Re : les doublets en français
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On devrait encore ajouter charité et cherté, http://www.cnrtl.fr/etymologie/charit%C3%A9, http://www.cnrtl.fr/etymologie/chert%C3%A9, reliés tous deux au latin caritas, les deux formes n'ayant semble-t-il divergé vers les sens respectifs qu'on leur connaît qu'assez récemment, ce qui ne s'est pas produit pour l'adjectif cher.
Moins sûr : je ne serais pas surpris d'une origine commune entre saint et sain, mais il faudrait trouver de la documentation sur le latin sanctus avant le christianisme.
J'ai tout ajouté. La proposition d'yd est placée parmi les [ʃ] entre cheptel et chez.
Il faudra un jour trier et bien valider tout ça.
Bonne nuit
Ainsi que douer et doter, tous deux du latin dotare selon le TLFi http://www.cnrtl.fr/etymologie/douer, http://www.cnrtl.fr/etymologie/doter.
Je suppose que l'on peut aussi compter gaulois et gallois parmi les doublets (Gaule et Galles en étant).
Mais... à noter pour gaulois :
*Walha est devenu Gaule (1155, Wace, Brut, éd. I. Arnold, 9905) d'où le dérivé gaulois (sens 3 : « habitant de la Gaule »).
Galois (sens 2 : « gai, joyeux »), dérivé de l'ancien français galer « s'amuser, mener joyeuse vie » (voir galant), s'est trouvé en homonymie avec le résultat de walhisk, ce qui sera la base de esprit gaulois, gauloiserie*.
Rien n'est simple entre les mots qui se séparent et ceux qui confluent. Moi qui croyait - avec Goscinnny - qu'il s'agissait seulement du stéréotype collant au Gaulois. Stéréotype il y a bien mais il y aurait eu erreur sur la poule et sur l'œuf.
S'il vous plait yd, pouvez-vous inclure les url dans les balises ?
[url=http://www.cnrtl.fr/etymologie/gaulois]gaulois[/url]
cela simplifiera la tâche quand viendra le moment de recomposer un message récap. Je me demande si je ne généraliserai pas le système proposé par swoo mais il n'en reste pas moins que je perdrais moins de temps à copier-coller.
Ce qui me rappelle, soit dit en passant, cette jeune Américaine qui disait que son copain français avait l'habitude de « fumer un gaulois » [sic]
Ce qui me rappelle, soit dit en passant, cette jeune Américaine qui disait que son copain français avait l'habitude de « fumer un gaulois » [sic]
Certain gaulois de Français à l'esprit mal placé aurait pu lui répondre "Fumez-en donc un autre !".
On devrait pouvoir compter pose, du latin pausare, et pause, du latin pausa, dont j'ai du mal à saisir l'historique des graphies divergentes, http://www.cnrtl.fr/etymologie/poser, http://www.cnrtl.fr/etymologie/pause. Je ne serais pas surpris que pause nous soit revenu par le NT grec, le katapausis, κατάπαυσις, du début de la Genèse étant longuement commenté dans je ne sais plus quelle épître, celle aux Hébreux peut-être bien.
En tout cas encore un mot dont deux acceptions nous arrivent par des chemins différents.
Finalement par mot, il faut vraiment comprendre la forme orale ou écrite (visuelle), le signifiant donc. Et à 1 signifiant, 1 à x signifiés associés (le contraire sera possible mais ne nous intéresse pas ici).
Un dico n'est qu'un répertoire de signifiants.
Et étudier les doublets oblige à parcourir l'histoire d'un signifiant originel et de sa descendance de signifiants mais aussi à
tenter de discerner l'évolution des signifiés.
C'était certainement évident mais je ne me l'étais pas encore formulé ainsi.
Et un article de wikipedia formule simplement les choses :
Le signifié désigne le concept, c'est-à-dire la représentation mentale d'une chose.
Contrairement à une idée répandue, la langue n'est pas un répertoire de mots qui refléteraient les choses ou des concepts préexistants en y apposant des étiquettes. Si c'était le cas, les mots d'une langue, mais aussi ses catégories grammaticales auraient toujours leur correspondant exact dans une autre.
