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ABC de la langue française : forums » Histoire de la langue française » les doublets en français
J'ai procédé à un tout premier tri très grossier.
J'y ajoute ▀ ►terme / ►tertre (étymon latin terminis) à vérifier
▀ ►crédence / ►croyance (étymon latin credentia)
▀ croyance cf. crédence[ 3. 1671 « tablette placée près de l'autel sur laquelle on pose les burettes, etc.]
http://www.cnrtl.fr/etymologie/cr%C3%A9dence
Depuis belle-lurette dans la besace.
Dès que je peux je complète sur le site la série guivre/vipère/vivre/vouivre/wyvern(e), elle est hyper-intéressante pour illustrer l'évolution du [w] initial latin (et pour me la remettre en tête).
Le mot traverse la Manche une seconde fois. Il est un peu tôt pour savoir s'il s'implantera sous cette forme.
Oui mais en attendant il est bel et bien là, et c'est un doublet.
mais furax est un mot d'argot construit.
Attention aux indications du wiktionnaire, capside est un dérivé (préfixe -ide) de capsa ou capse qui est déjà sur le site.
Déjà sur le site.
Oui, mais vulgum seul, le français n'en fait rien.
Pour sagette/sagittaire, brome/bromure, torche/torque, j'hésite.
Je ne note – sous réserve effectivement – que le troisième, pour les deux autres, il y a dérivation.
Déjà dans la besace (proposition de yd si je me souviens bien).
Dérivé.
Proposé par vh un peu plus haut.
AJOUTER numerus clausus à : ▀ ► nombre / ► numéro (latin numerus) :
▀ ►nombre / ►numéro / ►numerus [clausus] (étymon lat. numerus)
Comme vulgum de vulgum pecus, éliminé.
Déjà dans la besace.
Déjà sur le site.
Du bleu ou du jaune pour maniguette/mélique ? étymon latin milica.
Idem pour syriaque/sorgho. étymon latin syriacus.
Je note le deuxième, pour le premier il y a dérivation.
Déjà sur le site (c'était une de vos trouvailles je crois).
Voici donc la besace :
vérifier cas de l'étymon pour faction, flasque, union, réal.
vérifier statut de la série béton/bitume
vérifier origine de comté, duché, évêché
vérifier s'il ne faut pas placer il (2) avec elle/elles/eux/leur.Comptabiliser les pronoms personnels de 3e personne après vérification.
abrotanum/abrotone/aurone (52/1278)
acinus/aine (2) (52/1299)
aître/atrium (51/1252)
barouche/brouette
bauge (2)/bouge
bengale/bengali/bungalow
blette/brède
botte (4)/boute
bracot/braquet
biaude/bliaud, bliaut
biche/bique/bisse
bord/borde (cas litigieux)
bouffer/bouffir
bréger/broyer
brochette/broquette (forme normande à mieux documenter)
bruine/pruine (52/1292)
buccin (2)/buccine/buisine
caboche/cabosse
cadran/quadrant (53/1304)
cadrer/carrer (53/1305)
cal/calus (47/1152)
caldarium/chaudière (50/1248)
camaïeu/camée/caméo (cas litigieux, 47/1168-69)
canoé/canot (50/1248)
carabe/scarabée (50/1246)
carnier/charnier (52/1299)
carogne/charogne (53/1301)
châtaigne/chêne (50/1241)
cirre/cirrus (49/1209)
clam/clamp (53/1302)
cobra/couleuvre (51/1271)
cogiter/cuider (47/1170)
colombarium/colombier (51/1254)
concert/concerto (52/1290)
conche/conque (52/1290)
continu/continuum (52/1290)
corso/cursus (52/1299)
ajouter couque à coq (2)/queux (1) (51/1256)
courtil/courtille (51/1273)
ajouter kompa à compas/compas (18/438 à 442)
créance/croyance/crédence
débit/dette (51/1273)
délire/délirium (51/1254)
détroit/détresse/district (47/1163)
doge/duc/duce (49/1204)
douro/dur (49/1211)
drac, drak/dragon (52/1278)
draille/troller/trôler (52/1288)
drosse/troche (50/1243)
écluse/exclure (53/1311)
écoute/scout (49/1216)
effraie/fresaie/orfraie
endurer/indurer (53/1307)
épine/spina (52/1292)
