Re : Jouons avec nos gallicismes.
À près de 80 ans, la vieille dame amateur de gallicismes voulut voir l'effet produit en mettant l'expression "au pied levé" au pluriel.
Résultat : un col du fémur pété.
N.B. Illustration non disponible.
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À près de 80 ans, la vieille dame amateur de gallicismes voulut voir l'effet produit en mettant l'expression "au pied levé" au pluriel.
Résultat : un col du fémur pété.
N.B. Illustration non disponible.
Nous ne manquerons pas de lever le coude pour fêter ton rétablissement prochain.
Hihihi !!!
Je ne suis qu'épisodiquement ce fil et arrive à point nommé. Je ne sais pas comment s'appelle le point mais que la vieille dame ne baisse pas les bras quand nous levons le coude.
P.S.: mais si elle ne baisse pas les bras avec les deux pieds levés... Z'êtes sure de pas avoir d'photo ?
Nan. Pas d'photo.
Vous avez essayé de lever les épaules en même temps?
Don Quichotte, sur les ailes de son moulin, avait la tête en l’air et se retrouva bientôt les quatre fers en l’air. Ce qui ne l’empêchait pas d’être tout feu tout flamme, même face contre terre.
Gustave Doré
Vieux croquenot* éventré baillant à s'en décrocher la semelle...
* not or yes ?
Nous en déduirons qu'il est tout à fait possible pour un crocodile de battre la semelle, mais oserait-il prendre le taureau par les cornes ?
http://4.bp.blogspot.com/-TKHnEdgTi4I/U … +lurch.jpg
À mon humble avis, comme on dit par modestie, le crocodile peut toujours s'y essayer, mais au risque que les colossales cornes lui restent en travers de la gorge.
C'est plutôt par les sentiments qu'il conviendrait de prendre la bête.
Mais, ce que j'en dis...
Oh là là! Pour peu qu'il se mette à pleurer, nous ne serions pas sortis de l'auberge....!
Curieux, ce bruit qui se rapproche...on dirait...un bruit de bottes...
Mais pas de quoi s'alarmer ! Ce n'est que la meute de David Kemp, talentueux artiste britannique et as de la récup, créateur de ces chiens sympas comme tout, bien droits dans leurs bottes et sans doute agréablement lèche-bottes à l'occasion !
Je ne sais pas vous, mais moi, ils me bottent, ces chiens.
J’enfilai avec délectation ma robe noire cousue de fil blanc. Cela annonçait la couleur : je prévenais ainsi subtilement que je n’étais pas disposée à maquiller la réalité, à avancer masquée. Voilà pourquoi je n’utilisai aucun maquillage, me présentant à visage découvert.
De toute façon, chère Ylou, avancer masqué est réservé à un certain concombre dont j'ai d'ailleurs été obligée d'interrompre la sieste.
P.S. Vous me voyez confuse d'enconcombrer ce fil avec ça, et, je ne suis pas la seule...
L'espion, celui qui portait normalement le pantalon, pour éviter de prendre une veste, se résolut à tourner casaque. Chapeau !
Reproches :
Est-ce que le concombre masqué dort sur ses deux oreilles ? Auquel cas vu comme elles sont placées, j’aurais bien aimé voir. Dommage que vous l’ayez réveillé, Lakata.
D’autre part, chacun sait qu’un espion est un coureur de jupons et, qu’il soit ou non concombre, n’attrape le plus souvent que des courges. Je ne partage donc pas votre admiration pour cette sorte de personnage, Trevor.
L'espion, celui qui portait normalement le pantalon, pour éviter de prendre une veste, se résolut à tourner casaque. Chapeau !
Rassurez-vous, Ylou, voici la vérité :
L'espion, qui venait du froid, était chaudement vêtu, et s'il tourna bel et bien sa casaque doublée de fourrure pour éviter d'être repéré, ce ne fut que pour la retourner sens dessus dessous et la renfiler prestement, tant le blizzard soufflait...
Autant le dire CARRÉment.
Comment je n’ai pas perdu mon ventre :
On m’a fait courir ventre à terre, me mettre à plat ventre. On m’a tapé sur le ventre et on m’a même marché sur le ventre. Et pourtant, à la fin, je l’ai reconnu mon ventre : je dirai même que j’ai dû passer par l’étape de déception et de découragement que j’appellerai la reconnaissance du ventre.
A tous ces exercices, je n’ai gagné qu’une chose : me prendre pour le nombril du monde.
