arrête pour moi à Léonard, et c'est déjà immense ! et celle des Kamal à Mustafa Atatürk (qui n'étais pas écrivain non plus, mais un très grand homme). Et je mets dans le même sac les deux extraits, qui m'agacent autant l'un que l'autre ; désolé pour les amateurs.
Je ne suis nullement gêné de dire que je ne connais pas la moitié certainement des auteurs contemporains : peut-être manqué-je de confiture à étaler, mais je fais mon miel de ce que j'aime. Je peux reconnaître parfois, ici ou là, un nom (Butor, par exemple, aux débuts de ce jeu), mais de là à l'avoir lu ...
Je lis certainement beaucoup d'autres choses sur lesquelles certains d'entre vous ne voudraient pas poser les yeux, et c'est tant mieux : la lecture est un plaisir solitaire, qui se partage ... après.
Cette note concernait l'extrait de texte d 'Ibrahim Kamal et non Albert Cohen, que nous connaissons, quand même !
Franchement, non ; la dynastie des Cohen s'arrête pour moi à Léonard
C'est à dire le chanteur canadien, n'est-ce pas ?
Je lis certainement beaucoup d'autres choses sur lesquelles certains d'entre vous ne voudraient pas poser les yeux
Tu veux parler de Mauriac ?
(je plaisante).
Exact. D'ailleurs quasi contemporain de l'Albert.
(ça, c'est la réponse à Mercattore)
Exact aussi. Mais de la génération d'avant.
(et ça, c'est la réponse à Gb)
Il se trouve que je suis bêtement et radicalement classique : j'aime les phrases qui sont faites avec un sujet, un verbe et un complément ; et une ponctuation.
J'ai un peu le même sentiment que Piotr.
C'est exact qu'il existe dans ces écritures non conformes un petit côté performance d'écrivain blasé, lassé, qui semble avoir fait tout le tour de l'écriture et de la littérature et cherche de nouvelles voies à visiter pour ne pas sombrer dans un ennui mortel, qui peut irriter le lecteur de base, comme l'écrivain paraît irrité de l'imbécillité de celui-ci.
Je comprends ce qu'un tel écrivain écrit, mais l'émotion ressentie est dure à venir, d'autant plus que c'est au lecteur de remettre en pensée la ponctuation, car il lui en faudra bien une pour saisir un sens à ces lignes.
A moins qu'il ne s'agisse des prémices du rêve de Mallarmé, la métaphore ultime, supprimer et le thème et le phore pour arriver au livre vierge, dans lequel il y a tout puisque rien n'est écrit.
Et si vous vous montriez plus prudents ? ne pas juger d'une œuvre et d'un auteur sans avoir lu un roman, un livre entier ?
Quelle eût été votre appréciation sur Albert Cohen, si j'avais choisi les extraits que voici:
Attentes, ô délices, attentes dès le matin et tout le long de la journée, attentes des heures du soir, délices de tout le temps savoir qu'il arriverait ce soir à neuf heures, et c'était déjà du bonheur. Aussitôt réveillée, elle courait ouvrir les volets et voir au ciel s'il ferait beau ce soir. Oui, il ferait beau, et il y aurait une nuit chaude avec beaucoup d'étoiles qu'ils regarderaient ensemble, et il y aurait du rossignol qu'ils écouteraient ensemble, elle tout près de lui, comme la première nuit, et ensuite ils iraient, iraient se promener dans la forêt, se promener en se donnant le bras. Alors, elle se promenait dans sa chambre, un bras arrondi, pour savourer déjà. Ou bien, elle tournait le bouton de la radio, et si c'était une marche guerrière déversée de bon matin, elle défilait avec le régiment, la main à la tempe, en raide salut militaire, parce qu'il serait là ce soir, si grand, si svelte, ô son regard.
Parfois, elle refermait les volets, tirait les rideaux, fermait à clef la porte de sa chambre, mettait des boules de cire dans ses oreilles pour n'être pas dérangée par les bruits du dehors, bruits que cette belle pédante appelait des réducteurs antagonistes. Dans l'obscurité et le silence, couchée, elle fermait les yeux pour se raconter, souriante, ce qui s'était passé hier soir, tout ce qu'ils avaient dit et tout ce qu'ils avaient fait, se le raconter, blottie et ramassée, avec des détails et des commentaires, s'offrir une fête de racontage à fond, comme elle disait, et puis se raconter aussi ce qui se passerait ce soir, et il lui arrivait alors de toucher ses seins.
