Le sujet est bien "Origines du verlan", et rien d'autre. Mais faute d'exemples anciens probants, on peut citer des formes voisines :
Comme quand elles dient, Messire Jan prestez moy vostre grivan, vostre van gri, quatre ou cinq fois de suite ; c’est en fin pour tomber sur vostre grand vit, vit grand. (Estienne Tabourot, Les Bigarrures, Genève, Droz, 1986 [1583], folio 101 recto.)
On y void des Marionnettes,
Des harlequins et des sonnettes […]
Des chats, des rats et des souris,
Des grivans et des vivangris […]. (Charles Coypeau Dassoucy, Les Rimes redoublées, imprimerie Nkgo (sic), sans date (1671), p. 32.)
Et de ces oyseaux si polis,
Il ne manquoit à notre usage,
Que ceux que l’on nomme à Paris
Des Grivans et des Vivangris. (Ibid., p. 155.)
Il s'agit dans le premier exemple de ce qu'on appelle "virelangue" (ha ! virelangue/verlan ? Je croirais plutôt à un hasard.)
L'emploi par Dassoucy montre que cette forme peut devenir autonome.