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Le forum d'ABC de la langue française

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Revue du sujet (plus récents en tête)

30

Nominé et nommé sont pour moi deux mots ayant différentes significations.

Nominé indique que vous pouvez potentiellement être choisi comme lauréat.

Nommé signifie que vous avez été choisi.

29

Le sens original de nominate est mettre en candidature. Et c'est effectivement ce qui arrive dans le domaine cinématographique.  Comme on l'a dit plus haut, il y aurait moins d'anglicismes si leurs créateurs connaissaient l'anglais. 

Pour les fervents de google  candidat aux Oscars : 682 000 mentions; candidat au César : 282 000

Verbum

28

Pierre Enckell a écrit:

Je ne découvre cette intervention que maintenant. Le TLF cite deux passages du livre de Signoret : pour le participe passé la p. 274, et pour l'emploi substantif la p. 277-278.

Mea culpa. Vous aviez et vous avez raison. La découpe parfaitement identique de la citation accrédite l'hypothèse que le rédacteur du CSA l'a simplement empruntée au TLFi sans le signaler, même si l'on ne peut totalement exclure une recherche indépendante faite sur Google Livres. Il n'y a évidemment pas d'obligation de citer les intermédiaires, si l'on a pris soin de s'assurer indépendamment, à la source, de la correction de la citation, mais c'est plus élégant.

27

DB a écrit:

Pierre Enckell a probablement raison de préciser que la citation qui suit, de S. Signoret est tirée du TLF.

Non, il a tort !
La citation donnée par le CSA est tirée de la page 274 du bouquin, alors que celle du TLFi est tirée des pages 277-278.

Je ne découvre cette intervention que maintenant. Le TLF cite deux passages du livre de Signoret : pour le participe passé la p. 274, et pour l'emploi substantif la p. 277-278.

26

Je ne connaissais pas toute cette histoire, et je vais continuer d'employer « nominé », parce qu'avant de  venir de l'anglais, il vient du latin.
Quant aux anglo-saxons, de toute façon ils nous prennent tout, alors un terme de plus ou de moins ...

25

Le latin a amené à nommé ou à nominé, j'ai donc pensé au grec, et donc à logos et à lego: je fais entre le latin et le grec ni plus ni moins ce que vous recommandez de faire entre le Robert historique et le TLF: on gagne souvent en effet à aller directement à la source. Si je dois m'arrêter au latin à chaque fois que le latin a pris au grec, quand irais-je au grec? Pour le nom aussi, le latin a pris au grec, mais cela saute moins aux yeux.

Pour éligible, je n'ai pas voulu dire qu'on ne le retrouvait pas par le latin, je n'y ai simplement pas pensé, je n'ai pas toujours de dictionnaire latin à portée de main, et il se trouve qu'il m'a sauté aux yeux en pensant au grec, ça ne va pas plus loin.

Pour le mot de francophonie, je vois un problème particulier, d'une part en regard du sens dont il est porteur, qui appelait tout de même à plus de rigueur, d'autant qu'il est certainement sorti de milieux intellectuels, et d'autre part en le mettant à côte de polyglotte et de polyphonie. Me soupçonner pour cela de vouloir révolutionner tout le français, ne serait-ce pas une forme du dogmatisme fui dans quelques messages supra?

24

Me-K a écrit:

je suis juste allé voir du côté du grec, qui m’a amené tout droit à éligible.

Vous voulez sans doute dire "du côté du latin".

francophonie, mot dont l’étymologie est problématique : la voix française ?

Son étymologie n'a absolument rien de problématique. C'est peut-être de la formation que vous voulez parler. Ou alors, si (comme je le soupçonne) vous êtes de ceux pour qui un mot doit avoir strictement le même sens que ses éléments formants dans leur langue d'origine, c'est la langue française tout entière que vous devriez contester.

23

DB a écrit:
Me-K a écrit:
DB a écrit:

Me Capelo est souvent peu rigoureux.

Loin de moi l'idée de supporter Me Capelo

Moi, je peux le supporter, mais je ne le soutiendrais pas !

Je ne suis pas maître, mais je supporte la contradiction.

22

Me-K a écrit:
DB a écrit:

Me Capelo est souvent peu rigoureux.

Loin de moi l'idée de supporter Me Capelo

Moi, je peux le supporter, mais je ne le soutiendrais pas !

21

DB a écrit:

Me Capelo est souvent peu rigoureux.

Loin de moi l'idée de supporter Me Capelo, mais à mon sens il fait juste ce qu'il peut, à l'exemple de son usage du Bon Usage.

Pour nominé, jusqu'ici je n'avais pas été choqué, mais après lecture de tout ce qui précède, je crois que, comme souvent, l'AF n'a pas assez bien "senti" les termes qu'elle à proposés, qu’il s’agisse de sélectionné, ou bien de proposé ou de désigné.

Je ne me suis jamais vu dogmatique, mais je suis juste allé voir du côté du grec, qui m’a amené tout droit à éligible. C’est forcément très subjectif, mais il me semble que éligible aurait eu de meilleures chances.

Pour supporter, je soutiens l’avis de Torsade de Pointe. Oui, il y a des mots qui comportent des sens très contradictoires. C’est fréquent en grec, ça arrive en français : exemple de vaquer, bien que le TLF, si on le suit strictement, résout la difficulté. Pas de problème si la contradiction des sens s’explique par le mot lui-même, par ses usages ou par son histoire. Mais dans supporter, est-ce supportable, je trouve que non, pour les raisons dites par Torsade.
Supporter, dans le sens anglais, me paraît ne pouvoir être toléré que pour le sport, avec peut-être quelques extensions.

En langue, il faut sans doute de l’érudition, du professionnalisme, de l’académisme, mais il faut aussi de la sensibilité et de l’intelligence: sans surprise, parcage n’aura réussi qu’à couronner parking. C’était une notion moderne : « autoparc » n’aurait-il pas eu de meilleures chances ? Et il y avait certainement d’autres possibilités. Dans beaucoup d’autres cas c’est beaucoup plus difficile.

Oui, l’hostilité comme par principe à l’anglais est vaine, elle nous retombe dessus, de même que la crainte de l'anglais, mieux vaut certainement en effet bien apprendre l’anglais - ne pas faire comme moi -, mieux soigner notre rosier-églantier à nous, et éditer de bonnes traductions de tous les ouvrages étrangers dont on ne peut pas se passer.

Autre exemple : on peut voir internet comme une menace pour le français … tout comme une chance historique pour la francophonie*.

*francophonie, mot dont l’étymologie est problématique : la voix française ?

Edit:  Le sens 2a) donné par le TLF à supporter,Tenir, faire tenir dans une position donnée; servir de support à. permet-il d'envisager une extension au soutien sportif? J'ai maintenant un doute, et même si la réponse est positive, il resterait peut-être une question quant à l'opportunité et une question quant à la légitimité de cette solution, soit au total trois questions qui me dépassent.