Parfois, avant de se lever, elle chantait tout bas, tout bas pour n'être pas entendue par la domestique, chantait contre l'oreiller l'air de la Pentecôte de Bach, remplaçait le nom de Jésus par le nom de l'aimé, ce qui la gênait, mais c'était si agréable. Ou encore elle parlait à son père mort, lui disait son bonheur, lui demandait de bénir son amour. Ou encore elle écrivait le nom de l'aimé sur l'air, avec son index, l'écrivait dix fois, vingt fois. Et si, n'ayant pas encore pris son petit déjeuner, elle avait soudain un borborygme de faim, elle se fâchait contre le borborygme. Assez! criait-elle au borborygme. C'est vilain! Tais-toi, je suis amoureuse! Bien sûr, elle se savait idiote, mais c'était exquis d'être idiote, toute seule, en liberté.
Ou encore elle décidait de faire une séance de regardage à fond. Mais d'abord se purifier, prendre un bain, indispensable pour le rite, mais attention, engagement d'honneur de ne pas se raconter dans le bain comment ce serait ce soir, sinon on n'en finirait plus et ça retarderait le rite. Vite le bain et puis vite avec lui, vite la séance de regardage! A cloche-pied parce qu'elle était heureuse, elle courait vers la salle de bains. Devant la baignoire lente à se remplir, elle entonnait de toute âme l'air de la Pentecôte.
ou encore:
elle lui tendit les mains. Il les prit, et il plia le genou devant elle. Inspirée, elle plia le genou devant lui, et si noblement qu'elle renversa la théière, les tasses, le pot à lait et toutes les rondelles de citron. Agenouillés, ils se souriaient, dents éclatantes, dents de jeunesse. Agenouillés, ils étaient ridicules, ils étaient fiers et beaux, et vivre était sublime.
On pourrait sous-titrer : « De la répétition comme procédé stylistique ... » ; ça ne me branche guère plus.
Je ne juge pas, je dis que ça ne me donne pas envie de le lire.
P.S. C'est édité chez Harlequin ?
P.S. C'est édité chez Harlequin ?
On peut ne pas apprécier Albert Cohen. C'est pourtant la Pléiade qui l'a accueilli et pas la collection Harlequin.
P.-S., l'enthousiasme affiché par Regina pour Albert C., je le partage. Sûr que quand on n'expose pas ses propres goûts littéraires, on ne prend pas le risque de se faire chahuter par ses coforumeurs
Il faut bien admettre que Régina a choisi le passage le plus gnan-gnan et le plus sucré, d'autant plus sucré qu'il est amputé des passages ironiques qui donnent son vrai sens.
Parlons plutôt des caleçons longs moutarde de la belle-mère d'Ariane !
A vrai dire, P'tit prof, je n'ai pas choisi les extraits, n'ayant pas le livre à disposition sur mon lieu de travail. Il ne s'agissait là que d'un copié/collé d'extraits disponibles sur la Toile, choisis donc par des magazines littéraires ou des enseignants de français.
Mais, j'ai malheureusement l'impression que la réaction eut été sensiblement la même .
Vous avez sans doute raison Piotr, parler de l'oeuvre d'Albert Cohen revient à " étaler de la confiture" ( en fait, j'adore la dulçeata , mmm) sur une tartine tout en se gavant d'Harlequin J'opte donc pour le sucré, et vous laisse l'acide, le sel et l'amertume
Je ne crois pas que la réaction eût été la même devant la description du fonctionnement de la S.D.N. ou le portrait des époux Deume.
A la décharge de ce livre on peut ajouter qu'il figure dans l'ouvrage Les 1001 livres qu'il faut avoir lus dans sa vie.
Peut-être pour lui donner un coup de pouce puisqu'il est écrit qu'il est « largement oublié du reste du monde ».
1001 seulement ?
Et quel est le châtiment prévu pour ceux qui n'obtempèreraient pas ?
Pauvre Albert Cohen ! Heureusement que je le connais déjà, sinon sa présence sur cette liste m'aurait à jamais détourné de lui...
Bien, voyons si le sentiment de P'tit prof est fondé ; je vous livre la mère Deume, extraits glanés au fil du roman .
" Quelques détails encore en vue de mon roman. La Deume est née Antoinette Leerberghe, à Mons, Belgique. Revers de fortune après la mort du père, un notaire, je crois. A quarante ans, dotée de peu de chair et d'attraits mais de beaucoup d'os et de verrues , elle parvint à se faire épouser par le brave et faible Hippolyte Deume, un tout petit bourgeois d'origine vaudoise , ancien comptable dans une banque privée de Genève. De nationalité belge, elle devint donc suisse par son mariage avec le gentil Hippolyte , petit barbichu moustachu. ..."
