Claque. Argot
A.− Maison de jeux, tripot. Il est joueur (...) Tout s'en va au claque (J. Richepin, Flamboche, 1895, p. 21).
B.− Maison de prostitution :
... il restait peut-être encore un petit quelque chose, mais pas assez pour « monter » au bobinard. Cependant, on y a été quand même au claque mais pour prendre un verre seulement et en bas. Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932, p. 137. D. 1. 1883 subst. masc. « maison de tolérance » (Macé ds Larch. Suppl. 1883, p. 37) ; 2. 1886 id. « maison de jeu » (Hogier-Grison, Les Hommes de proie, Le Monde où l'on triche, 2e série, p. 174). (tlfi:claque)
- De claquedent. (SAINXIX)
- Abréviation de claquedents. (VIR)
- De claquedent. (VIR-PARIMP)
- Mot argotique d'orig. obscure ; cf. claqueur « souteneur », 1828, et claquedent, même sens, 1879. (GR)
- Argot parisien courant d'avant-guerre. (Dauzat1918voc)