glop a écrit:Je vois qu’il vous tient à cœur d’absoudre l’usage du verbe soigner de toute ambiguïté...
Enfin... pour ce qui me concerne, je souhaitais simplement contester le diagnostic d'entorse prononcé un peu trop rapidement (à mon goût) relativement à une logique qui, malgré son âge et malgré les on-dit d'aucuns sur ce forum, se porte à merveille.
Et puis... il y avait aussi l'attrait de... votre whisky!
glop a écrit:...mais accordez moi tout de même qu’une infirmière qui soigne un malade l’aide aussi à combattre la maladie.
Il serait difficile d’associer dans une même phrase « soigner le malade » et « soigner la maladie »....
Je vous accorderai avec plaisir tout ce que vous voudrez. Il s'agit de votre fil après tout.
Indépendamment de cela, oui! évidemment, je n'associerais pas non plus les deux dans la même phrase mais pour une raison différente :
Pour moi, ces deux formules n'admettent pas le même sujet (de la phrase).
Je crois que vous avez deux types d'individus. Ceux qui se préoccupent du malade et ceux qui se préoccupent de la maladie.
Sauf, peut-être en psychiatrie (je n'y connais rien), je ne connais aucun domaine scientifique où il est possible de prêter attention à la fois sur le sujet (de l'expérience) et sur l'objet (de l'expérience).
Et ce pour la raison que, pour se préoccuper de l'un, il faut pouvoir faire abstraction de l'autre.
Considérez-donc la première fonction du stéthoscope!
Vous aurez donc d'une part des personnels de santé qui prennent soin du malade et d'autres, différents, qui prennent soin de sa maladie.
glop a écrit:...soignera-t-on la maladie en offrant à ce cher patient la locomotive qui manque à sa collection.
Heu... pour la locomotive... je sais pas... mais... à propos... pour votre whisky... je dis pas non!
Non sunt multiplicanda entia sine necessitate!