" J'ai oublié de dire plus haut que dès son installation à Genève la mère Deume a senti le besoin spirituel de faire partie du groupe d'Oxford. Depuis son entrée dans cette secte religieuse ( qu'elle adore car on peut y tutoyer sur-le-champ et appeler par leur prénom des dames tout à fait bien socialement) elle n'a cessé d'avoir " des directions", ce qui dans l'argot oxfordien signifie recevoir en droite ligne des ordres de Dieu. Aussitôt membre du groupe, la Deume a eu la direction d'inviter des consoeurs de la bonne société à goûter ou à déjeuner. ( Elle préfère dire lunch, qui lui semble plus distingué et qu'elle prononce lonche.) Cologny où se trouve la villa Deume étant un quartier bien, ces dames ont eu la direction d'accepter. Mais ayant fait la connaissance du petit père Deume , lors d'une première visite, elles ont eu la direction de refuser les invitations suivantes. Il n'y a eu qu'une certaine Madame Ventradour à avoir la direction d'accepter deux ou trois autres invitations à goûter. O mon Père, ma tante Valérie,mon oncle Agrippa,mes nobles chrétiens, si vrais, si sincères, si purs. Oui, vraiment, il n'y a rien de plus beau moralement que les protestants genevois de grande race. Je suis fatiguée, assez. Je continuerai demain."
" La chambre à coucher du couple Deume , de jour exclusivement occupée par Madame, ses fatigues de tête requérant solitude et concentration....
Interminable et osseuse, étendue sur son lit,ses mains aux brunes verrues croisées sur sa poitrine, Mme Deume faisait sa sieste tardive, ronflant avec certitude et légitimité, ses dents obliques couchées sur le pâle traversin de la lèvre inférieure. Brusquement réveillée, elle se débarrassa de la courtepointe et,accompagnée de ses ongles incarnés, se leva en déshabillé peu galant mais judicieux. En effet,le temps fraîchissant toujours vers le soir,elle avait jugé prudent de se démunir des habituels pantalons en madapolam et de s'empaqueter dans de flasques caleçons de laine masculins qui lui arrivaient aux chevilles et la moulaient fort peu; lesquels caleçons, fendus devant et derrière,étaient molletonnés à l'intérieur et leur couleur extérieure était celle, si pratique, de la moutarde, la place du séant étant consolidée par un fond de percale à fleurs mauves. "
Pauvre Albert Cohen ! Heureusement que je le connais déjà, sinon sa présence sur cette liste m'aurait à jamais détourné de lui ...
C'est exactement ma réaction : qu'est-ce que ça veut dire, ça « les livres qu'il faut avoir lus » (et peu importe qu'ils soient 10 ou 10 000) ? Selon quel diktat de quelle coterie ?
Et si j'y mettais tous les Gaston et tous les Lucky Luke (ou Titeuf ou Kid Paddle ...) ? et San Antonio ? plus des livres rares on inconnus que j'ai aimés ?
C'est précisément ça qui est gênant avec les « listes d'incontournables ». Au moins, un auteur d'anthologie honnête, sérieux, écrira, « mes 1 000 poèmes préférés / ce que j'ai aimé / ma bibliothèque idéale », mettant l'accent sur le côté subjectif de la chose. Mais là : il FAUT avoir lu ces bouquins !
Ça me rappelle ce que nous faisions quand nous avions 20 ans, ou un peu moins ou un peu plus, et que nous nous promenions avec, sous le bras, un titre qu'il fallait avoir lu, à la couverture bien visible ... Mais j'ai quelque peu dépassé ce stade pour être sensible encore à ce genre d'argument.
Finalement, les cavistes et rédacteurs de bouquins de pinard sont plus prudents sur les vinothèques idéales. Mettons alors en application l'oracle de la Dive Bouteille : Trinch !
La réédition d'un texte (mondialement) connu mais augmenté de nombreux passages censurés (ceci est un premier indice) me donne l'occasion de proposer une énigme littéraire qui devrait, je l'espère, faire chauffer le mulot et peut-être le ciboulot (de ceux qui ne l'auront pas carbonisé sur d'autres fils)
Il s'agit de trouver les deux auteurs homonymes, fort connus, qui publièrent, fait rarissime, leur chef-d'œuvre la même année. C'est facile, alors j'arrête là les indices
Alexandre Dumas (père) a publié en 1848 Le vicomte de Bragelonne ; La même année Alexandre Dumas (fils) publiait La dame aux camélias.
Rien n'empêche de considérer que Le vicomte de Bragelonne soit le chef-d'oeuvre d'Alexandre Dumas (père).
Je suis bien conscient que ce n'est pas du tout la réponse attendue, mais c'était histoire de ne pas perdre le fil et manière de demander quelques indices supplémentaires.
Je suis bien conscient que ce n'est pas du tout la réponse attendue, mais c'était histoire de ne pas perdre le fil et manière de demander quelques indices supplémentaires.
