Aubert a écrit:Ben franchement, zut alors, mais certitudes seraient-elles remises en cause ?
Après une rapide vérification, il s'avère bel et bien que le mot "dilemne" n'existe pas, et que c'est "dilemme" qu'il faut employer ! Mais alors si quelqu'un peut me dire d'où vient cette erreur, apparamment commune, il (ou elle) aura droit à ma considération distinguée ...
L'Office québécois de la langue française explique presque tout sur le sujet
http://66.46.185.79/bdl/gabarit_bdl.asp?id=2494
Dilemne
On utilise parfois à tort dilemne au lieu de dilemme. En effet, la forme dilemne n’existe pas et constitue un barbarisme.
Le nom dilemme vient du grec dilemma, de dis- « deux » et lêmma « argument », soit « argument à deux fins ». En français, le nom dilemme désigne une alternative contenant deux propositions contraires ou contradictoires, comportant toutes deux des inconvénients, et entre lesquelles on doit choisir.
Exemples :
- Il était devant un terrible dilemme : s’il parlait, il trahissait ses amis et s’il se taisait, il se rendait complice d’un crime. (et non : dilemne)
- Elle fait face à un cruel dilemme. (et non : dilemne)
On se gardera donc de remplacer, à l’écrit comme à l’oral, le deuxième m par un n, peut-être par analogie avec le mot indemne.. Notons par ailleurs que cette faute, très fréquente, se trouve même chez de grands auteurs du XIXe siècle.
Un truc simple consiste à se rappeler que dilemme rime avec problème, deux noms qui sont d’ailleurs liés dans leur définition.