Non connecté Se connecter S'inscrire
forum abclf » Histoire de la langue française » les doublets en français
Le premier est noté depuis belle-lurette (ajouter créance à la série), je ne sais toujours pas comment le traiter.
Quant à la deuxième série, le lien sur opiate ne mène à rien et les deux autres sont apparentés non doublets (opiatum dérivé de opium).
P.S. : j'ai trouvé (https://fr.wiktionary.org/wiki/opiate) mais ça ne fonctionne pas non plus (dérivé moderne).
On est presque venu à bout du B :
Burg est ajouté à bordj/bourg, bucher (2)/buquer sont éliminés et buccin (2)/buccine mis de côté avec buisine.
▀ ► bégueule / ► bigle (2) (moyen français bée gueule)
1 – moyen français (bée gueule 1470) – français moderne (1690)
2a – moyen français (bée gueule 1470) – moyen anglais (beagle fin XVe) – français moderne (bigle 1650)
2b – moyen français (bée gueule 1470) – moyen anglais (beagle fin XVe) – français moderne (beagle 1885)
▀ bigle (2) cf. bégueule
▀ ► busc (italien busto altéré sous l'influence de busco, « brin, fétu » ) / ► buste (italien busto)
Pour la différence de forme, voir la notice TLF de busc.
1 – italien (XIIIe-XIVe) – français moderne (1545)
2 – italien (XIIIe-XIVe) – français moderne (1546)
▀ ● business, bizness (moyen anglais) / ► pidgin (anglais de Chine, prononciation altérée de business)
1 – moyen anglais (fin XIVe) – français moderne (1884)
2 – moyen anglais (fin XIVe) – anglais de Chine (pigeon 1826) – anglais moderne (1859, pidgin 1875) – français moderne (pidjin 1875, pidgin 1886)
▀ buste cf. busc
▀ ● but (ancien français but) / ► butte (ancien français bute féminin de but)
1 – ancien français (1245)
2 – ancien français (1225)
▀ butte cf. but
▀ pidgin cf. business, bizness
C'est noté, merci.
Vous l'avez déjà proposé il y a bien longtemps, et il est en attente depuis bien longtemps parce qu'il me manque des infos sur le portugais.
Je ne trouve pas de réponse satisfaisante pour rio/ria.
Le premier vient du latin, le second - portugais, galicien - date de la fin du XVe, vient de rio et désigne une baie creusée par une rivère dont elle constitue l'embouchure. Plus que d'une forme féminine d'un étymon latin ou portugais, j'ai bien l'impression qu'il s'agit d'une dérivation (désinence féminine appliquée à rio). Auquel cas, nous n'aurions pas affaire à des doublets, au maximum à des faux doublets (le carré jaune).
PauloOjovem nous apportera peut-être ses lumières.
En attendant, je fais comme je l'ai fait pour bien d'autres cas épineux, je laisse reposer, cela semble la meilleure méthode (toujours pas compris pourquoi ).
Toujours au repos pour le moment.
Je crois bien que le premier vient d'un nom et le second du supin d'un verbe latin plus que de l'accusatif du nom.
▀ ► aperture / ► ouverture (étymon lat. apertura)
▀ ► patenôtre / ► pater-noster (étymon lat. pater noster)
▀ ► prince / ► princeps / ► principe (étymon lat. princeps)
▀ ► bicêtre / ► bissexte (étymon lat. bis(s)extus/bis(s)extum)
Et quand il n'y en a plus...
