languefrancaise.net

Citations relevées dans “La grâce de Bichu, dans Racaille et parias” (1914)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans La grâce de Bichu, dans Racaille et parias, avec l'entrée qui y est attachée.

  • Pour Mme Leprestre-Daban, son chapeau et sa robe de Paris la dispensaient, on le pense bien, de « courir après un potin de Planois ». Elle le manifestait, au milieu de l'agitation des mondaines, par un calme dont Mme Rollot ressentit toute l'insolence. – (potin)
  • Mtre Rollot sauvera la tête de Bichu… Ensuite, la sienne ne lui tournera pas ! […] Je connais Cyrille, enfin… Un homme sérieux comme lui, est sérieux partout… – (tourner la tête)
  • Dans la région… quand on saura que j'ai eu un entretien privé avec le chef de l'État… je crois que je serai un peu bon… hein, ma bonne ? – (un peu X)
  • sur mon désintéressement à entreprendre ce voyage… en faveur d'un gueux qui n'a ni sou ni maille… – (ni sou ni maille)
  • Edmée… ma Mémée… explique-toi… Je déteste que tu aies cette figure… Qu'y a-t-il ?… – (Mémée)
  • Je n'avais aucun motif de lui refuser… J'ai accepté, parbleu !… – (parbleu !)
  • –Edmée… qui a pu te fourrer ces idées-là en tête ?… – (fourrer qqchose dans la tête)
  • Eh ! tu oublies que, demain, je dois m'acheter une redingote, des gants, un chapeau de soie, des bottes vernies, une serviette neuve !… On ne va pas à l'Élysée comme à une audience officielle chez le préfet !… Le protocole m'empêcherait de passer, ça me ferait une belle jambe, hein ? – (76999)
  • C'est cette peste de femme qui m'a tourné la tête ! – (peste)
  • –Comment ! tu ne sais pas que le Président de la République va me recevoir en audience particulière ? –Ah ! c'est donc ça que l'prof' m'a l'vé ma colle ! –Tu étais puni, vilain sujet ? – (prof, colle)
  • Ton père aura beau faire, on lui coup'ra l'cou, à Bichu !… – (65281, 54588)
  • Alors, moi, j'lui ai flanqué une claque… pour lui apprend' à s'taire… – (claque, 73226)
  • C'est là que l'pion m'avait collé deux heures et cent vers pour demain… – (coller)
  • En frac, le « claque » sur l'oreille, un majestueux cigare à la bouche, le « viveur » de Planois était venu tenter Mtre Rollot qui s'était mis au lit pour vaincre un mauvais désir de fête. – (claque, 74226)
  • « En route pour Cythère ! » avait clamé joyeusement M. de Bosnes-Calvaire. – (embarquement pour Cythère)
  • Certes, il avait eu ses fredaines, tout comme un autre, lorsque la pipe en merisier et le béret de velours le désignaient au choix des vieilles chanteuses en mal de jeunesse, qui dispensaient leurs chansons et leurs charmes à l'élite universitaire ou à la soldatesque de Poitiers ! – (35171)
  • Il y en a qui soupent et « juponnent » ; lui, il disputerait une tête au bourreau – (juponner)
  • Je vous prie de recommander ma redingote… et que je l'aie à quatre heures aujourd'hui, au plus tard. –Aujourd'hui ?… Diable, ce serait un peu court ! – (être court)
  • Oh !… en ce cas, on fera le nécessaire… quand ce serait l'impossible… –Impossible n'est pas un mot français. – (61871)
  • Il déjeuna légèrement, à la buvette du Palais, s'égara dans les couloirs, prit l'air de la salle des Pas-Perdus, celui de l'audience, en trois ou quatre Chambres. Nul de ses confrères ne lui rappela Démosthène. – (prendre l'air de)
  • s'il eût jeté sa robe aux orties, peut-être aurait-il conquis un siège au banc des ministres. – (jeter X aux orties)
  • pour le cas où quelque chose clocherait… Un coup de téléphone… et, immédiatement, nous appellerions ici le personnel ad hoc… – (ad hoc)
  • C'est que M. le Président de la République m'attend dans… cinquante-deux minutes… montre en main, vous voyez ? – (77001)
  • Un quart d'heure après, d'orteil en cap, à neuf, de la chemise au chapeau miroitant, Mtre Rollot était un homme assez fier de son aspect – (de pied en cap)
  • était un homme assez fier de son aspect pour solder joyeusement une forte dépense, et l'arrondir d'un pourboire magnifique. – (arrondir)
  • « Ah ! que vous avez eu tort de ne pas me suivre, hier ! » commença le célibataire. […] « N'y a encore que Paris, pour la rigolade ! –Tu parles ! », approuva M. de Bosnes-Calvaire. – (rigolade, tu parles !)
