b) Pop. et fam.
(Aux frais de) la princesse. Sans payer soi-même, (aux frais de) l'administration, l'état, l'entreprise (dans laquelle on travaille). Sifflets des républicains qui ne pardonnent pas à Renan d'être allé en Syrie aux frais de la princesse (Mérimée, Lettres Viollet-le-Duc, 1865, p. 133). 1828-29 aux frais de la princesse (Vidocq, Mém., t. 3, p. 336) (tlfi:princesse)
- princesse (aux frais de la -) loc. adv. non conv. ARGENT - DArg., BEI, 1828, Vidocq ; TLF, 1828-29, Vidocq ; Ls, FEW (9, 390b), GLLF, DEL, GR[85], 1877.
- 1831 - «ALEXANDRE, bas au conscrit. Grande réussite en coeur... Jeune militaire, je suis bien aise de vous le dire, votre sort changera. Vous n'êtes pas destiné à manger toujours à la gamelle... On a vu des rois épouser des bergères... Attention... Une princesse étrangère deviendra éprise à la parade d'un jeune caporal français, et brun ; elle le fait enlever dans ses états... Il est nourri, logé, chauffé, blanchi, éclairé et couché avec le gouvernement... aux frais de la princesse. LE CONSCRIT. Ça m'irait ben tout d' même...» Dumersan, Gabriel, Dupeuty, Victorine, 322-3 (Impr. Didot) - P.E. (bhvf:princesse)