Merci. J'en profite pour avancer un peu dans la mise en forme des doublets commençant par B :
▀ (►bicêtre (1) ) / (○ bissexte) (latin bissextus)
1 – latin – ancien français (besistre ca 1220)
2 – latin – ancien français (bissexte première moitié XIIe)
▀ (bissexte) cf. (bicêtre (1) )
▀ (► bougette) / ► budget (moyen français bougette)
1 – moyen français
2 – moyen français – moyen anglais (budget début XVe) – français moderne (1764)
▀ ► bougre / ► boujaron (latin tardif bulgarus)
1 – latin tardif – ancien français (bogre 1172)
2 – latin tardif – provençal (boujarroun) – français moderne (1792)
▀ ► bougre ; ► boujaron (latin tardif bulgarus) / ► bulgare (latin tardif bulgares pluriel de bulgarus)
1 – latin tardif – ancien français (bogre 1172)
2 – latin tardif – provençal (boujarroun) – français moderne (1792)
3 – latin tardif (VIe) – français moderne (bulgaires 1606)
▀ boujaron cf. bougre
▀ boujaron ; bougre cf. bulgare
▀ bulgare cf. bougre ; boujaron
Et je m'attaque au C en passant le rouleau compresseur sur l'ATILF, premières trouvailles :
▀ ► cabajoutis / ► cagibi (dialectes normand et angevin cabajetis)
1 – dialectes normands et angevins – français moderne (1833)
2 – dialectes normands – dialectes de l'Ouest, attesté à Alençon (cabagiti) – dialectes de l'Ouest (cagibi) – français moderne (1911)
▀ ► cabale / ► kabbale (français moderne cabale, cabbale, caballe)
La seconde forme est utilisée pour rétablir le sens originel du terme. Cf. wikipédia.
français moderne (1532) emprunté à l'hébreu qabbāla
▀ ► caballero /► cavalier / ► chevalier (latin tardif caballarius)
1 – latin tardif – espagnol (caballero)– français moderne (cavallero 1621-1646)
2a – latin tardif – italien (cavaliere) – ancien français (début XIIe)
2b – latin tardif – ancien occitan (cavalier) – ancien français (1240)
3 – latin tardif – ancien français (chevaler ca 1100)
Je ne veux pas trop faire de sémantique sur le site, je précise donc bien ici que le sens "groupe d'intrigants" de cabale suffit à justifier l'apparition de la série cabale/kabbale dans la liste.
Vous revoilà dans la course glop (c'est bien du vert clair), j'ai tout noté merci à tous les deux.
Je voulais aussi vous dire qu'avec l'organisation actuelle - j'ai une page OpenOffice préformatée en BBCode pour chaque page du site - l'important est que vous me mettiez le lien vers le CNRTL, ensuite je duplique sur OpenOffice pour créer les nouvelles séries et envoyer sur ABC d'une part, sur le site de l'autre. Ne vous stressez donc plus avec la formatation (à moins que vous ne désiriez participer unjour à la mise à jour du site, auquel cas, il faudra appliquer rigoureusement la mise en forme avec les espaces, la ponctuation et les couleurs qui vont bien).
Pour ma part, j'ajoute caboche/cabosse, paradis/parvis, le air(3)/aire qui m'a été suggéré par vh (c'est en relisant ma réponse que j'ai vu la série de doublets).
J'essaierai d'intégrer les lettres A. O, P ce soir, avant de reprendre le C.
Voici l'état de la besace :
vérifier cas de l'étymon pour faction, flasque, union, réal.