  • Il manda le coiffeur de l'hôtel, afin de parfaire le chef-d'oeuvre de la Maison Modèle. […] L'« artiste » en allé [etc.] – (artiste militaire)
  • le fanfaron vanta, sous le nom de la Mômiche Poulet, une enfant qui mettait son honneur à n'en avoir pas, pour n'intimider, à son approche, aucun des hommes capables de payer, d'un cadeau décent, des indécences. – (mômiche)
  • Elle gîtait, au flanc de la butte Montmartre, au troisième étage d'une maison salubre, avec une « copine » qui n'était pas moins « dessalée » – (gîter, dessalé, copain)
  • « Vous ne vous seriez pas ennuyé, si vous m'aviez suivi ! » conclut le héros d'une nuit de la Mômiche Poulet. – (ne pas s'ennuyer)
  • Et, ce soir, on prend les mêmes, et l'on recommence ! – (on prend les mêmes et on recommence)
  • Tenez : vous vous sentez chic dans votre redingue neuve… sous votre tube, que vous n'osez quitter… avec vos bottines de… épatantes, quoi ! – (tube)
  • D'ailleurs, Mme Rollot est une femme charmante, je m'empresse de le reconnaître… et votre fidélité de caniche est excusable… – (fidèle comme un caniche)
  • Il sourit de comprendre soudain l'image de la mobilité qu'exprime la locution courante : une vie de bâton de chaise. – (mener une vie de bâton de chaise)
  • Souriez, intègre mari !… Tout ça n'est pas du grain pour vos poules !… Les miennes ont des dent capables de tout croquer ! – (pas du grain pour vos poules)
  • Bosnes !… Vous me direz bien au revoir, tout à l'heure ? –Comment donc ! – (comment donc !)
  • et si vous en êtes digne, par le débraillé du langage et la politesse des mains, vous séduirez l'amie de la Mômiche Poulet. […] fort jolie, mon cher, bonne fille et gavroche à souhait ! – (gavroche)
  • « Eh ! dis voir un peu, la truffe, si ça vous guérit pas l'mal d'estomac, ma culture physique ? » Écarlate et vacillant, l'honorable défenseur du criminel Bichu conservait assez la notion de personnalité pour tenir encore à son rang dans l'échelle animale : « Tata… m'appelle pas la truffe ! –T'en es pourtant une vraie, mon gros ! –Peut-être… mais ça me chiffonne, que tu me le dises… » – (truffe, mon gros)
  • Pigez-moi la princesse en pelure de bal ! – (pelure)
  • « Veux-tu bien continuer ta culture [exercices physiques], grosse flemme ! » – (flemme)
  • Quoi !… quand l'monde vous parle et qu'on n'est pas des navets, on a au moins la figure d'écouter ! – (navet, 77003)
  • « Encore une minte [d'exercices physiques], si tu veux que ça t'passe ! » Il parut saisi du beau zèle de s'appliquer. Elle déposa ses deux bouteilles, afin de rire mieux à l'aise ; et, le montrant, elle en appela aux autres : « R'luquez-moi, c'te vraie tomate ! » – (77004)
  • –Il n't'fait plus mal [ton estomac] ? –Bien sûr !… Il m'en ferait, vois-tu, je taperais dedans… jusqu'à ce qu'il me laisse la paix ! – (laisser la paix)
  • –C'est pas pour dire, mignon, mais tu dérailles ! –Du tout, madame ! – (du tout)