Cette observation conduit Saussure à distinguer signification et valeur : « mouton » et « sheep » ont la même signification, mais non la même valeur, puisque l'anglais pour sa part distingue sheep, l'animal, de sa viande mutton ; il en est aussi ainsi de l'opposition passé défini (simple) / passé indéfini (composé) qui expriment une opposition d'aspect en anglais ou en castillan, une valeur d'usage (écrit/oral) en français contemporain.
Ainsi le contenu (le signifié) est un concept défini négativement du fait de l'existence ou de l'absence dans une langue d'autres concepts qui lui sont opposables.
Donc le signifié est un concept qui est aussi abstrait que celui de phonème. Ce que la deuxième partie de l'article ne met pas suffisamment en évidence (confusion phone / phonème), dommage. Le fil ABC sur les diphtongues est à relire.
Le signifiant désigne l'image acoustique d'un mot.
Ce qui importe dans un mot, ce n'est pas sa sonorité en elle-même, mais les différences phoniques qui le distinguent des autres. Sa valeur découle de ces différenciations. Chaque langue construit son lexique à partir d'un nombre limité de phonèmes, caractérisés comme les signifiés, non par leur qualité propre et positive, mais par ce qui les oppose : rouler un « r » en français est sans conséquence pour la compréhension; ne pas le faire en arabe conduit à des confusions, puisque cette langue comporte à la fois une apicale vibrante [r] (« r » roulé) et une fricative vélaire sonore [ġ] (proche du « r » grasseyé français). Les mots rasīl (messager) et ġasīl (lessive) ne se distinguent que par l'opposition r/ġ.
Je choisirai peut-être de m'attaquer à la descendance de casa.
J'ai commencé à faire une recherche sur chez, je jette immédiatement ma maigre récolte, je ne vais pas pouvoir reprendre sérieusement tout de suite. Tout ce que l'on voudrait faire... Mais bon, le fil est là, il n'y a qu'à le reprendre.
Sources : Littré et Godefoy
XIIe s.
Vos voliez venir à nos e à ceaus qui sont à ches nos (Machab. II, 11)
Aval au bourc, ches son hoste Florent (Ronc. p. 189)
Chies un hoste hebergent qui moult estoit prudhom (Sax. XXII)
XIIIe s.
Que se venir pooie ches Symon le voier (Berte, XLVII)
Et vint droit au castiel où li rois estoit en prison, et se hiebrega ciés une vaine feme (Chr. de Rains, p. 53)
Et ele n'i met riens ne oste Que ce c'on trueve en chiés son oste (RUTEB. II, 59)
XIVe s.
Et de ce veulent les diz freres et seurs achater une petite chese appelée la Bufeterie du Chastellet de Chartres en notre censive (1336, Arch. JJ 70, f 6 v.)
Et de là suyvit tant le chevalier la pucelle qu'il la trouva cheuz une sienne cousine (Perceforest, t. VI, f° 54, dans LACURNE)
XVe s.
Pietre du Bois s'en vint un soir chieux ce Philippe (FROISS. II, II, 101)
Et de là suyvit tant le chevalier la pucelle qu'il la trouva cheuz une sienne cousine (Perceforest, t. VI, f° 54, dans LACURNE)
XVIe s.
Qu'il ne tarde plus à amener sa fille, car nous allons cheuz M. Deschenais, où elle pourroit bien se rendre (MARG. L. 12)
Comme dict ce poëte chez Plutarque (MONT. I, 23)
Se retirer chez soy (MONT. I, 32)
XVIIe s.
Vaugelas note et condamne la prononciation cheuz vous, cheuz moi, cheuz lui, dont la cour usait.
Chaise-Dieu est une graphie moderne de chieze, cheze, etc. :
Chaise nom féminin. Fin XIe s.
Variantes : Chaire, Chaix, Chaize, Chase, Chèse, Chère, Chèze, Chièse, Chièze.