vérifier statut de la série béton/bitume
vérifier origine de comté, duché, évêchéabacus/abaque (48/1194)
acidule/oseille (49/1209)
age/haie (49/1215)
air (3)/aire (48/1176)
airelle/âtre (49/1211)
aperture/ouverture (49/1206)
armoise/artémise (48/1199)
aster/astre (49/1211)
barouche/brouette
bauge (2)/bouge
bengale/bengali/bungalow
blette/brède
bracot/braquet
biaude/bliaud, bliaut
biche/bique/bisse
bord/borde (cas litigieux)
bouffer/bouffir
bréger/broyer
brochette/broquette (forme normande à mieux documenter)
buccin (2)/buccine/buisine
caboche/cabosse
cal/calus (47/1152)
camaïeu/camée/caméo (cas litigieux, 47/1168-69)
cirre/cirrus (49/1209)
cogiter/cuider (47/1170)
ajouter kompa à compas/compas (18/438 à 442)
créance/croyance/crédence
détroit/détresse/district (47/1163)
doge/duc/duce (49/1204)
douro/dur (49/1211)
effraie/fresaie/orfraie
goddam/godon (48/1199)
hall/halle
harde (2)/hart
harpe (2)/herpe
if/ive
lot/loto (49/1214)
macula/macule (49/1211)
mal/malus (48/1194)
mandole, mandore/pandore
médium/mitan (48/1197)
médius/méger (48/1197)
muer/muter (2) (48/1199)
original/originel (48/1186)
paradis/parvis
pater-noster/patre-nôtre (49/1206)
pic/pique
pica/pie (49/1214)
pignole/pignon (43/1074)
platane/plantain (44/1092)
podium/puy (44/1090)
prêt (2)/preste (49/1212)
prince/princeps/principe (49/1206)
pucher/puiser
repartir/répartir (46/1146-47)
réticule/réticulum (49/1211)
ria/rio (33/803)
ronce/rumex (49/1209)
sachant/savant
tessiture/texture (47/1197)
vaillant/valant
zouave/zwazwa (41/1021)angora/Ankara (42/1032)
Arménie/hermine
bougran/Boukhara
calicot/Calicut (42/1032)
Carmen/charme (23/562)
Chimène/Simone
Clovis / Louis / Ludovic
Cologne/colonie (31/752)
Colorado/coloré
cypré/Chypre (32/780)
Étienne / Stéphane
français/Francis/François (29/711)
fleurie/Floride
Gautier / Walter
Gaza/Gaze (42/1032)
Guillaume/Wilhem (39/963)
Jacob / Jacques / (James)
Mahaut/Mathilde/Maud (35/864)
Pie/pieux (22/537)
popeline/Poperinge (42/1032)
Raoul / Rodolphe
Théodoric / Thierry
tulle/Tulle
Quant à Hlodowig évoqué ci-avant, la racine hlod/hlöd est répandue dans les pays germaniques et slaves et peut signifier (dans les parlers et langues slavo-germaniques) bûche, tenir et froid.
On trouve aussi le nom Hlod dans les sagas isladaises et chez les Ruriques en Rus' ancienne.
OK, il va falloir que vous nous trouviez des doublets d'origine russe ou scandinave, vous allez avoir du fil à retordre : pour l'instant - si je me rappelle bien - le peu de russe que j'ai vu passer était issu d'emprunts au grec. Alors trouver deux mots français descendant directement (et par des voies différentes) d'un étymon russe... Mais sait-on jamais... on a bien trouvé quelque chose avec le turc.
OK, il va falloir que vous nous trouviez des doublets d'origine russe ou scandinave, vous allez avoir du fil à retordre : pour l'instant - si je me rappelle bien - le peu de russe que j'ai vu passer était issu d'emprunts au grec. Alors trouver deux mots français descendant directement (et par des voies différentes) d'un étymon russe... Mais sait-on jamais... on a bien trouvé quelque chose avec le turc.
Hieldur / Oleg
Ingvarr / Igor
Gwardar / gorod (ville)
▀ ► caracul / ► Karakol (étymon russe karakul)
▀ ► sable (hérald.) / ► zibeline (étymon russe sobol)
Manque de pot ! En fait, ce n'est pas un mot russe : karakol (каракуль). Même s'il est venu dans la langue française en passant par la Russie (des Tzars de surcroit !). Il est d'origine turque. La racine -kara- veut dire "noir". Exemple : le désert de Karakoum signifie le désert des sables noirs.
Les a-t-on empruntés au turc directement ou par l'intermédiaire du russe ?
Le site suivant a peut-etre besoin de corrections.
https://fr.wiktionary.org/wiki/Annexe:M … gine_russe
Les a-t-on empruntés au turc directement ou par l'intermédiaire du russe ?
Le site suivant a peut-etre besoin de corrections.
https://fr.wiktionary.org/wiki/Annexe:M … gine_russe
Je pense que, comme je l'ai évoqué précédemment, ce terme a du passer forcément par la Russie où la fourrure en question était devenue très à la mode au 19e s.
Il faut aussi rappeler à ce propos que le Turkestan occidental faisait partie, à cette époque, de l'empire Russe.
