elielavr1669 a écrit:Les avis se divergent et c’est vraiment bien, car cela m’a permis de comprendre les rapports entre le signifié et le signifiant. le signifiant(méritât) (Donc rien qui est toujours suivi du subjonctif. Que l'on soit ou non sûr que Jésus ait fait quelque mal, l'usage de méritât au lieu de méritait est tout à fait correct. l'usage du subjonctif ne sous-entend rien. C'est tout simplement la forme qui convient dans cette phrase qu'il y ait ou non doute.). Le signifié alors ? le subjonctif est censé planer un doute quand même. Cette phrase ne vient pas des actes, mais plutôt de leur commentaire Voici celui-ci : " La mort fut obligée, pour ainsi dire, de laisser sortir le Seigneur. Il y était entré par grâce, pour ouvrir au pécheur repentant le passage au travers de cette terrible conséquence du péché. Il n’avait rien fait qui méritât la mort ; c’est pour nous en délivrer qu’il y est entré ; elle n’avait aucun pouvoir sur lui. Par la résurrection Dieu montra aussi combien il était pleinement satisfait et glorifié par l’œuvre de Jésus."
Mais je suis perdu un peu avec cette décalage d’idéés :
Non. Quand le subjonctif est utilisé, c'est bien une question de sens - ce que j'expliquais dans mon message précédent. Dans les cas classiques d'utilisation de ce mode, la syntaxe (la construction de la phrase) vient appuyer le sens. Ce n'est pas toujours le cas. e subjonctif exprime toujours un possible décalage entre la réalité perçue par le locuteur et l'idée qu'il a de cette réalité.
La syntaxe : le verbe vouloir est toujours suivi d'une subordonnée au subjonctif.
C'est à cause du sens : ce n'est pas parce que vous voulez quelque chose que cette chose se réalisera forcément.
Je veux que tu partes
Réalité décrite par le locuteur : sa volonté est de voir partir son interlocuteur
Pensée du locuteur : il sait bien que ce n'est pas parce qu'il le veut que l'autre partira obligatoirement.
Ici la construction transcrit le sens, il n'y a pas d'ambiguïté possible.
Par contre vous pouvez avoir à construction égale deux nuances de sens différentes selon le mode utilisé :
Le fait que tu pars ne me dérange pas : "tu pars et ça ne me dérange pas" (accord entre ce que ressent le locuteur et la réalité qu'il décrit, pas de problème)
Le fait que tu partes ne me dérange pas : une des interprétations possibles serait "si tu pars, ça ne me dérange pas (mais partiras-tu ?)"
Dans ces cas où il est possible d'utiliser les deux modes, tout le problème est de savoir ce que pense celui qui parle (avec le verbe vouloir, c'est clair).
P.S.: de ce que je vois, ce texte est moderne, de langue française, et date au moins de 1993.