far/farce (1)
frigidaire/frigidarium
fuste/fût (52/1278)
geindre/gémir (51/1256)
gloria/gloire (52/1292)
glu/gluten (52/1298)
goddam/godon (48/1199)
grau/grade (52/1297)
ajouter vivre, vouivre et wyvern(e) à guivre/vipère (52/1278 et suivants)
hall/halle
harde (2)/hart
harpe (2)/herpe
if/ive
intelligence/intelligentsia (52/1276)
jacobus/jacques (51/1273)
juillet/jules (52/1294)
laird/lord (52/1288)
lilium/lis, lys (49/1240)
lot/loto (49/1214)
macula/macule (49/1211)
mal/malus (48/1194)
mandole, mandore/pandore
médium/mitan (48/1197)
médius/méger (48/1197)
muer/muter (2) (48/1199)
nacaire/nacre (52/1277)
nacelle/navicelle (52/1299)
nexe/nexus (52/1299)
nombril/ombilic (51/1265)
nomenclature/nomenklatura (51/1274)
ombelle/ombrelle (53/1310)
ombo/umbo (53/1308)
original/originel (48/1186)
paradis/parvis
ajouter patella à paella/patelle/poêle (52/1296)
pater-noster/patre-nôtre (49/1206)
pénicillium/pinceau (50/1243)
pic/pique
pica/pie (49/1214)
pignole/pignon (43/1074)
plasma/plasme (51/1264)
platane/plantain (44/1092)
plural/pluriel (51/1273)
podium/puy (44/1090)
point/punctum (53/1314)
préside/présidium (52/1283)
prêt (2)/preste (49/1212)
prince/princeps/principe (49/1206)
pucher/puiser
raisin/racème (52/1290)
redoute/réduit (52/1288)
repartir/répartir (46/1146-47)
réticule/réticulum (49/1211)
ria/rio (33/803)
ronce/rumex (49/1209)
sachant/savant
second/seconde/son (3)
serre (2)/sierra (52/1292)
sibiler/siffler (52/1278)
sorgho/syriaque (53/1302)
teigne/teindre (52/1288)
terme/terminus (52/1277)
terme/tertre (de 52/1277)
tessiture/texture (47/1197)
torche/torque (52/1291)
vaillant/valant
variole/vérole (52/1288)
volée/volley (52/1278)
zouave/zwazwa (41/1021)angora/Ankara (42/1032)
Arménie/hermine
bougran/Boukhara
calicot/Calicut (42/1032)
Carmen/charme (23/562)
Chimène/Simone
Clovis / Louis / Ludovic
Cologne/colonie (31/752)
Colorado/coloré
cypré/Chypre (32/780)
Étienne / Stéphane
français/Francis/François (29/711)
fleurie/florès/Floride
Gautier / Walter
Gaza/Gaze (42/1032)
Guillaume/Wilhem (39/963)
Jacob / Jacques / (James)
Mahaut/Mathilde/Maud (35/864)
Pie/pieux (22/537)
popeline/Poperinge (42/1032)
Raoul / Rodolphe
Théodoric / Thierry
tulle/Tulle
Merci beaucoup
Je l'avais déjà écrit mais je le fais, je mets à part dans la liste des mots à traiter tout ce qui est lié à différentes formes de participe présent : je crois qu'il faut se lancer dans l'histoire de l'évolution du système verbal pour se dépatouiiler de ces cas-là.
créance/croyance/crédence
délectant/dillettante
probant/prouvant
sachant/savant
vaillant/valantQuand j'aurai le temps (ou quand quelqu'un aura le temps).
Voir aussi:
astringent/astreignant.
Non, non, depuis je m'en suis dépatouillé et ai mis le restant des formes verbales dans la liste classique. Je n'ai pas le temps de rechercher le détail.
Effectivement, les mots en U sont la plupart du temps associés à O, tout comme le I avec le E.
Je suis désolé de ne pas avoir le temps de mettre tout ça sur le site.
Comme j'essaie de faire les choses bien, mettre sur le site, c'est gérer des sauvegardes, faire deux versions de BBCode, une pour ABC et l'autre pour utiliweb, mettre à jour 5 feuilles Excel de stats (à quoi bon accumuler si on ne voit pas ce qu'on amasse ?), répartir le mieux possible en catégories (les fameuses couleurs de carré) et parfois aussi retrouver le PPEC (plus proche étymon commun). Avec l'habitude, ce n'est pas fondamentalement très difficile, mais ça prend du temps (bien plus que pour discuter sur ABC).