Il est fort probable également qu'à la Belle époque, les manteaux incroyables russes sont arrivés en France vers 1900 lors des fameuses soirées Mariinski à Paris où les costumes des ballets fantastiques de Diaguileff faisaient un tabac auprès des Parisiennes qui voulaient toutes ressembler à l'Oiseau d'or.
De même pour astrakan.
Les a-t-on empruntés au turc directement ou par l'intermédiaire du russe ?
Le site suivant a peut-etre besoin de corrections.
https://fr.wiktionary.org/wiki/Annexe:M … gine_russe
J'ignorais qu'on avait autant de mots d'origine russe ou, en tout cas, en provenance de Russie.
Datcha, kolkhoz, bolshévique, spoutnik, knut, komsomol et bistro, ça va. Mais les mots comme "byline"... alors là, il fallait creuser profond... Je ne sais même pas dans quelle sauce on peut le mettre.
éponymie a écrit:OK, il va falloir que vous nous trouviez des doublets d'origine russe ou scandinave, vous allez avoir du fil à retordre : pour l'instant - si je me rappelle bien - le peu de russe que j'ai vu passer était issu d'emprunts au grec. Alors trouver deux mots français descendant directement (et par des voies différentes) d'un étymon russe... Mais sait-on jamais... on a bien trouvé quelque chose avec le turc.
Hieldur / Oleg
Ingvarr / Igor
Gwardar / gorod (ville)
Vabbe, ce sont les noms communs qui nous intéresse ou alors des noms propres d'usage courant en français.
.
▀ ► abaque / ► abacus (étymon lat. abacus)
https://books.google.com/books?id=fAgIA … mp;f=false (en angl.)
D'Italie je ne peux pas lire le lien, heureusement on trouve partout cette canne en forme de sceptre en usage dans la franc-maçonnerie. Mais cet abacus-là date de quand ? Pourquoi est-il entré dans l'usage des francs-maçons et quel rapport avec l'abacus latin dont il a la forme mais - apparemment - ne correspond à aucune des acceptions (cf. http://www.dicolatin.com/FR/LAK/0/ABACUS/index.htm).
Effectivement, on peut imaginer un lien entre l'abaque au sommet de la colonne et le sceptre, à plus forte raison avec l'acception ultérieure qu'il a prise d'après le TLF :
Dès le Ve et le VIe siècles, ... l'aigle ou la colombe viennent remplacer la volute corinthienne pour soutenir l'abaque.
Je doute fort que ce soit avec les Templiers qu'il ait débarqué dans la langue, le problème étant qu'ils ont suscité une littérature telle qu'il est très difficile de faire le tri. Donc, vh, si vous avez des infos plus précises, elles seront bienvenues.
Et c'est tout pour ce soir, je voulais m'attaquer à la douzaine de mots en A qui s'est accumulée mais je tilte. L'abacus et Loeildemoscou mon tuer.
Loeildemoscou a écrit:éponymie a écrit:OK, il va falloir que vous nous trouviez des doublets d'origine russe ou scandinave, vous allez avoir du fil à retordre : pour l'instant - si je me rappelle bien - le peu de russe que j'ai vu passer était issu d'emprunts au grec. Alors trouver deux mots français descendant directement (et par des voies différentes) d'un étymon russe... Mais sait-on jamais... on a bien trouvé quelque chose avec le turc.
Hieldur / Oleg
Ingvarr / Igor
Gwardar / gorod (ville)Vabbe, ce sont les noms communs qui nous intéresse ou alors des noms propres d'usage courant en français.
Oui mais ça ouvre les horizons. Les Normands étaient maîtres aussi bien sur les rives du Dnièpre qu'aux bords de la Manche.
.
Votre verve est souvent plaisante mais dans ce cas vous étiez quelque peu à côté de la plaque. Et sur ce fil je réponds toujours de manière un peu cavalière, il y a beaucoup à lire et à controler.
Et puis ne pourriez-vous pas ralentir quelque peu le rythme de vos messages ? Quand on arrive sur le forum, on n'a plus de vue immédiate de toutes les nouveautés.