C'est pas un peu bidon, votre histoire, chère Ylou ?
Il me semblait que l'alarme que j'étais en train de faire poser n'était pas très bien placée.
Si vous aviez vu l'air effaré de l'ouvrier quand je lui suggérai de passer l'alarme à gauche !
Je suppose qu'il avait même la larme à l’œil. C'est vrai que les larmes de croco, ça ne vaut pas cher, et même carrément on les a à l’œil!
Les mésaventures de la vieille dame (suite) :
À force de courir plusieurs gallicismes à la fois, pas étonnant que la vieille dame se soit brûlé les doigts à vouloir tenir la chandelle par les deux bouts !
Pendant que sa femme Praskovia Ossipovna lui servait des oeufs racornis d'avoir trop cuit, Ivan Iakovlévitch pensait à cette extraordinaire rencontre : il était incontestable que son nez l'avait reconnu; il était apparemment très fier d'avoir des pieds car il s'était penché avec affectation pour refaire ostensiblement son lacet droit. Un pied de nez! jamais Ivan Iakovlévitch n'aurait cru en voir un jour!
Ivan Iakovlévitch se demandait avec une sorte d'angoisse si son nez était vêtu d'un manteau ou d'une cape et comme il avait l'impression que son nez se dissimulait sous son vêtement pour rire, il en déduisit que ce devait être une cape.
Pendant ce temps, Praskovia Ossipovna, essayait ses nouvelles chaussures. Quand elle passa le haut-talon rouge orné d'un gros noeud papillon doré, il se dit que vraiment, cela lui faisait un pied de grue. Mais au fond, sa relation avec Praskovia Ossipovna étant ce qu'elle était, cela lui faisait une belle jambe.
Faire un pont d’or sur de l’argent liquide : quel rêve !
Avoir de l’argent liquide comme argent de poche : une gageure !
Blanchir de l’argent avec de l’or noir : de l'alchimie !
Rouler sur l’or avec des espèces sonnantes et trébuchantes c'est un spectacle total !
Connaissez-vous le véritable secret de Polichinelle ? à savoir qu'il a deux bosses, une d'été, et une d'hiver ? *
La belle saison revenue, il roule sa bosse d'hiver dans la naphtaline pour éviter que les mettes s'y mitent et la met dans un tiroir, ce qui est d'ailleurs à l'origine d'une expression très connue, mais qui m'échappe pour l'instant, allez savoir pourquoi...
* En vérité, il en a bien une troisième, mais dont il ne se sert plus depuis longtemps : la bosse des maths...
Un vieux loup de mer connu comme le blanc bien qu’il fût noir buvait un blanc après un petit noir. Bien qu’il fît noir -pas tout à fait, on était entre chien et loup- il prenait le frais sur le pont, mangeant, frais pêché un loup aux pêches*. Mais, et c’était un péché, le chef avait loupé le loup et le vieux loup de mer se consola en bourrant son brûle-gueule..... de loup.
*Recette de loup aux pêches
Plonger les pêches dans une casserole d’eau bouillante et les laisser pocher 2 minutes. Les transférer aussitôt dans un saladier d’eau froide pour arrêter la cuisson. Les peler et les couper en lamelles.
A l’aide d’un couteau bien aiguisé, escaloper les filets de bar en carpaccio. Dresser au fur et à mesure dans une assiette en intercalant le bar et les pêches.
Préparer la marinade : mélanger l’huile d’olive, le vinaigre, le jus de citron vert, le sel et le poivre. Verser sur le carpaccio de bar aux pêches.
Décorer avec des petits bâtonnets de betterave crue et avec de l’aneth ciselé.
Envelopper dans un film alimentaire et mettre au réfrigérateur 2 h environ. Consommer le jour même, bien frais.
Fichtre! il fume comme un lycoperdon hâ-hâ! (saut-de-loup).
Ouiiiiii! (je le connaissais sous le nom de "vesse de loup").
Ou comme le Wolf des Galapagos.
Grâce à vous, Ylou, le moment était enfin venu pour moi de voir le loup, lorsque, contre toute attente, un imbécile cria au loup !
Pfff..pour le coup, tout est à refaire...
P.S. Aucune illustration disponible. Merci de votre compréhension, comme on dit partout.
Le ha-ha (ou hâ-hâ ou saut-de-loup) fut utilisé dès l'Antiquité dans les fortifications afin de retarder les assaillants.
