Re : les doublets en français
Fulgence (prénom)/ foudre
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Fulgence (prénom)/ foudre
golgotha – calvaire
Tout au plus un calque, mais pas un doublet.
Golgotha est la transcription grecque de l'araméen, calvaria, la traduction du grec cranion.
Chauve et calvitie sont apparentés à calvaire mais bien évidemment non doublets.
Merci pour les contributions, j'ai l'intention de créer deux pages sur le site, une pour les propositions à traiter, une autre pour les propositions rejetées. Mais le chantier ne commencera que cet été.
Ce site me paraît intéressant. Il propose notamment une assez grande quantité de doublets.
Mais peut-être le connaissez-vous.
https://tidsskrift.dk/index.php/revue_r … 2045/22926
Extraits du site ci-dessus (j'espère que c'est pertinent.....) :
Extraits du site ci-dessus (j'espère que c'est pertinent.....) :
Plus que des doublets étymologiques (un seul mot ayant fini par en produire deux ou plus de sens plus ou moins différents), il s'agit surtout de doublets sémantiques (deux ou plusieurs mots ayant fini par prendre un seul sens), si ce n'est que des doublets sémantiques peuvent parfaitement n'avoir aucune parenté d'un point de vue étymologique, ceux de votre liste sont apparentés entre eux.
L'argot est une mine de doublets sémantiques : pognon et fric par exemple.
Peuplier / Pible (Latin populus)
[... d'apr. E. Philipon ds Romania t.22, 1893, p.8; prov. piblo, Mistral) est issu du lat. poīp(ŭ)lus (peuplier*)…]
http://www.cnrtl.fr/etymologie/pible
scrofules / écrouelles
lambic / alambic
ajouter camaïeu à camée / caméo
Merci à vous deux pour les dernières contributions. Concernant camaïeu nous en avons déjà discuté et c'est déjà noté (voir la liste page précédente) :
et camaïeu ?
éponymie (message 1169) a écrit:Les notices du TLF nécessitent parfois un véritable débroussaillage,
à rapprocher des premières attestations anglo-normandes, le latin médiéval relevé dans le domaine anglais en 1222 sous la forme cameu (NED).
La chronologie du mot dans les langues romanes (italien cameo 1295, v. camée; portugais camafeu 1297 dans Mach.; catalan camafeu 1358 dans Alc.-Moll; espagnol camafeo 1375 ds Cor.) suggère à Corominas l'hypothèse d'un emprunt du mot français par les autres langues romanes (v. aussi Devoto, s.v. cammeo) et d'une origine germanique du français;
Cependant aucun étymon germanique valable ne peut être avancé et le correspondant moyen haut allemand gâmahiu (Lexer) est emprunté au français.
L'hypothèse d'un étymon latin *chamaephaeus [lapis], « pierre précieuse à fond sombre », composé de chamae- (gr. χαμαι- « à terre, au sol ») et phaeus (gr. φαιος « gris, sombre »), proposée par DEI, s.v. Cammeo, que viendraient confirmer les formes hispaniques en -f-, manque de fondement.
L'hypothèse d'un étymon arabe qamā'īl, pluriel de qum'ūl(a) « bourgeon » (Brüch ds Z. fr. Spr. Lit., t. 49, 1927, pp. 314-315, hypothèse reprise par Dauzat 1973), avec développement sémantique. « bourgeon » > « pierre précieuse » parallèle à celui du latin gemma (gemme*) est mise en doute par FEW t. 2, p. 110b et Bl.-W.5 (l'arabe ne semblant attesté que dans les dictionnaires) et par EWFS2et Cor. pour des raisons phonétiques.
Et camée vient de l'italien cameo, cammeo. Mais on ne sait à quoi rattacher l'italien. Comment faire le lien entre le camaü ancien français antérieur à 1100 et le reste ?
Certains disent que l'italien – attesté à Rome depuis 1295 - vient de la forme ancien français kamaheu controversée qui daterait d'environ 1250, d'autres font remonter ancien français et italien à un latin tardif camaheus (dans la droite ligne de l'hypothèse de l'étymon latin).
Où donc est le PPEC (plus proche étymon commun) si l'italien ne vient pas du français ?