Oui mais ça ouvre les horizons. Les Normands étaient maîtres aussi bien sur les rives du Dniepr qu'aux bords de la Manche.
Ces horizons-là sont en général connus mais j'avoue que je n'ai pas percuté.
P.S.: je n'ai lu votre dernier message qu'après avoir posté mon message précédent.
Loeildemoscou a écrit:.
Votre verve est souvent plaisante mais dans ce cas vous étiez quelque peu à côté de la plaque. Et sur ce fil je réponds toujours de manière un peu cavalière, il y a beaucoup à lire et à controler.
Et puis ne pourriez-vous pas ralentir quelque peu le rythme de vos messages ? Quand on arrive sur le forum, on n'a plus de vue immédiate de toutes les nouveautés.
J'avoue que je ne sais plus exactement ce qui était contenu dans ce message :-) En tout cas, il n'existe plus. On ne peut donc pas juger une chose qui n'existe pas.
Pourquoi effectuer ce ralentando ? On ne ralentit la cadence car c'est la partie la plus virtuose d'un concerto que le soliste joue en solo uniquement. J'aime bien les tempi assez soutenus :-) Allegretto, notemment, ou allegro ma non troppo. Mais il est vrai, et je vous l'accorde volontier, qu'au-delà (vivo, vivace, presto assai) cela devient un peu plus compliqué :-)
vh a écrit:▀ ► abaque / ► abacus (étymon lat. abacus)
https://books.google.com/books?id=fAgIA … mp;f=false (en angl.)D'Italie je ne peux pas lire le lien, heureusement on trouve partout cette canne en forme de sceptre en usage dans la franc-maçonnerie. Mais cet abacus-là date de quand ? Pourquoi est-il entré dans l'usage des francs-maçons et quel rapport avec l'abacus latin dont il a la forme mais - apparemment - ne correspond à aucune des acceptions (cf. http://www.dicolatin.com/FR/LAK/0/ABACUS/index.htm).
Effectivement, on peut imaginer un lien entre l'abaque au sommet de la colonne et le sceptre, à plus forte raison avec l'acception ultérieure qu'il a prise d'après le TLF :
Dès le Ve et le VIe siècles, ... l'aigle ou la colombe viennent remplacer la volute corinthienne pour soutenir l'abaque.
Je doute fort que ce soit avec les Templiers qu'il ait débarqué dans la langue, le problème étant qu'ils ont suscité une littérature telle qu'il est très difficile de faire le tri. Donc, vh, si vous avez des infos plus précises, elles seront bienvenues.
Et c'est tout pour ce soir, je voulais m'attaquer à la douzaine de mots en A qui s'est accumulée mais je tilte. L'abacus et Loeildemoscou mon tuer.
Je suis navré. Je ne pouvais imaginer qu'en aucun cas ma modeste personne puisse "épuiser" les Maîtres vénérables et vénérés de la langue de Rameau. Hahaha :-)
J'ai tordu le cou à l'abacus et en fait un fil.
▀ ● abacus / ► abaque (latin abacus)
Voir ce fil ABC. Ce n'est pas Alexandre Dumas qui a emprunté le terme au texte anglais mais le premier traducteur.
1 – latin – moyen anglais (fin XIVe) - français moderne (1820)
2 – latin – ancien français moderne (ca 1150)
▀ abaque cf. abacus
Qu'est-ce que ça parait simple quand on le voit comme ça. On va pouvoir continuer.
Airelle est issu d'un dérivé de ater. Apparentés non doublets.
Les étymons sont deux mots grecs étroitement apparentés α ̓στη ́ρ (aster) « étoile » et α ́στρον (astron). Le second est un dérivé du premier, porteur également de l'acception de « constellation ». Pas de doublets.
Pour le reste, on n'y voit quasiment que du bleu.
