Mise à jour du forum (mars 2016)
Le programme du forum a été mis à jour. Et rien ne semble cassé.
Répondre
Répondre
Rédigez et envoyez votre nouvelle réponse
Vous pouvez utiliser : BBCode Images Binettes
Tous le champs doivent être remplis avant d’envoyer ce formulaire, ou alors vous avez utilisé la fonction copier/coller qui n'est pas supportée par l'éditer de texte.
Revue du sujet (plus récents en tête)
pavillon et papillon sont tous deux dérivés de papilionem.
La forme la plus ancienne est pavillon (ou paveillon), avec les sens principaux de 1° "papillon" 2° "tente conique", par ressemblance des deux pans de l'ouverture aux ailes de l'insecte (il en est souvent question dans le Lancelot en prose et chez CdT) 3° "tonnelle".
Un siècle plus tard, au XIIIème, apparaît la forme papillon, pour désigner l'insecte, une fois le mot pavillon spécialisé dans le sens 2°. Ce n'est pas nécessairement un calque savant, plutôt une "formation expressive" (Baumgartner/Ménard) rapprochant opportunément le mot de l'étymon latin.
Oui, mais l'explication vaut pour le verbe séduire, or vous avez cité des noms.
On ne peut tirer argument du fait que le verbe séduire soit une réfection tardive sur seducere (l'AF ayant souduire < subducere), et qu'il y ait eu par conséquent croisement sémantique entre les étymons pour conclure que les dérivés des deux verbes sont des doublets.
Regardez les 3 dernières lignes de :
https://www.cnrtl.fr/etymologie/seduire
Vous comprendrez pourquoi j’ai été séduit. 
Non, et pour deux raisons :
1° Ni séduction ni subduction ne peuvent descendre directement du verbe subducere : d'où viendrait le -tion ?
2° "séduction" vient du lat. seductio (dans son sens ecclésiastique), dérivé lui-même de seducere, alors que "subduction" a été calqué sur subductio, qui dérive de subducere.
Séduction, subduction (géologie)
< lat. subducere
Une nouvele page pour le site :
http://lesdoubletsenfrancais.utiliweb.fr/page63.html
Ainsi les statistiques principales seront toujours à jour (les stats détaillées, entre autres par langue de l'étymon, sont encore en gésine). Nous en sommes aujourd'hui (20 juin 2019) à 1657 composants de séries de doublets (attention, un même mot sera compté autant de fois que de séries dont il fait partie) et à 1119 "vrais" doublets. Pas mal, mais la série est très loin d'être close.
Des doigts et des dés à coudre.
▀ ► dé (2) (latin digitale neutre substantivé de digitalis) / ○ digital (1), ○ digital (2) (latin digitalis)
1 – latin – ancien français (deel ca 1200)
2 – latin – français moderne (1732)
3 – latin – moyen anglais (milieu XVe) – français moderne (1961)
▀ ► digit (latin digitus) / *○ doigt(latin digitus, l'orthographe actuelle est due à une réfection étymologique du XVIe siècle)
1 – latin – moyen anglais (fin XIVe)
2 – latin – latin populaire *dita, pluriel neutre de *ditus – ancien français deie (ca 1100), doi (XIIe)
▀ digital (1) et (2) cf. dé (2)
▀ doigt cf. digit
Abel Boyer a écrit:On y sent plutôt une réfection à la française, sur le verbe vaincre.
Une dérivation à partir du radical du pluriel du présent de l'indicatif du verbe. Comme serveur, connaisseur, preneur, etc.
Ça m'étonnerait fort que vainqueur descende en droite ligne de victor. On y sent plutôt une réfection à la française, sur le verbe vaincre.
Généré en 0,072 secondes, 54 requêtes exécutées