Latin classique casa = chaumière, cabane, hutte ; en latin populaire, ce mot supplanta domus et signifie maison (Loi salique, titre 14). En français, casa aboutit à chiese ou chese, souvent écrit chaise ou chaize, et signifie maison, habitation (FEW, II, 449b). Comme nom commun, chese et chaise disparurent vite, sans doute à cause de l’homophonie avec chaise, latin cathedra, doublet de chaire, au sens de siège.
On constate dans la page en lien que les citations antérieures au XIIe siècle et quelques-unes du premier quart du XIIe (de 949 à 1123) usent de formes en casa. Les mentions du XIIIe semblent issues de textes en latin.
Variantes régionales de chez préposition : cheux (Berry), cheux, chu (Picardie), cheuz (Saintonge)
Je peux me tropmer, mais je n'ai pas encore vu passer livrer-libérer et leur dérivé délivrer-délibérer.
Vous ne vous tropmez pas, à ajouter au prochain récap. Merci
Avec libérer / livrer vient spontanément une demande qui permet d'approcher un peu le latin :
Emprunté au latin liber, signifiant proprement « partie vivante de l'écorce »
le livre (1)
Du latin libra (cf. aussi livre « poids », qui a pris secondairement le sens de « balance »
la livre (2)
Emprunté au latin liber « de condition libre », « qui se gouverne lui-même », « exempt de », « non occupé », « sans entrave, indépendant ».
libre
Deux mots latins distincts qui ont des formes identiques seulement au nominatif et au vocatif singulier (masculin) :
http://www.dicolatin.com/FR/LAK/0/LIBER/index.htm
je viens de voir le palabre que vous avez ajouté. Un triplet de doublets de plus donc.
Merci yd
châsse / casse / caisse
premier quartet du fait d'un anglicisme (j'ai mis les liens sur les caractères ► ). Record battu.
J'ai découvert au passage l'Anglo-Normand Dictionary qui pourrait aussi constituer une source d'inspiration pour nos doublets à condition de prendre le temps de l'explorer.
Je ne sais pas si vous connaissez ce lien : dicfro. Il regroupe de nombreux dictionnaires d'anglais, de français, de français ancien et de latin. On peut régler les options de façon à faire des recherches dans plusieurs dictionnaires à la fois. De plus, il renvoie au dictionnaire du moyen français de l'ATILF, qui lui-même renvoie au FEW (Französisches Etymologisches Wörterbuch).
On doit pouvoir encore compter bouillonnement, rattaché, via bouillonner, à bouillir,
Du lat. bullire intrans. « bouillonner »,
et ébullition,
Empr. au b. lat. ebullitio, -onis « jaillissement par ébullition ».
J'hésite à proposer duel2, substantif, terme de la grammaire,
Étymol. et Hist. 1570 (G. Hervet, Cité de Dieu, 279 ds Hug. : Les plus anciens Grecs avoient seullement deux nombres, le singulier et le plurier. Ceux qui sont venus après y ont adjousté le duel). Empr. au lat. impérial dualis, terme de gramm., dér. de duo (deux* et duo*),
et l'usage substantivé de dual, terme des mathématiques,
ATH. Qui est lié à un autre élément par une relation de correspondance réciproque. Variable duale. La distinction entre (...) vecteurs dans un espace et vecteurs dans l'espace dual (Bourbaki, Hist. math.,1960, p. 88).
− Emploi subst. masc. Élément qui est lié à un autre par une relation de correspondance réciproque. Le dual d'un ensemble dual redonne l'ensemble primitif (Gds cour. pensée math.,1948, p. 62).
Étymol. et Hist. 1948 subst. le dual d'un ensemble dual, supra. Empr. au b. lat. dualis « de deux » sous l'infl. de mots tels que dualité*, dualisme*,
les deux mots se rattachant au latin dualis. Je pensais à vrai dire à duel et dual adjectifs, mais le TLFi ne reconnaît pas duel comme adjectif, et j'ai la flemme de rechercher sur Google Livres.
Et encore un doublon, tenez, entre flemme et flegme :
FLEMME, subst. fém. et adj.