  • –… que je te dise, ce que je dirai bientôt au Président de la République ? –Tu y causes… Toi !… –Et pourquoi pas ? –Gros blagueur ! Elle ajouta, sérieuse : Un homme, faut toujours que ça nous mente… pour s'faire passer au-d'ssus qu'il n'est ! – (blagueur)
  • –On en a assez parlé dans les journaux !… Le crime de Saint-Vincent-le-Têt… Tu n'as pas lu ça ? –Non… Mais monsieur ne va pas m'avaler toute crue ! – (avaler qqun tout cru)
  • –Je ne veux pas que tu m'appelles la truffe, Tata… Ça me blesse ? –Et concombre, ça te friserait-il ? – (concombre)
  • –Une soupe à l'oignon, ça le remettra ! dit M. de Bosnes-Calvaire. –Ça nous r'mettra tous ! amplifia la Mômiche Poulet. – (34203)
  • Elle continua, dégoûtée par les souillures de la nappe : –Tu nous f'ras préparer une aut' table : celle-ci, ça irait pour Alboches, tout au plus ! – (alboche)
  • Ah ! incognito, qu'tu l'appelles… C'est les rois ou les emp'reurs qu'on appelle comme ça, quand y veulent v'nir tranquill'ment s'balader à Paris… Penses-tu nous faire accroire que c'potiron-là s'rait un roi ! – (potiron)
  • « C'est vrai, j'peux pas supporter une main molle et qui sue… pour me toucher… Vous pouvez d'mander à mon amie… –Elle piquerait une attaque… sans blague… » affirma celle-ci. – (piquer une attaque, sans blague)
  • Chaque fois qu'on rencontre deux amis ensemble, ma copine et moi, j'écope toujours du plus moche… V'là ma veine ! – (écoper, veine)
  • Moulues pour avoir dansé sans relâche des tangos, des séguédilles et d'infâmes « croupionnettes », leurs oripeaux espagnols cachés sous un terne manteau de voyage qu'elles s'efforçaient de boutonner, les deux filles scrutèrent la salle, d'un regard veule et haineux, avant de partir ensemble. – (moulu, croupionnette)
  • D'une voix que la fatigue réduisait à un souffle, elle méprisa les hommes, dont aucun ne l'avait retenue pour qu'elle se vendît, et les femmes, qui l'avaient frustrée de cette pitoyable espérance : « Tas de chameaux ! » – (tas de X, chameau)
  • « Alors, qu'est-ce qu'on fait ? –On ne va pas rester en carafe ! » Ainsi, la Mômiche Poulet et Mlle Tata Liquette protestèrent contre l'inaction de leurs cavaliers. – (carafe)
  • –On ne peut pas avoir une soupe à l'oignon ? –Monsieur n'y pense pas sérieusement. –Pourquoi donc, maître d'hôtel ? –Parce que monsieur sait trop bien que la maison… chic comme elle est… laisse aux brasseries leurs spécialités… – (chic)
  • monsieur sait trop bien que la maison… chic comme elle est… laisse aux brasseries leurs spécialités… –Ah ! as-tu fini Ernesse !… Pas d'vant moi, tes boniments d'mariolle ! Pa'c'que ces messieurs sont d'la province, faudrait pas s'payer nos caf'tières !… Ouste ! quatre soupes à l'oignon… – (Ernesse, as-tu fini ?, se payer la cafetière de)
  • J'suis la Mômiche Poulet, pour un coup !… –Impossible, madame… Avec toute la meilleure volonté que nous avons de contenter les dames… – (pour un coup)
  • Et puis ?… et puis ?… sombre pochetée !… Tu peux pas commander la soupe à l'oignon, qu'tu dis ? – (sombre X)
