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P'tit prof a écrit:P.S. arcive.org vous a filé un mickey : c'est ab homine qu'il faut lire !
Oui absolument et merci. Je me trouvais tellement fortuné de trouver une source dans laquelle mon navigateur puisse chercher puis copier/coller que je n'ai même pas relu. My bad!
Ce qui suit n'est pas à prendre en tant que contradiction de ce que vous pouvez dire. Je tiens juste à exprimer autre-chose, dans le respect et l'estime sincère que je porte à votre connaissance du Latin et aux titres que vous portez qui la sanctionnent.
Donc... pour faire court. Vous avez évidemment raison... MAIS :
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P'tit prof a écrit:Que si... quoi ? que servus se relie à servare ?
Heuu... <fonte_de_2>oui!</fonte_de_2>
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P'tit prof a écrit:La façon dont se constituait le cheptel d'esclaves est totalement étrangère à cette question d'étymologie. L'esclavage existait bien avant le temps d'Aurelius Augustinus est se pratiquait partout dans le monde connu de nous.
Oui au sens propre, c'est correct. SAUF que... non!
C'est là qu'est l'os (que je ronge)
Il est, voyez-vous, des gens, dont je suis, qui, sans jamais prétendre à la moindre qualité de latiniste que ce soit, ont appris un peu du latin et ce plus grâce à Saint-Augustin, Saint-Thomas, Guillaume d'Ockham et bien d'autres du genre, que grâce à Cicéron. (sans le moindre jugement de valeur de ma part)
Et pour ces gens-là, voyez-vous, l'enseignement de Saint-Augustin (ou si vous préférez Aurelius Augustinus) est premier.
Donc, oui, l'esclavage, le servus existait avant Augustinus MAIS... PAS... à MA connaissance... puisque... c'est lui qui m'apprend la langue!
Et ce qu'il m'apprend est que :
« Qui enim homo ab homine superatus jure belli potest occidi, quia servatus est, servus est appellatus »
Qui, en matière d'étymologie, fait, pour moi, autorité avant Gaffiot.
Je me permets d'insister ici, sur le sujet particulier de ce fil, pas du tout par volonté d'argumenter hors sujet mais bien parce que je crois que ceci est justement en rapport avec le sujet de ce fil.
J'insiste sur le fait que je crois car, pour la première partie de ce qui va suivre, je ne dispose d'aucune preuve et ne fais que déduire et conjecturer à partir de faits réels.
Je crois donc que c'est d'Argenlieu qui est l'auteur de l'exergue dont il est ici question.
Je ne vais pas ici recopier le CV de l'Amiral, vous le trouverez tout aussi bien sur le premier wiki venu.
Donc... en finale... oui ESN, mon opinion est que "En servant" est bien la traduction appropriée
Et ce... si j'ose dire :
AMDG!
Et donc, oui,
ESN a écrit:"En étant fidèle à la patrie, il remporta la victroire"?
Marche aussi.
(Pour la traduction correcte : cf P'tit prof & Abel Boyer)
PS : Il me semble, mais je n'en rechercherai pas la preuve, que Calvin a utilisé "Ecclesiam servando" dans quelque liste d'actions servant l'Église.
Mais bon... ça... c'était sans doute du latin de messe
EDIT : PFfffff!!! Il est tard et... mon café est loin. Je viens de réaliser que si j'avais tenté de justifier le servus déverbal de servare, je n'ai rien argumenté quant au fait que l'on conserve le participe présent du verbe malgré le glissement de sens du substantif.
Je ne peux dire pour cela que ce n'est que coutume naturelle, en français comme en latin, il n'est qu'à considérer le très lointain rapport de sens qui existe aujourd'hui entre le verbe être et son déverbal et qui n'autorise nullement à considérer l'être en tant que ce qu'il est autrement qu'étant.
Id pour l'ens latin.
hmm... ça va encore jaser... et il faudra que je reponde deux pages : id pour l'ens... scholastique!
Oui j'ai phoutu un h!
Non sunt multiplicanda entia sine necessitate!