Les mots, comme l'affirme Cratyle de Platon, sont des peintures des choses, ce sont des symboles. Et ce sont des symboles dont l'Âme est la Géométrie avec des unités statiques et dynamiques.
Tibet : et~ig~T soit niveau élevé (ou haut perché) de la Terre
Babel : El~ab~B soit Dieu éloigne le Verbe ou l'intelligence approfondit le Verbe
Oracle : a-cl~or~O soit ouverture de la "lumière'' de la Tête
Miracle : a-cl~ir~M soit ouverture de la réflexion de la Personne
mot : saut de l'onde (vocale) que l'on enregistre par conditionnement pavlovien syllabique dans l'hémisphère gauche.
Parole : tournure prééminente du Progrès/Progression
Les mots tout comme les morphèmes ne sont pas les plus petites unités sémantiques qui sont infra ou sub morphémiques.
Quand on passe de "mut" à "mot", l'inconscient collectif langagier passe simplement du concept de projection/projet de "ut" à celui de saut/ôter de "ot".
A-t-il existé une onomatopée de type "mou mou" comme le signale Pt'it prof à l'origine de mutum? L'un des deux sens inconscients de la lettre t est "couvrir, couverture" et le sens non conscient de mutisme s'explique par ce t de couverture que l'on rencontre dans "se taire, s'est tu ou tacite, étouffer, garotter".
L'interjection "hum" dans l'expression faire "hum hum" indique un silence troublé par une discrète petite toux. Cet "um" est présent dans murmure (ur~um~ur~m) et est expulsé sous forme humide dans "atchoum" ou en écoulement dans la rhinorrhée du rhume.
La parole est d'argent, le silence est lumière (or = lumière)!