Étymol. et Hist. Fin xviiies. en appos. (Boutanquoi, Souvenirs de Marie-Victoire Monnard, 1777-1802, p. 36 ds Brunot t. 10, p. 226 : elle avait le caractère « flemme »); 1821 subst. fém. flème qualifié de ,,barbarisme`` (J.C.L.P. Desgranges, Petit dict. du peuple à l'usage des quatre cinquièmes de la France, p. 45); 1828-29 batteur de flemme « désœuvré » (Vidocq, Mém., t. 3, p. 180). Empr. à l'ital. flemma « lenteur, placidité » (dep. xvies., Tansillo ds Batt.), d'abord « l'une des quatre humeurs fondamentales de l'organisme » (dep. xiiies., Brunetto Latini, ibid.), de même orig. que flegme*.
(c'est moi qui mets en bleu, ainsi que pour ma propre ponctuation intruse dans les citations supra.
10h05 : Le Larousse donne bien l'adjectif duel, et Google Livres confirme la diffusion de l'adjectif en donnant des résultats convaincants en quantité et en qualité avec la clé duelle, qui ne peut concerner que l'adjectif.
J'exclurais bouillonnement et ébullition.
J'ai essayé de faire la recherche sur plusieurs onglets avec le dicfro, ça n'a pas fonctionné. J'avais déjà croisé ce site mais ne l'avais jamais utilisé systmatiquement. Il comprend aussi le DVLF qui est lui aussi un méta-dico (qui reprend entre autres le bob abécien de gb) et il n'hésite pas à inclure le wiktionnaire, outil complet donc.
Douer et doter, du latin dotare.
J'ai essayé de faire la recherche sur plusieurs onglets avec le dicfro, ça n'a pas fonctionné.
Normalement ça fonctionne si, dans « Mode d'ouverture d'un dictionnaire », vous sélectionnez la seconde option : « La sélection d'un nouveau dictionnaire ouvrira ce dictionnaire dans un nouvel onglet. »
Je viens de constater que le dictionnaire anglo-normand ne fonctionne plus sur ce site. Dommage.
Ô surprise, je découvre comme un doublet entre, justement, doubler et dupliquer, tous deux issus du latin duplare « doubler », via duplex et duplicare « doubler » pour dupliquer, lui-même n'ayant reçu ce sens de faire un double qu'autour de 1968. Jusqu'alors il n'avait eu qu'un sens juridique, « répondre à une réplique », que je viens d'apprendre.
Doit-on aussi compter double et duplex ?
Et j'apprends à duplicata le verbe duplicater :
verbe trans., industr. du disque. Reproduire en un certain nombre d'exemplaires à partir d'un original. [...]
Je crois que, comme pour mon ferme/firme, votre doubler/dupliquer est une paire de mots de la même famille mais on ne peut pas vraiment dire qu'il s'agit de doublets. Mais c'est intéressant. Finalement les doublets ne sont qu'un épiphénomène dans l'histoire travaillée des mots qui est passionnante en soi.
Peut-être mais la démonstration sera probablement difficile : le firma italien qui a alimenté l'allemand puis l'anglais puis le français pour firme dérive-t-il du verbe italien firmare ou d'un étymon bas-latin firma ? Le ferme (2) français vient-il du verbe fermer ou de ce même firma ? Mes dicos étymologiques italiens ne m'aident pas beaucoup.
Et une paire qui vaudrait pour les français du Canada :
Mais je ne le trouve ni dans la BLDP ni dans le dico Québécois ni dans du français au français.
Ce serait donc bien un régionalisme du Québec. Pourquoi pas, nous en avons bien recensés dans ce fil pour la France. Il faudrait seulement avoir confirmation de l'existence de ce mot dans la langue moderne (dernière mention en 1968).
Autre couple dont je ne sais trop s'il est légitime :
► foehn / ► favonius (rencontré dans un fil glopien sur les points cardinaux)
Et on découvre au passage que truffeur fait partie de la famille. Merci de persister
Jacques et Jacob * (Dictionnaire des doublets, Auguste Brachet, 1868 - note 1 page 9)
On pourrait ajouter James — pas "djèims".