Je ne sais pas quand je réussirai à faire tout ce que j'ai en tête. En attendant, pour vous rendre compte de la matière accumulée, un peu de stats sur le contenu du site, il y a trois mois (le 9 aout) nous avions :
nous sommes arrivés à
Lors de la remise en forme des pages, les vérifications on tendance à faire diminuer les carrés verts (doublets "vrais de vrais") et à les répartir entre carrés vert clair (issus de formes différentes) et bleu (altérations).
Grand merci à éponymie pour le travail accompli.
Oui, bravo éponymie, un sacré travail.
Entaille et intaille me sont venus à l'esprit. Voici ce qu'en dit le TLFI :
- Entaille, déverbal de entailler, lui-même dérivé de tailler, d'un latin tardif *taliare, probablement dérivé du latin classique talea, bouture, scion.
- Intaille, emprunté à l'italien intaglio, entaille, déverbal de intagliare.
Entaille et intaille me sont venus à l'esprit. Voici ce qu'en dit le TLFI :
- Entaille, déverbal de entailler, lui-même dérivé de tailler, d'un latin tardif *taliare, probablement dérivé du latin classique talea, bouture, scion.
- Intaille, emprunté à l'italien intaglio, entaille, déverbal de intagliare.
Il s'agit au maximum d'un carré jaune, des faux doublets : deux évolutions parallèles, intaglio et entaille ont été formés selon des procédés de construction identiques en français et en italien. Mais il n'y a pas de descendance directe - sans passage par une construction de mot - d'un étymon. Cela aurait été le cas si nous avions importé intagliare pour créer un verbe intailler qui aurait alors effectivement été doublet de entailler.
Cette politique d'exclusion des mots dérivés est systématique depuis le début, le principe me semble défendable (mais je n'ai cessé d'écrire tout au long de ce fil qu'il est arbitraire, comme pour toutes les différentes définitions de doublets que l'on peut rencontrer d'ailleurs) et en outre son application nous permet d'éviter l'engorgement, je commence à subodorer que les doublets en français pourraient regrouper entre huit mille et dix mille mots (c'est que je conclus après avoir passé au tamis le TLFi pour quelques lettres), y intégrer les mots construits selon des processus identiques risquerait de plus qu'en doubler le nombre.
Ce que je trouve rigolo dans cette histoire, c'est que les doublets amusent et intéressent, à travers eux on retrace l'histoire de mots et de leurs avatars mais l'histoire d'un mot sans doublet devrait intéresser tout autant, tout comme l'histoire des familles de mots (que l'on a entrevue de nombreuses fois dans ce long fil). Je crois que les doublets permettent d'appréhender, ou d'avoir l'impression d'appréhender, facilement cette vaste matière.
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Je me demande comment les experts peuvent affirmer que :
- parisis vient de parisiensis,
mais que
- parisien ne vient pas de parisiensis, mais est dérivé de Paris.
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Je me demande comment les experts peuvent affirmer que :
- parisis vient de parisiensis,
mais que
- parisien ne vient pas de parisiensis, mais est dérivé de Paris.
Probablement parce qu'ils ont à disposition les documents qui vont bien pour retracer l'étymologie du suffixe -ien et pour détecter les premières apparitions d'un mot.
D'après ce que je vois, le suffixe -ien vient de -ianum, si parisianum n'a pas existé, c'est que le mot parisien a été forgé sur le modèle des mots descendants en -ien d'étymons latins descendant de mots en -ianum. Tout comme on a forgé informaticien, généticien, etc. Je suppose.
Maquis est un dérivé (suffixe -is), par contre écluse et exclure, ça devrait fonctionner, ce sera un carré vert clair pour des doublets issus de formes différentes d'un verbe latin, nous n'avons pas beaucoup de doublets de ce genre (je n'ai pas fait de stats là-dessus, je devrais y penser) mais ils sont souvent intéressants :
▀ ● bibendum (latin bibendum gérondif de bibere) / ► boite, boëte (latin bibita participe passé féminin de bibere)
Boire n'entre pas dans la série parce que la forme infinitive de l'ancien français (beivre, boivre a été altérée sous l'influence de croire)
1 – latin – français moderne (1910)
2 – latin – dialecte d'oïl de l'ouest (angevin, tourangeau, gallo) – moyen français (1450)
C'est curieux, faute vient du latin fallita et faillite vient de l'italien fallita.
morelle/maurelle
Qu'est-ce qu'on pourrait bien en faire de ces deux là?
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