Ylou a écrit:J’ai très mal vécu votre départ à la dérobée, très mal. Là encore, je ne sais qui de l’orgueil ou du gras du cœur, abruti, du gras du cœur a le plus morflé, mais je suis resté longtemps dans l’état que je vous décrivais au début de cette lettre.
L'abruti en question étant cet ami qui lui a faussé compagnie...
Je ne fais évidemment que spéculer mais je ne partage pas votre lecture.
Pour moi, la parenthèse reflète un a parete du locuteur qui se traite lui-même d'abruti pour avoir écrit gras au lieu de cœur.
Le locuteur me semble affecté par la mort de son ami à double titre.
- Sa fierté est manifestement atteinte (peut-être était-il son médecin et lui a prescrit un remède fatal ou peut-être encore était-il à l'origine d'un repas trop copieux et des suites duquel son défuncta.)
- Sa joie de vivre aussi.
Peut-être encore le locuteur et son ami se retrouvaient-ils potes de bombances diverses, c'est donc "le gras" qui les rapprochait au premier chef, peut-être plus que le cœur mais... le coeur quand même par conséquent.
Mais bon... encore une fois, faute d'extrait plus large, je ne fais que spéculer.
Non sunt multiplicanda entia sine necessitate!