PÉTRIN, subst. masc.
B. Au fig., fam. Situation difficile, embarrassante, pénible. Être dans un horrible pétrin ; être dans le pétrin jusqu'au cou ; fourrer qqn dans un beau pétrin. Il voudrait filer maintenant après qu'il nous a tous mis dans le pétrin. Il ne partira pas ! (ROLLAND, J.-Chr., Révolte, 1907, p. 620). La belle-fille Henrouille (...) était venue le trouver au presbytère même, peu de temps après l'attentat pour qu'il les tire du sale pétrin où ils venaient de se fourrer (CÉLINE, Voyage, 1932, p. 419). Un joli pétrin qu'ils nous préparent ! Tout foutre par terre, pour tout recommencer, comme font les gosses qui jouent aux cubes (MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 193).
Étymol. et Hist.b) fig. 1790 dans le pétrain (L'Ami des soldats, p. 3 ds QUEM. DDL t.19). (tlfi:pétrin)
- pétrin (dans le -) loc. adv. non conv. ÉVÉN. "fig." - FEW (8, 602b), R, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1798, Acad. ; DELF, fin 18e ; L, DG, ø d. Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
- 1790 - «[...] dans un moment où l'on pousse la barbarie active, inventive, perfide et coercitive, jusqu'à les foutre sans rémission dans le pétrain noir comme le cul du diable.» [Lemaire], L'Ami des soldats, 3 (Impr. de Chalon) - P.E. (bhvf:pétrin)
- 8739.jpg Δ ... 126,735 bytes ... 2012-09-19 15:13