BOURRICHON
Nouvelle classe de nouveaux bourgeois.
Le bobo, ou bourgeois-bohéme, ayant pris quelque connotation hautement péjorative, une certaine classe de bourgeois a recherché un autre paradoxe propre à une autoqualification plus... propre :
Le bourrichon, entendre donc par là la contraction de BOURgeois RICHe HONorable, se veut donc présenter la plus vertueuse des qualités sociales, celle d'être riche, tout en reniant le fait qu'il tient sa fortune de quelque misérable voyouterie.
La presse contemporaine, les médias de masse, les résosocios consacrant presque systématiquement leur une à des personnalités correspondant à ce profil ont été largement accusés par quelques envieux de "monter le bourrichon".
Certaines demi-mondaines, commercialisant leurs charmes auprès de cette catégorie sociale, parfois scooterisée, "montent le bourrichon en client"
L'usage pronominal provient des journalistes de trottoir. Ceux qui manient volontiers la langue à la "va comme je te me le" et qui, en salle de presse, dans la préparation de la une prennent une personnalité en grippe et disent incorrectement "On va se le monter ce bourrichon-là"
JÉRIMADETH (Bon... c'est évidemment V.H. qui me l'a soufflé celui-là, maintenant si certains ne lui trouvent pas les qualités requises pour figurer ici, ils sont libres de préférer :
branquignolle)
(PS... puisque aussi bien... Jérimanol... Harinordoqui! (Pardon à mes amis basques... je n'ai pas su résister à ma bêtise, promis maintenant je -> -[)
Non sunt multiplicanda entia sine necessitate!