Je ne vais certes rien inventer. Je veux seulement apprendre ce que je ne sais pas ou mal.
Et effectivement ce n'est pas toujours une question d'évolution phonologique.
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forum abclf » Histoire de la langue française » évolution du latin classique au français de 14 verbes » Répondre
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Je ne vais certes rien inventer. Je veux seulement apprendre ce que je ne sais pas ou mal.
Et effectivement ce n'est pas toujours une question d'évolution phonologique.
J'ai trouvé un doc détaillée sur la phonologie historique du français, je vais l'éplucher.
Il me semble que cette « évolution du latin classique au français de 14 verbes » sera presque toujours une question d'évolution phonologique. Ne risquez-vous pas de réinventer la roue ?
ll me semble avoir écrit que je mettais la forme en latin classique et, éventuellement, en bas-latin.
Autrement dit, vous prenez le départ avec le latin tardif. Oubliez donc les formes classiques, vous gagnerez du temps.
ll me semble avoir écrit que je mettais la forme en latin classique et, éventuellement, en bas-latin.
J'ai trouvé un doc détaillée sur la phonologie historique du français, je vais l'éplucher. Pour les migrations de formes, votre apport sera bienvenu.
Le latin classique ne connait que l'infinitif velle.
Par analogie, volere est tentant (et les potaches ne s'en privent pas...), mais cette forme de latin tardif ne peut prendre le départ avec les formes classiques.
naitre: nascere
En latin classique, l'infinitif de ce verbe déponent est nasci.
Nascor
nasceris
nascitur
nascimur
nascimini
nascuntur.
En latin tardif les déponents ont migré vers des formes actives, mais là encore, on ne peut aligner ces formes tardives sur les formes classiques, en saine diachronie.
Pour pascere, le participe passé étant pastum, on peut penser à une corruption dès le bas-latin ?
J'ai l'impressiom que non. Il suffit de comparer à l'italien moderne. Ou alors d'un bas-latin qui n'est pas de la botte. Tenere est resté tenere et non tenire.
dipingere
giungere
prendere
tenere
venire
assolvere
volere
valere
le molere latin est macinare en italien moderne qui vient du bas-latin macchinare
cucire
crescere
conoscere
nascere
pascere
Pour ce qui est de la diphtongaison, c'est un fait que connaissent d'autres verbes
Effectivement. J'ai trouvé des descriptions qui lient le phénomène aux palatales j et ɲ mais ce n'est pas encore clair.
Voir ICI par exemple.
Pour pascere, le participe passé étant pastum, on peut penser à une corruption dès le bas-latin ?
Pour ce qui est de la diphtongaison, c'est un fait que connaissent d'autres verbes :
amo -> j'aime
nascor -> je nais (avec, là aussi, le t du participe natum qui se retrouve peut-être dans naistre)
facio -> je fais
Fil dérivé du deuxième fil sur le système verbal. Je voudrais comprendre comment les verbes à 2 ou 3 pivots ont évolué du latin au français, je vais me préoccuper de l'infinitif, des présents et des futurs.
Pour commencer, je me contente de trouver leur forme en latin claissique et éventuellement en latin tardif. Je me base sur le TLFi et mets en gras les pivots qui semblent être arrivés en français moderne.
peindre : pingere
joindre : jungere
prendre : prehendere / prendere
tenir : tenere / tenire
venir : venire
absoudre : absolvere
vouloir : velle / volere
valoir : valere
moudre : molere
coudre : consuere / cosere
croitre : crescere
connaitre: cognoscere
naitre: nascere
(re)paitre: (re)pascere
je me suis trouvé un conjugueur en latin : http://latin.cactus2000.de/index.fr.php
Je commence avec le présent de pascere
pāscō
pāscis
pāscit
pāscimus
pāscitis
pāscunt
D'après wikipédia vers 1050, nous en étions à paistre. Nous avons toujours le s mais le t est arrivé.
Et nous avons alors
pais
pais
paist - peist - pest - peit
paissons - peissum
--
paissent - peissent - pessent
(Tiré du Tableaux de conjugaison de l'ancien français, Machio Okada et Hitoshi Ogurisu, 2007-2012 pour lequel toutes les formes rencontrées ont été relevées.)
À suivre... Comment est apparu le t à l'infinitif, pourquoi la diphtongaison en ai.
Je vais traiter ces 14 verbes un à un, si quelqu''un a son grain de sel à apporter, bienvenue
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