Au XVIe siècle, François Mansart décide de les placer au bout des allées des jardins afin de dégager la vue tout en bloquant le passage. La gouvernante du Grand Dauphin fils de Louis XIV, lorsqu'il était petit, l'empêchait de s'en approcher. Un jour, dans les jardins de Meudon, échappant à sa vigilance, il alla vers le bord du saut de loup et dit en riant : « Ha ha, ce n'est que cela qui doit me faire peur ! » Désormais les courtisans appelèrent les sauts-de-loup des ha-ha1. C'est au XIXe siècle que le mot remplaça définitivement le nom de saut-de-loup.
(Wikipédia ; ha-ha est le terme généralement utilisé en anglais). Il n'est pas exclu que les vesses de loup poussent autour des sauts-de-loup.
Il n'est pas exclu que les vesses de loup poussent autour des sauts-de-loup.
Quant au lycopode ou pied-de-loup, il se pourrait qu'il trouve au fond du hâ-hâ la fraîcheur qu'il affectionne tant.
En Angleterre, on m'a expliqué que le hâ-hâ avait surtout la vertu de tenir les animaux éloignés des pelouses manucurées entourant la demeure.
Donc pour les maniaques de la netteté, un saut-de-loup à l'extérieur, et une tête-de-loup pour l'intérieur....?
Quant à la fraîcheur des sauts-de-loup, elle peut aussi bien attirer des vesses de loup ( il m'a effectivement semblé en voir, à la queue leu leu) que des aconits tue-loup ( ou : herbe au loup, Coqueluchon jaune, Étrangle loup, Herbe au loup, Cape de moine, Tue blaireau, Char de Vénus : Aconitum vulparia ).
Autrefois la Cape de moine à été utilisée pour fabriquer des boulettes de viande empoisonnées afin de détruire Loups et Renards.
On répandait aussi de l’Aconit tue loup sur le corps de charognes qui constituaient des appâts pour anéantir les carnassiers.
Dès les temps préhistoriques on trempait les pointes de flèches dans du suc du Coqueluchon jaune pour empoisonner l’ennemi (les autres espèces du Genre Aconitum étaient aussi utilisées dans le même but…).
Il faut, à l’instar des autres plantes du Genre Aconitum, se méfier de cette grande et majestueuse plante car sa toxicité est connue depuis des lustres. Elle contient toute une série d’alcaloïdes parmi lesquels : la lycanonitine et l’aconitine.
Nocueill.fr
Aconitum vulparia : étrange non?
Je me suis bien dit qu'Ylou viendrait y mettre de la sienne, et ça n'a pas loupé ! Seul nous manque le loup-garou .
Eh bien.. nousallons dire que Yloup c'est moi, et que le loup-garou, c'est... vous!
Avec sa denture carnassière en dents de scie, il ne pouvait que parler pointu et tenir des propos tranchés !
Miam, joli!
En effet, une intervention pleine de... mordant !
Ce type là était laid à faire peur, au point, dit-on, d'effrayer la chronique.
Ariane, je vous prie de m'excuser, mais je me permets de vous signaler une erreur qui aura sans doute échappé à la relecture :
Ce n'est pas la chronique, que ce type aura effrayée, mais la Monique !
D'ailleurs celle-ci m'a informée par message privé que le mec en question, avec sa gueule acérée, en quelque sorte entre chien et loup, lui avait filé une peur bleue qui l'avait fait devenir blanche comme neige. Elle me demandait donc instamment de supprimer mon message 236.
Ce à quoi je me refusai et ajoutai : " Bernique, Monique !"
J'ai justement très récemment suivi une émission sur une chaîne télévision sur les mutilations dentaires chez les pygmées.
Avions-nous jamais vu Ylou montrant les dents ? Eh bien, voilà qui est fait !
Remarquez ce regard incisif.
Oui, mais toutefois sans rancune, qui n'est que la dent de l'amer... (emprunt à Vincent Labbé, verbicruciste de talent)
Oh, j'ai une vieille dent contre lui !
Vieille peut-être, mais encore bonne à remâcher vos griefs, Trevor !
Glop et Lakata.... à ce petit jeu-là avec moi, vous allez vous casser les dents.
Ci-joint quelques beaux et solides spécimens de dents de lion, nettement plus difficiles à bouffer par la racine que leur homographe végétal, ce qui est à la portée de tout un chacun.
Dandelion of course!
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