  • Une fois qu'y avait ici des Russes et des Argentins… ont-ils pas d'mandé qu'on leur serv' d'la crotte de chien… et on leur a pourtant apporté qué'qu'chose qu'avait l'air d'en êtr' !… –C'était une plaisanterie de ces messieurs… Le chef a combiné un plat de truffes et de champignons… – (crotte, quèqu'chose)
  • –Tu nous fait suer !… On paye, on d'vrait avoir c'qu'on veut ! –Madame… –Aboule l'addition, l'vestiaire… et qu'on trotte ! – (faire suer, addition, trotter)
  • Mtre Rollot, debout, flageollait sur sa base. Il demanda plaintivement où étaient ses jambes. « T'en as pas, eh !… huître ! » lui cria Mlle Tata Liquette. – (huître)
  • Il contemplait dolemment son pardessus que haussait, à son intention, toute cachée par le vêtement ouvert, la préposée au porte-manteau : « Habille-toi ! C'te pauv' femme est assez esquintée d'avoir passé la nuit, sans qu'tu t'fiches d'elle, grosse truffe ! » – (esquinté, truffe)
  • Mlle Tata Liquette revenait de la chambre où dormait Mtre Rollot : « Il en fait un foin, avec son nez ! » dit-elle. La Mômiche Poulet secoua ses maigres épaules, pour exprimer peut-être son impuissance à suspendre le concerto du ronfleur. – (foin, 77008)
  • Vite !… J'ai une puce dans le dos… J'bouge plus !… Vite ! que j'te dis ! –Attends que j'mouille mon doigt ! –Pas la peine, Tata !… E' m'mord, la sal'té !… –À preuve, qu'c'est pas une frime de s'mouiller le doigt : j'la tiens ! – (frime)
  • j'la tiens ! –T'es sûre ?… J'la sens encore… –P'isque j'l'ai, Mômiche !… Veux-tu que j'te la r'mette, pour qu'tu voyes la différence ? –Ah ! pas d'blague, hein ? – (pisque)
  • Si p'tit qu'c'est [une puce], qu'ça puisse autant embêter l'monde, c'est pas bien trouvé ! –On embête toujours quelqu'un pour gagner sa croûte… – (X le monde, embêter)
  • Elle gardait le pouce et l'index pressés sur la bestiole. « Qu'est-ce que j'vas en faire, d'ta sauteuse ? –Noye-la. » – (bestiole, sauteuse)
  • Oh ! si on la lâchait [la puce] dans l'oreille du type ; il arrêt'rait p't-êt' sa musique ? – (musique de lutrin)
  • –Ah ! pige-moi ces longues pattes que ça a, pour cavaler ?… On aurait les pareilles, nous aut's… mais rien qu'les femmes, naturell'ment… c'qu'on s'défilerait d'la corvée auprès des mich' ! –Un coup d'jarrets, on t'les plaqu'rait au bas d'la Butte pour leur fair' un pied d'nez du haut du Sacré-Coeur ! – (cavaler, se défiler, miché, donner un coup de jarret, 73276)
  • –Dis, si elle gigote ? –Y a d'quoi, plutôt ! – (il y a de quoi)
  • –Ça, ma p'tite, c'est un' puce de cleb ! –Elle t'l'a dit ? –Ça s'connaît à la grosseur ! – (clebs)
  • –« Puce dans l'dos annonce un cadeau », qu'disait ma mère… Ell' f'sait des mat'las, c'est t'dir' qu'les sauteuses et nous, on vivait censément d'accord… – (77009, sauteuse, censément)
  • L'père, lui, pour une [puce] qui lui mordait la peau, i' f'sait la comédie et s'trottait chez l'troquet : pour apprend' à sa bo'rgeoise à t'nir prop' son intérieur, qu'il disait ! –On en voit d'drôles, quand on est gosse… –Plutôt !… D'pas drôles, aussi… – (jouer la comédie, se trotter, troquet, bourgeoise, en voir de drôles, plutôt !)