Dommage qu'il soit si rare : on eût eu un triplet.
éponymie a écrit:Jacques et Jacob * (Dictionnaire des doublets, Auguste Brachet, 1868 - note 1 page 9)
On pourrait ajouter James — pas "djèims".
Dommage qu'il soit si rare : on eût eu un triplet.
Je me demande si James ne correspond pas à Gemmes, qui se prononce de la même façon.
Oui, par exemple le quartier Saint-James à Neuilly, que pratiquement tout le monde s'obstine à prononcer à l'anglaise. Il est vrai que prononcer autrement vous expose à n'être pas compris !
Dommage qu'il soit si rare : on eût eu un triplet.
Je me permets de renvoyer au message 53
Pascal Tréguer a écrit:Il me semble que le mot même de « doublet » peut prêter à confusion. On peut avoir plus de deux mots d’origine identique.
Moi aussi, j'ai été chiffonné par cette question. Je pense qu'il faut considérer doublet comme s'appliquant à un mot par rapport à un ou plusieurs autres. Cette relation étant bien entendu réciproque.
Chaire est un doublet de chaise et cathèdre
Cathèdre est un doublet de formation savante (calqué sur l'étymon) de chaire et chaise
Chaire, chaise et cathèdre constituent un ensemble de doublets (tous en relation les uns avec les autres par la force des choses)
Histoire de ne pas se compliquer en introduisant des triplets.
Sinon, j'ai découvert quelque chose, merci. Une rue Saint-James à Bordeaux soulève elle aussi le problème.
Je me demande si James ne correspond pas à Gemmes, qui se prononce de la même façon.
Aucune idée.
James est masculin tandis que Gemme(s) semble concerner les deux sexes.
En tout cas James correspond à Jam Jamme(s) Jacme Jaume en occitan et catalan.
À Giacomo en italien et à Jaime en castillan.
Sinon, j'ai découvert quelque chose, merci. Une rue Saint-James à Bordeaux soulève elle aussi le problème.
Pareil pour le célèbre restau de Bouliac qui porte le même nom.
Les Bordelais te parleront du "Saint-Djèims", ne sachant plus que ce nom est d'abord gascon, occitan, poitevin, français et normand — ensuite anglais, après 1066 and all that.
À propos de doublet, on a Guyenne / Guienne face à Aquitaine via la forme occitane Guiana, selon certains.
Bizarrerie trouvée sur routard.com : « La "Guyenne", déformation anglaise d'Aquitaine, n'a jamais été aussi riche en vendant son vin et ses armes, sans distinction de camp. »
Explication à rapprocher des phénomènes hypercorrectifs type "saint-djèims".
D'autant que le roman régional autour de la domination "anglaise" (Aliénor, 1453 and all that) accrédite l'anachronisme d'une influence médiévale de la langue anglaise. L'administration anglaise en Aquitaine communiquait en vieux français, en vieux gascon et en latin, pas en anglais.
En tout cas James correspond à Jam Jamme(s) Jacme Jaume en occitan et catalan.
Combien de fois la prononciation du nom du poète Francis Jammes a-t-elle été écorchée ? Au point que Wikipedia met en garde : prononcer [ʒam] et non [dʒɛms].
Canicule/Chenil
Canicule/Chenil
Ouh la, non, certainement pas.
Mais
Canicule/Chenille
oui !
Je savais que "Rosa canina" (l'églantier) tire son nom de l’utilisation que l’on faisait de sa racine pour soigner la rage mais j’ignorais tout du chien qui fait la chenille.
J'ai voulu évoquer le rapport entre les mots chien, chienne, chenil et le mot canicule qui sert parfois à désigner Sirius. Lorsque Sirius se trouve en conjonction avec le soleil, il est réputé en augmenter l'activité.
Pour moi, hiémal n'est pas un doublet des autres. Il vient d'un mot latin bien distinct, même si ces mots latins sont apparentés entre eux.
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