Je mets donc la série camaïeu/camée ; caméo dans les cas litigieux (carré rouge, bien entendu la série camée/cameo reste dans les carrés verts) - pas tout de suite mais c'est noté - et note également licorne/unicorne (carrés bleus). Merci beaucoup
LE DHLF n'apporte rien de plus étant dans ce cas intégralement copié par le TLF.
Cet été, je mets à jour le site avec les propositions rejetées et celles à traiter. Ce n'est pas promis, juré, craché mais j'aimerais pouvoir le faire.
.
apothicaire / boutique
grec -> apotheke
Je n'ai pas tout lu. Il se peut que mon post soit doublé.
Pour l’instant, ce doublet n’a pas été validé sur le site élaboré par éponymie.
http://lesdoubletsenfrancais.utiliweb.fr/page4.html
Il me semble que les doublets issus d'étymons grecs pourraient faire l’objet d’un chapitre complémentaire.
Abel Boyer les avait invalidés dès la page 1 mais j'ai totalement oubliés semble-t-il ses copains désuets :
Pas plus que boutique et apothicaire. Ce sont des mots très proches qui peuvent être rattachés au latin apotheca « réserve », et au grec αποθηκη « magasin », mais pas vraiment des doublets. Par contre, les rares apothèque et apothèce sont des doublets de la boutique.
Je corrige la liste de ce pas.
Je suis tombé sur ► spica a éventuellement ajouter d'une manière ou d'une autre à la série ▀ ► épi / ► spic
et me le suis noté, je vérifierai plus tard.
P.S.: j'ajoute ▀ ► feutre / ► filtre (je n'ai fait que regarder sur mon bureau pour le trouver)
et de chiffon, je passe à chiffe, qui me donne ▀ ► chiffe / ► cippe avec un des rares PPEC (plus proche étymon commun) pré-indo-européen (PIE) recensés ici.
Tout ceci reste à valider bien entendu.
P.P.S.: la saison des doublets 2017 est ouverte, elle ne durera pas longtemps cette année.
Pour l’instant, ce doublet n’a pas été validé sur le site élaboré par éponymie.
http://lesdoubletsenfrancais.utiliweb.fr/page4.html
Il me semble que les doublets issus d'étymons grecs pourraient faire l’objet d’un chapitre complémentaire.
Pourquoi ? J'en touche un mot dans la page que vous mettez en lien :
Quand parmi ces doublets, l'un d'eux est un emprunt tardif à la langue de l'étymon et que cette langue est le latin ou le grec, on parle de doublet savant.
Et d'ailleurs, il y a une faute d'orthographe dont j'ai mis une éternité à m'apercevoir (elle est corrigée dans la citation).
“Louange… Il a produit LOUANGER v. tr. (1475); v. 1155 loengier ) “louer” (Dieu) et ce dernier LOUANGEUR, EUSE n. (1570) qui fournissent à louer et loueur deux doublets d’usage plus littéraire , souvent employés avec une notion péjorative d’”excès”.
Dictionnaire historique de la langue française, 2016
Merci de participer
comme vous débutez sur ce fil, une explication, maintes fois reprise et reformulée :
louer à produit par suffixation loueur, louage et louange, louange à produit louanger. L'étymon latin de louer est laudare.
Nous avons également dans la famille les laudes, issues de laudes pluriel de laus/laudem/laudis.
Selon la règle stricte établie quasiment depuis le début de ce fil, s'il y a un mot "fabriqué" - souvent issu par dérivation d'un autre (suffixation, préfixation, composition) - il ne peut au maximum que constituer le début d'une chaine étymologique, certainement pas un chainon.
Pour vous donner un exemple, lods est un doublet de laudes issu directement, sans dérivation, du génitif singulier de laudis, tout comme los, issu du nominatif singulier et laude qui nous est arrivé par l'italien.
Deux de ces mots sont désuets et donc signalés entre parenthèses sur la page L des doublets :
http://lesdoubletsenfrancais.utiliweb.fr/page16.html
Merci beaucoup.
Merci. Vous m'avez mis sur le bon chemin.
Merci aussi à glop pour les commentaires ci-dessus.
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