▀ ○ acidule (latin acidula) / ► oseille (latin acidula, altéré sous l'influence de oxalis, « oseille »)
1 – latin – français moderne (1740)
2 – latin – ancien français (oiseles fin XIe)
▀ ► age (ancien français haie altéré) / ● haie (ancien français haie)
1 – ancien français – dialectes centraux d'oïl et franco-provençaux – français moderne (1801)
2 – ancien français (première moitié XIIe)
▀ ► air (3) (ancien français aire altéré en aria lors de son emprunt par l'italien, ce dernier altéré en air lors de son emprunt par le français moderne) / ● aire (ancien français aire)
Cf. ces messages sur ABC (1176 et 1180)
1 – ancien français (ca 1150) – italien (aria XIVe) – français moderne (ca 1575)
2 – ancien français (ca 1150)
▀ aire cf. air (3)
▀ ○ aperture (latin apertura) / ► ouverture (latin apertura, altéré en opertura, « oseille »)
1 – latin – moyen français (aperteure premier tiers XIVe)
2 – latin – latin populaire (opertura) – ancien français (ovredure fin XIe, uverture 1121-1134)
▀ ► armoise / ○ artémise (latin artemisia)
1 – latin – ancien français (hermoiz XIIe)
2 – latin – ancien français (artemese XIIe)
▀ armoise cf. artémise
▀ haie cf. age
▀ oseille cf. acidule
▀ ouverture cf. aperture
J'avais déjà traité les autres pronoms personnels, nous, vous et en n'ayant pas de doublets, il ne restait que ceux de la troisième personne et c'est un joyeux sac de nœuds que j'hésitais à prendre à bras-le-corps.
C'est fait mais reste sujet à caution. L'important étant de le recenser, corriger est plus facile ensuite. J'ai mis il (1) et ils dans la liste alors qu'il ne s'agit que d'un pluriel français classique, mais c'est pour faire mieux apparaitre la différence avec elle et elles.
Content de constater que notre neutre impersonnel il (2) est issu d'une forme différente de l'étymon de il (1), je me demande s'il ne faut pas le basculer dans le groupe elle/elles/eux/leur. Je note ce petit problème.
Attention l'onglet il (1) n'est pas accessible via le CNRTL, il faut passer directement par le TLF (atilf.atilf.fr)
▀ ► elle (latin illa féminin de ille) / ► elles (latin illas accusatif pluriel féminin de ille) /► eux (latin illos accusatif pluriel masculin de ille) / ► leur (latin illorum génitif pluriel masculin de ille)
1 – latin – ancien français (ele 881)
2 – latin – ancien français (eles deuxième moitié Xe)
3 – latin – ancien français (els ca 1050)
4 – latin – ancien français (lor première moitié Xe)
▀ elles cf. elle ; eux ; leur
▀ eux cf. elle ; elles ; leur
▀ ► il (1) (latin tardif illï) / ► il (2) (latin tardif illum neutre de illï) /► le (latin tardif illï) / ► la (latin tardif illa féminin de illï) / ► les (latin tardif illos, illas accusatifs pluriels de illï, illa)
Les formes des pronoms compléments sont dues à des aphérèses des formes du latin tardif.
1 – latin tardif – ancien français (il 842)
2 – latin tardif – ancien français (il ca 1050, el ca 1165)
3 – latin tardif – ancien français (li 881, le fin Xe)
4 – latin tardif – ancien français (la 881)
5a – latin tardif – ancien français (li 881, les ca 1100)
5b – latin tardif – ancien français (las 881, les fin Xe)
▀ ► il (1) (ancien français il) / ► ils (ancien français ils pluriel de il)
▀ ils cf. il
▀ ► il (1) (latin tardif illī altération du latin ille sous l'influence du pronom relatif quī) / ► lui (latin tardif illuī réfection du latin illi datif singulier de ille)
1 – latin – latin tardif – ancien français (il 842)
2 – latin – latin tardif – ancien français (lui ca 881)
▀ la cf. il (1) ; il (2) ; le ; les ;
▀ le cf. il (1) ; il (2) ; la ; les ;
▀ les cf. il (1) ; il (2) ; la ; le ;
▀ leur cf. elle ; elles ; eux
▀ lui cf. il (1)
Chêne [D’après Diez[4], il provient du latin quercinus devenu *quercnus]
https://fr.wiktionary.org/wiki/ch%C3%AAne
Quercitron [(XVIIIe siècle) Du latin quercus (« chêne ») et citron]
https://fr.wiktionary.org/wiki/quercitron#en
Giberella [Du latin gibber (« bossu ») et -ella.]
