MOUJINGUE, subst. masc.
Arg. et pop. Enfant. Synon. pop. mouflet, moutard. C'est à vous qu'ils en avaient, les moujingues? Il termina son entrée en matière par cette interrogation amusée: Qu'est-ce que vous pouvez bien leur avoir fait? Je leur avais tiré les oreilles (QUENEAU, Pierrot, 1942, p.102).
Prononc. et Orth.: []. Étymol. et Hist. 1915 (ds DAUZAT, Arg. guerre, p.272). Orig. obsc. Soit dér. de mouchachou* au moyen du suff. arg. -ingue, soit à rapprocher de moujasse, mot répandu dans les parlers de l'Ouest au sens de « petite fille, fillette » (cf. 1864 BEAUCHET: moujasse, s. f. petite fille qui fait des airs de grande dame; 1869 JONAIN : moujhasse, fém. Moutard, enfant qui commence à moujhasser à se mouvoir, à faire son petit tapage. Dimin. moujhasson; v. aussi FEW t.6, 3, p.188b), issu d'un préroman *mugia « génisse » (FEW, loc. cit.; v. aussi SAIN. Sources t. 3, p. 77). (tlfi:moujingue)
- Orig. obscure, p.-ê. de l'arabe d'Algérie moujague, de l'esp. muchacho « enfant ». (GR)
- Orig. obsc. Soit dér. de mouchachou au moyen du suff. arg. -ingue, soit à rapprocher de moujasse, mot répandu dans les parlers de l'Ouest au sens de « petite fille, fillette » (cf. 1864 BEAUCHET: moujasse, s. f. petite fille qui fait des airs de grande dame ; 1869 JONAIN : moujhasse, fém. Moutard, enfant qui commence à moujhasser à se mouvoir, à faire son petit tapage. Dimin. moujhasson; v. aussi FEW t.6, 3, p.188b), issu d'un préroman mugia «génisse» (FEW, loc. cit. ; v. aussi SAIN. Sources t. 3, p. 77). (TLFi)
- Peut-être dans la série issue de l'espagnol muchacho. (FrançoisPléiade)