Excellente suggestion ! Pour la peine, un indice supplémentaire : bien qu'ils soient homonymes, les deux auteurs en question n'ont aucun lien de parenté.
Je suis bien conscient que ce n'est pas du tout la réponse attendue, mais c'était histoire de ne pas perdre le fil et manière de demander quelques indices supplémentaires.
CREUSE PLUS, CHER ZYCO !
SILLY ME ! (suis-je bête !) Quelque chose me chiffonnait tant l'un et l'autre ouvrages firent scandale au moment de leur parution, l'un d'eux (celui d'Homonyme 01) eut une pré-publication confidentielle et quatre ans plus tard fut publié mais amputé d'un bon quart de son texte (restitué en 2009 seulement pour l'édition traduite en français) et l'autre (celui d'Homonyme 02) ne put tout simplement pas être publié dans le pays de son auteur (et ne le fut qu'en 1960, soit trente ans après sa mort) mais cela se passait DEUX ANS APRÈS la publication tronquée du premier (d'Homonyme 01). La censure du pays en question sévissait au point que nombre d'écrivains venaient à Paris pour y être publiés. Ainsi James Joyce, en 1922... Je m'avais trompé ! Mes plus sincères contritionnements : il y avait deux ans d'écart entre les deux œuvres, toutes deux mondialement connues. La preuve : l'une et l'autre furent portées à l'écran et pas qu'une fois
Sulfureux !
Sulfureux !
Ach ! Kant on laisse traîner trop d'indices... avec cette fine mouche de Regina qui était à l' affut
Je pensais, of course, à T.E. LAWRENCE (Thomas Edward) l'auteur des Sept Piliers de la sagesse (1926, pour l'édition courante et très incomplète) et D.H. LAWRENCE (David Herbert) pour L'Amant de lady Chatterley (1928, publié à Florence).
Je relance le jeu :
- poète français
- une de ses œuvres fait penser à Xénophon.
Alexis Saint-Léger-Léger, natif de Pointe-à-Pitre, prix Nobel de littérature 1960.
Bravo ! On fera plus dur la prochaine fois.
Saint-John Perse est un de mes poètes préférés.
C'étaient de très grands vents sur toutes faces de ce monde,
De très grands vents en liesse par le monde, qui n'avaient d'aire ni de gîte,
Qui n'avaient garde ni mesure, et nous laissaient, hommes de paille,
En l'an de paille sur leur erre... Ah ! oui, de très grands vents sur toutes faces des vivants !
[...]
Début de Vents, éd NRF-Gallimard (coll. Pléiade).
A vous, si vous le souhaitez.
Une petite énigme :
Mon dernier était le premier. Qui suis-je ?
_______________
J'aime les titres courts.
__________________
Une de mes pièces de théâtre porte le nom d'un empereur romain.
__________________
Je suis décédé dans un accident de la circulation.
Une petite devinette ?
Blanche il aima en secret.
Blanchisseuse était sa mère.
Bleu, il se disait.
Au vert il se mettait.
Couleur Citron pour l'amitié.
Erreur
Lakata, était-ce le nom de Rousseau qui vous était venu sur les lèvres, et avait débordé sur le clavier, à cause de sa lingère (mais ce n'était pas sa mère) ?
Non, Abel Boyer.
J'avais sottement pensé à Paul Morand, ami ou peut-être plus de Jacques-Émile Blanche, hussard (bleu) avec Nimier, vert avec l'Académie française ou exil en Suisse (mise au vert), citron pour "L'homme pressé"....
Mais il ne semble pas que sa mère ait été blanchisseuse, loin de là !
Autant d'oiseuses élucubrations, comme vous voyez !
Eh eh! Faux.
C'est un peu le désert, ici ... Camus ?
Oui, bien sûr. A toi.
Le nouvel écrivain caché est Giono.
Étant donné qu’à part Blanche de Castille et ma grand-mère, personne ne s’appelle Blanche notre auteur a du s’adonner à l’héroïne (la blanche) avant de se mettre à au vert (à l’absinthe) mais Les roses pourraient bien être de la partie, les roses jaunes de l’amitié, les roses blanches que sa maman aimait tant…
Manque de pot, notre ouvrier (en bleu), fils de blanchisseuse, ne saurait être Baudelaire.
La réponse de Lévine me parait plus cohérente
Oui, c'est Giono!
Blanche a été son amour très discret. Sa mère était en effet blanchisseuse."Jean Le Bleu" est un écrit autobiographique. Le Cantadour, son expérience "au vert". Quant à Pierre Citron, ce fut un de ses amis.
Bravo à Lévine donc!
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