https://fr.wiktionary.org/wiki/Gibberella
Jubarte [De l’anglais jubartes, de même sens, dérivé du latin gibbus (« bosse »).]
https://fr.wiktionary.org/wiki/jubarte
Encore raté!
Chêne [D’après Diez[4], il provient du latin quercinus devenu *quercnus]
https://fr.wiktionary.org/wiki/ch%C3%AAneQuercitron [(XVIIIe siècle) Du latin quercus (« chêne ») et citron]
https://fr.wiktionary.org/wiki/quercitron#en
Avec le CNRTL on pourrait se retrouver avec un carré bleu entre chêne et châtaigne, l'étymon du second serait grec et celui du premier serait le pendant gaulois du grec, il y a de l'indo-européen sous roche. Pas si fréquent que ça. Enfin, c'est certainement très fréquent mais il y a très rarement un début de documentation à ce genre d'étymon commun.
Et puis comme l'hypothèse grecque est celle retenue par le TLF, il vaut mieux retenir celle-ci.
Encore raté!
Zut alors ! Et avec le gibbon, c'est encore plus raté.
Me fait découvrir une autre série olive (variantes orthographiques) le vau de charpente et le veau de la vache. Quant à votre proposition, il s'agit plutôt de la série aval (1)/à vau (carré vert).
Un beau carré vert clair puisque le second est issu de la forme plurielle.
Qu'y a-t-il dans la besace (les mises à jour à effectuer sur le site) ?
vérifier cas de l'étymon pour faction, flasque, union, réal.
vérifier statut de la série béton/bitume
vérifier origine de comté, duché, évêché
vérifier s'il ne faut pas placer il (2) avec elle/elles/eux/leur.Comptabiliser les pronoms personnels de 3e personne après vérification.
barouche/brouette
bauge (2)/bouge
bengale/bengali/bungalow
blette/brède
botte (4)/boute
bracot/braquet
biaude/bliaud, bliaut
biche/bique/bisse
bord/borde (cas litigieux)
bouffer/bouffir
bréger/broyer
brochette/broquette (forme normande à mieux documenter)
buccin (2)/buccine/buisine
caboche/cabosse
cal/calus (47/1152)
caldarium/chaudière (50/1248)
camaïeu/camée/caméo (cas litigieux, 47/1168-69)
canoé/canot (50/1248)
carabe/scarabée (50/1246)
châtaigne/chêne (50/1241)
cirre/cirrus (49/1209)
cogiter/cuider (47/1170)
ajouter kompa à compas/compas (18/438 à 442)
créance/croyance/crédence
détroit/détresse/district (47/1163)
doge/duc/duce (49/1204)
douro/dur (49/1211)
drosse/troche (50/1243)
écoute/scout (49/1216)
effraie/fresaie/orfraie
far/farce (1)
frigidaire/frigidarium
goddam/godon (48/1199)
hall/halle
harde (2)/hart
harpe (2)/herpe
if/ive
lilium/lis, lys (49/1240)
lot/loto (49/1214)
macula/macule (49/1211)
mal/malus (48/1194)
mandole, mandore/pandore
médium/mitan (48/1197)
médius/méger (48/1197)
muer/muter (2) (48/1199)
original/originel (48/1186)
paradis/parvis
pater-noster/patre-nôtre (49/1206)
pénicillium/pinceau (50/1243)
pic/pique
pica/pie (49/1214)
pignole/pignon (43/1074)
platane/plantain (44/1092)
podium/puy (44/1090)
prêt (2)/preste (49/1212)
prince/princeps/principe (49/1206)
pucher/puiser
repartir/répartir (46/1146-47)
réticule/réticulum (49/1211)
ria/rio (33/803)
ronce/rumex (49/1209)
sachant/savant
second/seconde/son (3)
tessiture/texture (47/1197)
vaillant/valant
zouave/zwazwa (41/1021)angora/Ankara (42/1032)
Arménie/hermine
bougran/Boukhara
calicot/Calicut (42/1032)
Carmen/charme (23/562)
Chimène/Simone
Clovis / Louis / Ludovic
Cologne/colonie (31/752)
Colorado/coloré
cypré/Chypre (32/780)
Étienne / Stéphane
français/Francis/François (29/711)
fleurie/Floride
Gautier / Walter
Gaza/Gaze (42/1032)
Guillaume/Wilhem (39/963)
Jacob / Jacques / (James)
Mahaut/Mathilde/Maud (35/864)
Pie/pieux (22/537)
popeline/Poperinge (42/1032)
Raoul / Rodolphe
Théodoric / Thierry
tulle/Tulle
▀ ► drosse / ► troche (étymon lat. tradux)
▀ ► pinceau / ► penicillium (étymon lat. penicillium)
▀ ► yaourt / ► yogourt (étymon turc yo(g)urt, dont le g doux est proche de la semi-consonne /w/)
http://etymonline.com/index.php?allowed … hmode=none (en anglais)
En turc moderne, yaourt/yogourt s'écrit yoğurt
http://www.eurodict.com/YAOURT+searchid … fr_tr.html
Il semblerait qu’à la croisée des chemins, lubān-ǧāwi (mot arabe signifiant encens de Java) ait donné benjoin et benzène.
▀ ► yaourt / ► yogourt (étymon turc yo(g)urt, dont le g doux est proche de la semi-consonne /w/)
C'est une très ancienne proposition d'Abel Boyer, pas l'ombre d'une différenciation sémantique entre les deux formes, je persiste donc à ne pas les prendre en compte. Je note le reste merci.
Il semblerait qu’à la croisée des chemins, lubān-ǧāwi (mot arabe signifiant encens de Java) ait donné benjoin et benzène.
Le radical de benzène est le produit d'une latinisation moderne (latin scientifique) de benjoin, rien de plus artificiel que ce truc-là. En outre notre benzène est un dérivé du radical latin fabriqué. Encore raté mais intéressant.
Entre d'une part les doublons non différenciés sémantiquement et d'autre part les mots consciemment fabriqués et pensés, nous avons ici deux exemples - en plus des désormais j'espère bien identifiés dérivés - de ce qui ne peut pas entrer dans les séries de doublets.
Donc des doublets ont un étymon commun, sont issus d'une évolution naturelle (non consciente), doivent présenter des différences sémantiques minimales et échapper totalement dans leur parcours à un quelconque processus de fabrication de mots.
Je ne sais pas si c'est la définition définitive.
Deux séries de carrés olive - ce sont les petits derniers, il faut les étoffer - pour terminer cette contribution du jour (je fais ce que je peux) :
▀ ► aval (1) / ► à vau (ancien français aval)
la seconde forme est une vocalisation de la première.
ancien français (ca 1100 ) composé de à et val
▀ à vau cf. aval (1)
▀ ► vau / ► veau (moyen français veau)
la première forme est une différenciation orthographique moderne (XIXe) de la première dans son acception de terme de charpente.
moyen français (fin XVe) issu de l'ancien français vedel, veel (du latin vitellus)
▀ veau cf. vau
éponymie a écrit:P.S.: je suis un peu en repos des doublets mais ils me manquent aussi
Voilà :
▀ ►canoë / ►canot (étymon amérind. canoa)
▀ ►caldarium / ►chaudière (étymon lat. caldaria/-ium)
C'est noté, merci de penser à moi J'ai déjà du pain sur la planche entre le site à mettre à jour et l'article sur le franco-provençal dans le TLF à lire (je l'ai acheté mais je n'ai pas pu encore le lire à tête reposée).
forum abclf » Histoire de la langue française » les doublets en français
Propulsé par PanBB, soutenu par PunBB Info.