REPIQUER, verbe
II. Empl. trans. indir., pop. Repiquer à (faire) qqc., repiquer au truc. Recommencer, revenir, se remettre à (faire) quelque chose. Demain, tu n'y couperas pas. Faudra faire ton sac comme les camarades et repiquer à la corvée (COURTELINE, Gaîtés esc., Nouv. malade, 1885, p. 196). Houten (...) repiqua au truc: « Vous savez, dit-il, qu'aucune animosité ne règne chez ces messieurs à l'égard des affaires françaises (...) » (ARAGON, Beaux quart., 1936, p. 406).
[Sans compl. introd. par à] Le public en délire rappelle quatre fois sa Lili [la cantatrice, après qu'elle eut chanté, à l'un des concerts du Cirque d'Été, le Roi des aulnes] (...) et la force à repiquer (WILLY, Entre deux airs, 1895, p. 248). L'évasion du fils Loménie, qui avait dû repiquer dans la Légion (ARAGON, Beaux quart., 1936, p. 237).
Étymol. et Hist. B. Verbe trans. indir. 1. 1846 « recommencer » (P. D'ANGLEMONT ds LARCHEY, Excentr. lang., 1865, p. 282); 2. 1851 part. prés. « retourner, revenir à quelque chose » (MURGER, Scènes vie boh., p. 11); 3. 1889 « se rengager » (FRANCE, L'Homme qui tue ds FRANCE 1907); 4. 1881 repiquer au truc (RIGAUD, Dict. arg. mod., p. 377).
TRUC1, subst. masc.
II. A. Fam.
Repiquer au truc. Recommencer, récidiver (d'apr. RIGAUD, Dict. arg. mod., 1881, p. 377). (TLFi) /]