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Le forum d'ABC de la langue française

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Revue du sujet (plus récents en tête)

12

Ylou a écrit:

Hi hi hi! Je dirais même plus... cela ne vous regarde pas.



Vous êtes pourtant dissimulée derrière un pseudo. Craignez-vous qu'on vous trouve derrière la musique de cet ''ud'' (= caché des sens).  ?  A chacun son cheminement. Aucun n'est supérieur à un autre, si?   J'ignore qui est Pt'it prof   et ne recherche pas plus son identité que la votre.
Moi je n'ai rien à cacher. Je suis sans doute impudique. Mais c'est moi !

Je n'aurais pas du initier ce fil ainsi. Puis-je vous demander quel livre je pourrais, devrais lire d'après mes propos sur ce forum ?

11

supprimé

10

Hi hi hi! Je dirais même plus... cela ne vous regarde pas.

9

Quels sont les 5 livres qui ont été cruciaux pour votre évolution ?

Cela ne vous regarde pas.

8

chrisor a écrit:
Lévine a écrit:

 


Commence par la seconde, l'Esprit et l'eau.

Après le long silence fumant,
Après le grand silence civil de maints jours tout fumant de rumeurs et de fumées,
Haleine de la terre en culture et ramage des grandes villes dorées,
Soudain l'Esprit de nouveau, soudain le souffle de nouveau,
Soudain le coup sourd au cœur, soudain le mot donné, soudain le souffle de l'Esprit, le rapt sec, soudain la possession de l'Esprit !

[...]

Merci il faut d'abord que je me  procure le livre



Le Nom de Claudel dans La Langue Sacrée se décrypte :  "Dieu ouvre le Sens caché retentissant de la Communion"


Votre extrait est marqué par ''um'' , transformation subtile et volatile qui se répand et par le flux du Souffle.
Actuellement je lis ''éclairs d'éternité d'Eric Edelmann et l'Evangile de Marie de Jean-Yves Leloup

Je viens de découvrir sur le Web une petite suite et je me permets juste quelques majuscules, capitales pour moi.:



          "La mer de toutes les paroles humaines avec  la surface en divers endroits

     Reconnue par un Souffle sous le Brouillard et par l’œil de la matrone Lune !....


(...)
             Je ne veux pas de vos eaux arrangées, moissonnées par le soleil,

              passées au filtre et à l’alambic, distribuées par l’engin des monts,

             Corruptibles, coulantes.

           Vos sources ne sont point des Sources. L’Elément même !

          La matière Première ! C’est la Mère je dis, qu’il me faut !

     Possédons la mer éternelle et salée, la Grande Rose Grise ! Je

             lève un bras vers le Paradis ! je m’avance vers la mer aux entrailles

de raisin !

     Je me suis embarqué pour Toujours ! Je suis comme le vieux marin

     qui ne connaît plus la terre que par ses feux, les systèmes d’étoiles vertes

             ou rouges enseignés par la carte ou le portulan...."


J'ai trouvé un commentaire qui me semble juste sur cet ode.

"Le Poète est un messager de Dieu. Il a soudainement un Pouvoir Sacré qui lui vient de Dieu, qui lui donne toute Transcendance sur l'Humanité. Il devient alors le médiateur entre le sensible et l’intelligible, entre le visible et l'invisible. Le Poète est alors l’Élu."

7

Lévine a écrit:

 


Commence par la seconde, l'Esprit et l'eau.

Après le long silence fumant,
Après le grand silence civil de maints jours tout fumant de rumeurs et de fumées,
Haleine de la terre en culture et ramage des grandes villes dorées,
Soudain l'Esprit de nouveau, soudain le souffle de nouveau,
Soudain le coup sourd au cœur, soudain le mot donné, soudain le souffle de l'Esprit, le rapt sec, soudain la possession de l'Esprit !

[...]

Merci il faut d'abord que je me  procure le livre



Le Nom de Claudel dans La Langue Sacrée se décrypte :  "Dieu ouvre le Sens caché retentissant de la Communion"


Votre extrait est marqué par ''um'' , transformation subtile et volatile qui se répand et par le flux du Souffle.
Actuellement je lis ''éclairs d'éternité d'Eric Edelmann et l'Evangile de Marie de Jean-Yves Leloup

Je viens de découvrir sur le Web une petite suite :



          "La mer de toutes les paroles humaines avec  la surface en divers endroits

     Reconnue par un souffle sous le brouillard et par l’œil de la matrone Lune !....

6

chrisor a écrit:

  Je ne connais pas les cinq grandes odes de Claudel et je vais me les procurer. au plus vite. Merci de votre partage.

Il faut les déclamer, sans perdre le souffle au cours des vers(ets). Il faut parfois les crier, les hurler pour restituer, en tremblant sous l'extase, la voix sublime du Verbe qui se fait chair.

Mais attention, elles sont d'un abord difficile...

Commence par la seconde, l'Esprit et l'eau.

Après le long silence fumant,
Après le grand silence civil de maints jours tout fumant de rumeurs et de fumées,
Haleine de la terre en culture et ramage des grandes villes dorées,
Soudain l'Esprit de nouveau, soudain le souffle de nouveau,
Soudain le coup sourd au cœur, soudain le mot donné, soudain le souffle de l'Esprit, le rapt sec, soudain la possession de l'Esprit !

[...]

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"L'amour est une haute exigence,
Son ambition sans limite
Transforme celui qui aime en élu
Et l'élu répond à l'appel du large."                 
                                                                             Rainer Maria Rlike

4

jacquesvaissier a écrit:

Merci !



Ah jacquesvaissier,  ma nuit n'a pas été perdue  (sourire ). Je commence seulement à vraiment goûter l'instant présent par tous les sens que la Nature ou quelque Dieu nous a tous donnés !

Est-ce que nos lectures importantes pour notre changement de perception du monde en disent plus sur nous qu'une confession?

Je n'ai pas eu suffisamment de temps  à consacrer à la lecture (vous avez constaté que les livres que j'ai cités vont dans le sens du pourquoi des maux et de la résonance des mots). J'espérais que certains ici sauraient, comme vous, me donner envie de lire des ouvrages, voire des auteurs que j'ai délaissés.  Je ne connais pas les cinq grandes odes de Claudel et je vais me les procurer. au plus vite. Merci de votre partage.

3

Merci !

Un petit poème pour tous les amoureux :


L'été perdu

A tes côtés
sur le sable où tant d'étoiles sourient
je dessine ton visage
ne dis rien
prends les couleurs du temps
laisse nos rêves peu à peu devenir pierres
regarde
nous sommes au premier jour du monde
le vent a posé sa main sur toi
tu es belle de ses caresses
ne dis rien surtout
laisse-moi apprendre à t'aimer.


Mon palmarès :

Alcools (Apollinaire)
Bouvard et Pécuchet (Flaubert)
La guerre et la paix (Tolstoï)
L'assommoir (Zola)
Cinq grandes odes (Claudel)