Sujet : L'anglais est une langue bizarre 1
Quand la température baisse, un Anglais dit Je suis froid. (I am cold.)
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Quand la température baisse, un Anglais dit Je suis froid. (I am cold.)
Quand il a terminé, un allemand dit " Je suis fini " : ich bin fertig.
Les Anglais se secouent les mains, quand ils se rencontrent. (To shake hands.)
Quand sa femme part en voyage, un anglais dit : "je te manque" (I miss you).
Quel égocentrisme démesuré !
Quand un Anglais veut avoir les dernières nouvelles, il demande Qu'est-ce qui est en haut ? (What's up?)
Quand un Anglais veut avoir les dernières nouvelles, il demande Qu'est-ce qui est en haut ? (What's up?)
Et quand il est américain avec de grandes oreilles, il rajoute " Doc ! ".
Quand un Anglais veut descendre, il grimpe… (To climb down).
I bought some furniture for my new flat but I couldn't get it through the door.
J'achetais quelque garniture pour mon nouveau plancher mais je papouvais l'obtenir à travers la porte.
J'ai acheté des meubles pour mon nouvel appartement , mais je n'ai pas pu les faire passer par la porte.
Quand un Anglais préside un comité, il devient un homme-chaise (Chairman).
Quand un Américain préside un comité, il devient simplement une chaise (Chair). Il y a quelques années, un Américain qui présidait un comité devenait un homme-chaise (Chairman) et une Américaine, une femme-chaise (Chairwoman), mais distinguer les sexes est vu comme de la discrimination, aux États-Unis. Notez qu'il y a eu un stade intermédiaire dans cette évolution, la personne-chaise (Chairperson), mais il est disparu.
Mes voyages en avion m'ont appris que l'anglais (la langue) mélange les torchons et les serviettes : serviette de table, essuie-mains, c'est toujours towel !
Un mot français, soit dit en passant : toele, que nous écrivons toile.
L'anglais (la langue) mélange les torchons et les serviettes.
Ce sont surtout les francophones qui les mélangent. J'entends par là qu'il y a une très grande variabilité d'une région francophone à l'autre dans le domaine des torchons et des serviettes. Je tique toujours (pendant une fractionn de seconde) lorsque j'entends dire un Français qu'il essuie sa vaisselle avec un torchon; dans ma région d'origine (le Borinage, dans le Hainaut belge), un torchon est une serpillière. En Belgique, le mot 'serviette' est réservé au bout de tissu dont on se sert pour s'éponger la bouche pendant les repas. Pour les autres usages, nous avons les essuie-mains, essuie-vaisselle, ou tout simplement les essuis.
towel: un mot français, soit dit en passant : toele, que nous écrivons toile.
Le mot toile viendrait du latin texere. C'est le mot touaille qui a une origine commune avec l'anglais towel, du moins d'après le Robert. Le Webster fait dériver le mot anglais directement du français.
Cette discussion réjouirait Lewis Carroll, me semble-t-il...
Vous vous souvenez du passage où le chat de Chester démontre à Alice que les chiens sont fous, car ils grognent quand ils sont mécontents, et remuent la queue quand ils sont joyeux. Les chats, qui ne sont pas fous, eux, grognent (ronronnent) quand ils sont heureux, et battent de la queue quand ils sont mécontents...
Ayant fait sauter la seule et malheureuse désinence de l'indicatif présent qui lui restait, l'anglais prétend s'être construit un subjonctif présent !
Indicatif présent
I COME
YOU COME
he/she/it COMEs
we COME
YOU COME
THEY/THEY COME
Subjonctif présent
I COME
YOU COME
he/she/it COME
we COME
YOU COME
THEY/THEY COME
L'anglais, au delà de sa prétendue richesse linguistique, semble bien pauvre en conjugaison...
Antonin
Morale : Comme quoi, personne n'est parfait
L'anglais utilise deux verbes avec une floppée d'additifs pour exprimer des milliers de choses : to set et to get.
Un seul suffit au français pour parvenir au même résultat : schtroumpfer.
Une autre caractéristique de la langue anglaise, c'est cette manière puérile de procéder par association d'idées au détriment de la plus élémentaire réalité scientifique. Ainsi, à peu près tout ce qui s'agite dans l'eau est désigné d'office comme un poisson, sans qu'on se soit donné la peine d'imaginer de jolis mots. La rascasse est un devil-fish, la méduse un jelly-fish, le coquillage un shell-fish, la langouste un cray-fish, etc...
D'ailleurs, pendant mon dernier séjour estival en Angleterre, je me suis bien gardé d'aller patauger dans la Manche, de peur d'être harponné comme un appétissant french-fish. Je préférais traîner au bar de l'hôtel, à siroter un petit whisky sur ice-fishes. Avec modération toutefois car cela me donne vite des migraines persistantes, pour lesquelles il ne suffit pas d'un seul cachet de bubble-fish.
Une autre caractéristique de la langue anglaise, c'est cette manière puérile de procéder par association d'idées au détriment de la plus élémentaire réalité scientifique. Ainsi, à peu près tout ce qui s'agite dans l'eau est désigné d'office comme un poisson, sans qu'on se soit donné la peine d'imaginer de jolis mots.
Quelle horreur ! Encore un peu et je vais prendre l'anglais en grippe ...
Et dans la série English is essentially..., voici quelques 'citations' :
« English is essentially bad Dutch with outrageously pronounced French and Latin vocabulary. » « Au fond, l'anglais c'est du mauvais hollandais avec du vocabulaire franco-latin massacré. »
« Au fond, l'anglais c'est du norrois parlé par des malfrats français. »
« Au fond, l'anglais c'est une langue qui se parle la bouche cousue. » ; en Grande-Bretagne peut-être, mais pas aux États-Unis !
« Au fond, l'anglais c'est une langue qui emploie les voyelles rejetées par les autres langues. »
« English is essentially Low German plus even lower French minus any sense of culture. » « Au fond, l'anglais c'est du bas-allemand rehaussé de sous-français dépourvu de toute trace de culture. »
« Au fond, l'anglais c'est un dialecte français. »
« Au fond, l'anglais provient de ce que des Normands ont tenté de lever des Saxonnes. »
« Au fond, l'anglais est une forme d'ancien français inventée par un type qui ne parlait qu'en vieux-saxon et ne lisait qu'en latin . »
« Au fond, l'anglais c'est la langue que personne ne parle en France. »
« Au fond, l'anglais c'est du français converti en ASCII 7-bit. »
« Au fond, l'anglais est une catin. »
« Au fond, l'anglais est un idiome germanique occidental qui fait des efforts méritoires pour ressembler à du roman. »
« Au fond, toutes les langues sont de l'anglais d'après la linguistique générative. »
« Au fond, l'anglais c'est du plattdeutsch parlé par un Frison voulant se faire passer pour un Français. »
« Inglish iz issenshali a langwidje dhat, wen rittun fonetkli, iz ilejibul tu netiv spikerz. »
« Au fond, l'anglais est l'équivalent linguistique du travesti. »
Le reste sur : http://mercury.ccil.org/~cowan/essential.html#English.
"Parlez a francais a Paris et les gens vous regarderont en levant les sourcils. Que d'efforts en vain pour tenter de faire comprendre a ces abrutis leur propre langue..."
Mark Twain
tres librement cite de memoire...
Saviez-vous que le mot anglais "near" peut avoir plus de 20 traductions françaises ( près, auprès, proche, etc.) ?
« Inglish iz issenshali a langwidje dhat, wen rittun fonetkli, iz ilejibul tu netiv spikerz. »
On purè dir la mèm choz dy frãsè noté fonétikmã.
Alors que le Français se dit «mouillé jusqu'aux os » il est curieux que l'Anglais érige en expression le fait d'être « mouillé jusqu'à la peau » ce qui me semble plutôt courant dans un pays où il fait un tel temps de chien que, d'ailleurs, il en pleut.
I am wet to the skin
It rains cats and dogs
A propos de ce qui tombe du ciel : même en parlant de ce qui n'arrivera jamais, je préfère évoquer la morsure d'une gallinacée que l'éventuelle et épouvantable souillure du guano de suidé !:rolleyes:
When pigs have wings...
Les Anglais disent aussi : Once bitten, twice shy ! (la première fois mordu, la deuxième fois honteux). C'est pourquoi l'autre côté de la Manche n'aurait jamais pu voir apparaître le génie d'un La Fontaine. Pour un corbeau mordu par un renard, il n'y a pas de deuxième fois.
Ils vont jusqu'à nous narguer en détournant nos propres proverbes pour mieux nous faire sentir la faiblesse de notre musique populaire : A Rolling Stone gathers no moss !
C'est pousser un peu loin l'auto-satisfaccheun !:/
Et pingres comme ils sont, ils gardent l'argent du beurre et achètent de la margarine ! La preuve : ils en ont déjà fait un gâteau !
You can't have your cake and eat it...
Et quand nous menons quelqu'un par le bout du nez, eux se permettent des privautés. (To twist somedy around your little finger)
D'ailleurs, même si au contraire nous lui « passons de la pommade », eux continuent dans le même registre, et nous rejouent le Dernier Tango à Paris : to butter somebody up (beurrer quelqu'un).
Sauf que, à tous les coups, c'est encore de la margarine...:lol:
It rains cats and dogs : Il pleut des chats et des chiens ??? Mais que fait la SPA anglaise pour faire cesser cela !!!
Antonin
Sauf que, à tous les coups, c'est encore de la margarine...
Utiliser de la margarine, that's the way the cookie crumbles !
Nous mangeons les pissenlits par la racine pendant qu'eux ils font pousser les marguerites vers le haut (to push up daisies)...
On voit bien qu'ils n'ont pas connu Racine !
Antonin
Quand sa femme part en voyage, un anglais dit : "je te manque" (I miss you).
Quel égocentrisme démesuré !
Grossière erreur !!!! Le verbe "to miss" se construit "normalement", c'est à dire avec un COD, un accusatif, "you" est donc la chose à laquelle l'action du verbe s'applique.
"manquer" en français n'appelle pas un accusatif mais un datif !
Autrement dit : "to miss" exprime le sentiment du sujet, alors que "manquer" exprime l'absence du sujet. Forcément, le sujet n'est pas la même personne dans les deux langues !
Quand un Anglais préside un comité, il devient un homme-chaise (Chairman).
Quand un Américain préside un comité, il devient simplement une chaise (Chair). Il y a quelques années, un Américain qui présidait un comité devenait un homme-chaise (Chairman) et une Américaine, une femme-chaise (Chairwoman), mais distinguer les sexes est vu comme de la discrimination, aux États-Unis. Notez qu'il y a eu un stade intermédiaire dans cette évolution, la personne-chaise (Chairperson), mais il est disparu.
Non contents de rouler à gauche, de s’empiffrer d’oeufs, de lard et de marmelade dès le petit déjeuner au lieu de patienter jusqu’au repas de midi, voilà aussi que les Anglais assimilent leurs consonnes dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Là où en français, dans le mot ‘observer’ par exemple, on a pris le parti, vigoureux et franc, de rendre sourde la consonne sonore b, pour l’adapter à sa compagne la consonne s, qui est sourde, les Anglais, eux, font exactement l’inverse, préférant — par un penchant pour tout ce qui est brumeux, indéterminé, amorphe — la mollesse des consonnes voisées, et vous prononcent un glaireux ‘eubzeurve’.
Il y a aussi cette étrange vénération pour un auteur classique dont on affirme que les œuvres ont été écrites par un autre, mais pourraient tout aussi bien avoir été produites par des bataillons de chimpanzés dactylographes.
(La guenon apprivoisée, Le singe d'une nuit d'été, Bonobo et Juliette, Macaque Beth...)
Quand il a terminé, un allemand dit " Je suis fini " : ich bin fertig.
"Ich bin fertig" veut dire plutôt: "Je suis prêt"!!!!
"Ich bin fertig" veut dire plutôt: "Je suis prêt"!!!!
Parfaitement exact, vérification faite: je m'aperçois que j'ai toujours utilisé cette expression à tort, confondant "j'ai terminé (de me préparer) = je suis prêt" avec "j'ai fini (de faire)".
En y regardant de plus près (dans mon dictionnaire), je vois que "j'ai fini de manger" se traduit par "ich habe fertig gegessen".
Pauvre de moi : plus j'apprends, moins je sais !
Piotr :
Parfaitement exact, vérification faite: je m'aperçois que j'ai toujours utilisé cette expression à tort, confondant "j'ai terminé (de me préparer) = je suis prêt" avec "j'ai fini (de faire)".
Les deux interprétations sont possibles:
Ich bin fertig (mit meiner Arbeit): j'ai fini (mon travail), j'en ai terminé.
Ich bin fertig (angezogen, bereit zum Ausgehen): je suis prêt.
Ich bin fertig (mit dem, was ich sagen wollte): j'ai fini de parler.
Vous aviez tout d'abord traduit ich bin fertig par je suis fini; cette interprétation-là aussi est possible: ich bin vollkommen fertig (erschöpft), je suis fini, je suis vanné.
Laissez parler le natif, l'EXPERT !
Torsade, vos connaissances extraordinaires de la langue allemande m'abasourdissent et je consens avec un plaisir dithyrambique !
En y regardant de plus près (dans mon dictionnaire), je vois que "j'ai fini de manger" se traduit par "ich habe fertig gegessen".
La phrase "Ich habe fertig gegessen." n'est pas fautive en principe mais on dit généralement "Ich habe aufgegessen." (verbe aufessen = finir de manger). En ce qui concerne les autres constructions avec "j'ai fini de" + verbe, on préfère en allemand une construction avec "Ich bin fertig mit" + substantif (= littéralement "J'ai fini avec" + substantif)....
Merci à tous deux pour vos précisions. Mais je n'aurai jamais assez de place pour insérer ces précisions entre les lignes de ma grammaire !
(MERCI DE NE PAS DIVULGUER MON ADRESSE MAIL)
Fini les cours d'anglais rébarbatifs et les souffrances liées aux efforts de prononciation contre nature. La découverte qui éclate ici au grand jour est tout bonnement révolutionnaire : l'anglais, bien loin d'être la langue universelle qu'on nous présentait jusqu'alors. L'anglais, la langue de Shakespeare, n'est rien d'autre que du français mal prononcé !
La preuve...
Ail ou radis? Are you ready? Etes-vous prêt?
Saintes salopes - Thanks a lot - Merci beaucoup
Debile - The bill - L'addition
Mords mon nez - More money - Plus d'argent
On le donne a ces connes - Hold on a second - Ne quittez pas un instant
Toute ta queue traine - To take a train - Prendre le train
Qu'on gratte tous les jeunes! - Congratulations! - Félicitations !
Marie qui se masse - Merry Christmas - Joyeux Noël
Oui Arlette - We are late - Nous sommes en retard
Mais dine Franz - Made in France - Fabriqué en France
Il se pique Germaine - He speaks German - Il parle allemand
Ahmed a l'goût de tripes - I made a good trip - J'ai fait un bon voyage
Youssef vole ma femme au lit - You saved all my family - Tu as sauvé toute ma famille
Sale teint de pepere - Salt and pepper - Le sel et le poivre
Six tonnes de chair - Sit on the chair - Asseyez-vous sur la chaise
Dix nourrices raidies - Dinner is ready - Le dîner est prêt
Beaune-Toulouse - Born to lose - Né pour perdre
Les slips tout gais serrent - Let's sleep together - Dormons ensemble
Guy vomit sous mon nez - Give me some money - Donne-moi un peu d'argent
Ame coquine - I'm cooking - Je cuisine
Délicate et saine - Delicatessen - Epicerie fine
Deux bouts de chair - The butcher - Le boucher
Varices de grosseur - Where is the grocer? - Où est l'épicier?
C'est que çà pèle - Sex appeal - Attirance sexuelle
Ma queue perd son alcool - Make a personal call - Passer un coup de fil personnel
(Extrait de " Ail ou Radis? ", Editions Michel Lafon, Paris - 1996)
De toute façon, l'anglais n'est pas une langue, c'est un dialecte.:cool:
D'ailleurs, ils ont un vocabulaire de vase assez faible, mais ils l'agrémentent en fonction de leurs besoins : easy peut donner easyless, easyness... suivant les nécessités.
L'essentiel est de se faire comprendre, disent les Rosbifs. Du coup, comme quand un Français utilise un vocabulaire inadapté sous le même prétexte, on ne les comprend pas toujours.
Le pire est encore le texte en rosbif écrit par un non-rosbifophone qui applique ce principe de facilité, agrémenté d'une grammaire approximative. Là, ça devient du charabia.:mad:
Pire que le petit-nègre de jadis.
Chers amis,
Est-ce que l'intérêt pour la langue française doit nécessairement entraîner le mépris et le ridicule jetés sur la langue anglaise ?
Je suis navré par ce que je lis dans cette rubrique. Si on y trouve quelques plaisanteries pas très fines mais relativement inoffensives, il y a aussi de fort déplaisants dérapages. Toutes les binettes du monde n'en retireront pas le mauvais goût.
L'anglais utilise deux verbes avec une floppée d'additifs pour exprimer des milliers de choses : to set et to get.
Un seul suffit au français pour parvenir au même résultat : schtroumpfer.
llolllll
bien dit !!!
Chers amis,
Est-ce que l'intérêt pour la langue française doit nécessairement entraîner le mépris et le ridicule jetés sur la langue anglaise ?
Je suis navré par ce que je lis dans cette rubrique. Si on y trouve quelques plaisanteries pas très fines mais relativement inoffensives, il y a aussi de fort déplaisants dérapages. Toutes les binettes du monde n'en retireront pas le mauvais goût.
Mais tout ça, c'estde l'humour, voyons ! Je n'y vois pas la moindre pincée d'agressivité ou d'hostilité, ni même de dérapages, envers la langue anglaise dans tout ce qui a été dit sur ce fil. On ne peut d'ailleurs pas (et on ne devrait pas) montrer de l'hostilité envers une langue. C'est contre la politique et les pressions pour en faire la langue totale qu'on peut, et devrait protester, c'est tout.
Permettez-moi de me mêler à votre conversation, moi dont la langue maternelle n'est ni le français ni l'anglais !
Que diriez-vous de modifier légèrement le titre de ce sujet, peut-être en "Bizarreries de langues", ou même "Bizarreries des langues" suppposant que l'on prétende aller à la chasse des bizarreries de toutes les langues Alors, votre* humour ne serait plus trop ciblé sur la langue de Shakespear, et son charme serait distribué d'une façon plus ou moins proportionnée à d'autres langues. Ainsi, votre* humour risquerait moins d'être pris pour de la moquerie... quoique la frontière entre ces deux choses reste toujours très ténue. (* ou "notre" si vous m'adoptez)
Amicalement à tous
Piere Enckell a raison évidemment. Moi-même, je me suis laissé aller à une plaisanterie pas très fine, dont j'espère qu'elle ne sera pas mal prise. Les plaisanteries de Pablito étaient d'une qualité bien supérieure!
Pablito :
L'anglais utilise deux verbes avec une floppée d'additifs pour exprimer des milliers de choses : to set et to get.
C'est exact, et on peut regretter que ce système n'existe pas (ou plus), en tout cas très peu, en français actuel. L'adjonction de ce type de particules à un verbe permet d'en démultiplier les significations, et ce de manière très concrète et expressive. Cette remarque vaut d'ailleurs pour toutes les langues romanes par rapport aux langues germaniques. La langue allemande est sur ce plan d'une très grande richesse, bien davantage encore que l'anglais: elle possède une foule de ces particules verbales, dont plusieurs sont inconnues en anglais (empor-, zer-, le magique um-,...), et qui compte aussi toute une série de particules composées (hinein-, heraus-, durcheinander-, etc.). Aussi l'allemand n'a-t-il eu aucune peine à trouver d'excellents équivalents pour download et upload, resp. herunterladen et hochladen.
Aussi l'allemand n'a-t-il eu aucune peine à trouver d'excellents équivalents pour download et upload, resp. herunterladen et hochladen.
Comment dit-on to upload en français ? Je connais l'équivalent du verbe to download (télécharger) mais upload... ?
Andreas :
Comment dit-on to upload en français ?
Téléverser et téléversement. Même si ces termes sont utilisés de plus en plus (téléversement fait tout de même 125.000 occurrences dans Google), on peut craindre légitimement qu'ils ne soient pas compris de tous. Dans ce cas, chercher une périphrase du type mettre sur le serveur, envoyer sur le serveur, placer sur le site, enregistrer dans la base de données, etc., suivant la situation. Sinon, se résigner à dire uploader.
L'ennui avec télécharger, c'est que ce terme n'indique pas le sens dans lequel s'effectue le transfert de fichier, et peut donc vouloir dire aussi bien download que upload. Il est vrai que dans la grande majorité des cas, il n'est pas nécessaire ce préciser ce sens, et le terme convient alors parfaitement. Si on a besoin d'indiquer sans ambiguïté qu'il s'agit de download, on peut aussi employer le terme (un peu lourd) de télédécharger.
Voir également :
http://www.olf.gouv.qc.ca/ressources/bi … 75523.html
D'après ce que je lis, «télécharger» s'est très nettement spécialisé dans le sens de «rapatrier» (l'équivoque a disparu), et c'est assurément le mot le plus usuel pour dire qu'on récupère un fichier ; pour l'upload, on «envoie» le fichier. «uploader» et «downloader» existent aussi.
L'anglais utilise deux verbes avec une floppée d'additifs pour exprimer des milliers de choses : to set et to get.
Et c'est un vrai cauchemar pour en retenir le sens... Si ces particules étaient dotées d'un sens invariable et le résultat de cette adjonction obéissait à une logique, le principe n'est pas du tout mauvais. En russe, l'utilisation des affixes est très large. Par contre, les dérivés obtenus en anglais sont tellement idiomatiques qu'il faut, comme d'hab, faire travailler sa mémoire plutôt que son raisonnement (qui devinerait que "make up" signifie, entre autres, "maquillage", sans l'avoir appris au préalable?..)
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