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Pour ma part, je demande plutôt : A quelle date nous situons-nous ? Quel jour est-ce ?

Je me questionne sur l'usage du "nous sommes" ou "on est".

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Doptik a écrit:

En ce qui concerne le fameux "combientième", j'ai la personnelle impression que ce mot n'existe que grâce aux suites des nombreuses erreurs commisent à son sujet. Car si on considère son éthymologie et la création d'un nom sur base d'un adverbe en y ajoutant un t qui n'a rien à faire là, en plus de sonner illogique et laid, ça ne sonne pas français.

Mon avis est bien sûr subjectif...

Très. Car non seulement combientième est attesté chez les maternels, mais aussi combiendième.

En tout cas éthymologie a toujours autant de succès...

17

Je trouve, dans mes ouvrages de référence :
- marcheant ou marchant,
- roont,
mais glande est un mot féminin.
Pour la troisième ps des verbes en -dre, je trouve les verbes
- ardoir ou ardre -> 3ème ps art
- manoir ou maindre -> maint
- tordre -> tort
- toudre ou tolir -> tout.

16

J'avais l'impression que Doptik blâmait, avec six ans de retard dans le fil, la forme combientième plutôt que la forme quantième.

Alco a écrit:

la conjonction « quand » s'écrivait quant au moyen âge, et il nous en reste une trace dans la liaison avec la voyelle qui suit : quand il vient, quand on veut...

Intéressant. Spontanément, j'aurais plutôt cru que la prononciation du "d" en "t" en liaison était un phénomène général d'assourdissement, similaire d'ailleurs à celui qui fait prononcer le "g" de "sang" en "k".
Cela ne concerne pas seulement "quand" mais aussi, par exemple, "grand" : un grand-T-homme. Vous me direz, on a aussi écrit "grant", où le "t" n'est pas plus étymologique que dans "quant" issu de "quando".
Mais ce "t" se trouvait-il aussi dans tous les autres mots qui peuvent, dans certains cas, faire une liaison en "t" : marchand, allemand, rond, gland, il vend, il attend, il défend, ... ?

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Doptik a écrit:

En ce qui concerne le fameux "combientième", j'ai la personnelle impression que ce mot n'existe que grâce aux suites des nombreuses erreurs commisent à son sujet. Car si on considère son éthymologie et la création d'un nom sur base d'un adverbe en y ajoutant un t qui n'a rien à faire là, en plus de sonner illogique et laid, ça ne sonne pas français.

Mon avis est bien sûr subjectif...

Bien sûr, et un avis ne peut être que subjectif.
Vous semblez ignorer que la conjonction « quand » s'écrivait quant au moyen âge, et il nous en reste une trace dans la liaison avec la voyelle qui suit : quand il vient, quand on veut...

Post scriptum : commis ne se conjugue pas, donc c'est un peu abusif de lui accoler une terminaison verbale. Ensuite, les origines du mot étymologie ne vous autorisent pas à lui imposer un h.

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Claude C a écrit:

En fait, la formule "le quantième sommes-nous aujourd'hui?" est très usitée en Belgique, alors que la forme "le combien sommes-nous aujourd'hui?" est même une formule considérée comme grammaticalement fausse en Belgique. Et je peux vous assurer que vous vous faites reprendre à chaque fois que vous dites "le combien sommes-nous". C'est enseigner à l'école en Belgique et dans les anciennes colonies belge (Congo-Kinshasa, Rwanda, Burundi).

Peut être que comme la formulation "septante" ou "nonante", utilisée en Belgique, et utilisée aussi dans le parler régional lorrain, la formule "le quantième", est aussi usitée en Lorraine ou en Champagne-Ardennes.

Dans la logique belge, "combien" est un adverbe et ne peut être considéré autrement (ce qui est fondamentalement vrai). "Le combien" implique donc un abus de langage et est dès lors considéré comme étant grammaticalement incorrect. Je peux cependant confirmer la prépondérance de la "formule quantième" en Belgique.

En ce qui concerne le fameux "combientième", j'ai la personnelle impression que ce mot n'existe que grâce aux suites des nombreuses erreurs commisent à son sujet. Car si on considère son éthymologie et la création d'un nom sur base d'un adverbe en y ajoutant un t qui n'a rien à faire là, en plus de sonner illogique et laid, ça ne sonne pas français.

Mon avis est bien sûr subjectif...

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-Tiens, en parlant de jour, lequel sommes-nous aujourd'hui ? sera compris, c'est l'essentiel. De même, -Tiens, en parlant de date, laquelle sommes-nous aujourd'hui ? devrait l'être aussi.
Ces formulations me paraissent aussi correctes que «nous sommes mercredi» ou «nous sommes le 12 novembre».

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Est-ce qu'on peut dire "lequel sommes-nous aujourd'hui?" et "laquelle sommes-nous aujourd'hui?" pour le jour et pour la date?

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Le "combientième" est une ânerie (parmi bien d'autres, c'est vrai...), puisqu'il n'y a pas de t à combien...
Le "quantième" est d'origine latine, puisque dans les autres langues latines, "quanto" signifie "combien"... Ceci dit, on dit "o quanto / el cuánto" et non pas "quantésimo / cuantésimo"...
Conclusion : il nous faut dire "le combien sommes nous aujourdh'ui", qui, au passage, est tout à fait satisfaisant.

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En fait, la formule "le quantième sommes-nous aujourd'hui?" est très usitée en Belgique, alors que la forme "le combien sommes-nous aujourd'hui?" est même une formule considérée comme grammaticalement fausse en Belgique. Et je peux vous assurer que vous vous faites reprendre à chaque fois que vous dites "le combien sommes-nous". C'est enseigner à l'école en Belgique et dans les anciennes colonies belge (Congo-Kinshasa, Rwanda, Burundi).

Peut être que comme la formulation "septante" ou "nonante", utilisée en Belgique, et utilisée aussi dans le parler régional lorrain, la formule "le quantième", est aussi usitée en Lorraine ou en Champagne-Ardennes.