Re : Quelques mots d'humour...
Partant du principe qu'il est beaucoup plus facile de détruire que de construire, il est logique que les casse-pieds soient beaucoup plus nombreux que les chirurgiens orthopédistes.
Il ne faut jamais mépriser les minorités. Prenez les lettres par exemple. Dans cette population les voyelles sont minoritaires, mais sans elles, les consonnes auraient l’air cloche.
Les gens qui débarquent chez vous comme une fleur ont tendance à rester plantés là.
Si même l'inamovible est temporaire, il n'est pas surprenant qu'une permanente ne soit pas éternelle.
A force de ne pas être dans son assiette, on finit par être à ramasser à la petite cuillère.
Quand on vit d'amour et d'eau fraiche, mieux éviter de rompre au milieu du désert, surtout avec une gourde.
La loi du Talion
La loi du Talion a de beaux jours devant elle. Œil pour œil, dent pour dent, encore et toujours. Il ne faut pas s’étonner que le monde soit en permanence sur les dents, aveuglé par la violence, pour qu’en fin de match il ne reste même plus les yeux pour pleurer ni les dents pour s’en mordre les doigts. Sans compter, si j’ose dire, que se balancer des missiles à la figure coûte les yeux de la tête. Les dirigeants de ce monde n'ont pas conscience du nombre de paires de lunettes et de prothèses dentaires qu’ils pourraient financer sans le coût exorbitant de la pyrotechnie non festive. A leur décharge, reconnaissons que le commerce des pétoires reste notablement plus lucratif que celui des dentiers. Et malheureusement, tout porte à croire que cette loi mortifère ne soit pas près d’être abrogée. Il suffit d’observer ce qui se passe dans la vie courante. Pas plus tard que jeudi dernier, le voisin du 5ème étage, 2ème porte à droite en sortant de l’ascenseur, a fêté son embauche chez Saupiquet en dansant sur de la musique de boîte jusqu’à 3h du matin. Dès le lendemain à 8h tapante, le voisin du dessous a voulu reprendre le dessus en passant en boucle le répertoire de Patrick Bruel jusqu’à midi. A ce niveau de représailles, on frise le crime contre l’humanité avec à l’arrivée que des perdants dans l’immeuble.
La preuve en est que la violence est partout et qu’elle commence vraiment à nous sortir par les yeux.
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !