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forum abclf » Écriture et langue française » Commentaire comparé

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1 Dernière modification par dragonaruto43 (05-11-2018 21:48:31)

Sujet : Commentaire comparé

Bonjour je suis un eleve en terminal S et je sais pas comment commencer mon commentaire comparé je ne vois pas de lien entre les deux auteurs j'aurais besoin d'un coup de pouce au niveau de l'introduction svp il sagit de deux textes :
1 e texte:
Mon cas n'est pas unique : j'ai peur de mourrir et je suis navrée d'être au monde . Je n'ai pas travaillé, je n'ai pas etudié, j'ai pleuré , j'ai crié. Les larmes et les cris m'ont pris beaucoup de temps . La torture du temps perdu dès que j'y refflechis . Je ne peux pas réfléchir longtemps mais je peux me complaire sur une feuille de salade fanée où je n'ai que des regrets à remâcher . Le passé ne nourrit pas . Je m'en irai comme je suis arrivée . Intacte, chargée de mes défauts qui m'ont torturée. J'aurais voulu naître statue . Les vertus , les qualités , le courage , la meditation, la culture , bras croisés , je me suis brisée a ces mots-là.
La batarde 1964 violette leduc
2 e texte:
On dit de l'enfance que c'est le temps le plus heureux d'une existence. En est-il toujours ainsi? Non. Peu nombreux ceux dont l'enfance est heureuse. L'idéalisation de l'enfance a ses lettres d'origine dans la vieille littérature des privilégiés. Une enfance assurée de tout et, avec surcroît, une enfance sans nuage dans les familles héréditairement riches et instruites, toute de caresses et de jeux, restait dans la mémoire comme une clairière inondée de soleil à l'orée du chemin de la vie. Les grands seigneurs en littérature ou les plébéiens qui chantèrent les grands seigneurs ont magnifié cette idée de l'enfance toute pénétrée d'esprit aristocratique. L'immense majorité des gens, si seulement ils jettent un coup d'oeil en arrière, aperçoivent au contraire une enfance sombre, mal nourrie, asservie. La vie porte ses coups sur les faibles, et qui donc est plus faible que les enfants?...
Ma vie 1930 Léon trotsky

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