  • –Et si on s'rappelait d'tout, Tata ! –Heureus'ment qu'on oublie en route… sans quoi, on n'aurait l'courage à rien ! – (64275)
  • On peut rien fair', avec c'te truffe qu'i' nous a laissée pour compte ! – (59361)
  • Une idée à moi : j'voudrais m'fair' tirer les cartes aujourd'hui… L'vendredi, c'est l'meilleur jour… –Les brêmes, c'est encore du toc !… J'donn'rais pas deux ronds à la tireuse ! –On dit ça… et p'is, on y r'tourne. – (tirer les cartes, brême, 37804)
  • –Zut !… Changeons d'conversation !… Tu m'fich'rais l'goût d'aller trouver l'bonhomme' à la cocaïne ! – (77010)
  • –Tata, j'te l'ai déjà dit : si tu r'commences une seule fois, j'disloque not' combine ! Celle qui s'donn' à ces cochonn'ries d'drogues, ell' n'sait p'us s'conduire… Toi, t'es déjà trop chiffe sans ça… – (77011, cochonnerie de, chiffe)
  • Tu peux m'zyeuter : j'te parl' dur, pa'c'que j't'aime bien ! –Mômiche, t'es p'us chouette pour moi qu'un' frangine qui s'rait bonne ! – (77012)
  • La sonnette d'entrée tinta. « Ton polichinelle qui s'amène ? prévit Mlle Tata Liquette, avec un doute. –Probab' ! » – (polichinelle, s'amener, probabe)
  • tandis que ronflait, à fendre les murs, comme un poêle de corps de garde, un homme auprès duquel, chastement, elle avait couché. – (à fendre les murs)
  • –On va rien se tord' ! – (c'est rien X)
  • Tata… qu't'es à t'plumer sous ses couvertes… – (se plumer, couverte)
  • tu n'la r'mets pas ? –Frott'-toi les mires, ma pauv' truffe !… Tu me r'gardais assez, hier, avant ta cuite !… – (mires)
  • –Mille pardons, mesdames… Suis-je vraiment chez l'une de vous ? – (mille pardons)
  • –Bosnes, mon ami… j'ai l'impression… épouvantable… de perdre la raison… –Faut jamais s'frapper, monsieur…, conseilla la Mômiche Poulet. – (se frapper)
  • « Allez, mes enfants… » disait-il, poussant les femmes vers l'huis. Quand elles eurent vidé la chambre, il le referma avec une lenteur inutile – (vider les lieux)
  • –Ah ! vous devriez sortir de l'Élysée, à cette heure-ci ! –M... ! Pour la première fois de sa vie, sauf le temps de ses présences sous le drapeau, le malheureux défenseur de Bichu prononça le mot dont le brave Cambronne défia les bataillons anglais – (merde !)
  • Eh ! je n'étais pas très d'aplomb, non plus… […] Je me suis endormi en vous attendant… – (77014)
  • –Pas un mot à quiconque, de ces turpitudes ! –Vous pensez bien ! – (tu penses !)
  • Ce serait la ruine de mon foyer… la déroute de ma carrière… ah ! c'est bien simple… ma mort civile ! – (64189)
  • –Vous êtes épatant, vous !… C'est la taulle à Tata ! –La taulle, madame ? –Sa carrée… sa chamb' enfin !… – (taule, carrée)
  • La barbe, mon gros !… J'suis chez moi ici… J'vois pas pourquoi que je m'priverais d'mes aises ! – (la barbe !)
  • –Oh ! j'suis pas un' femm' du mond' … L'compliment glisse su' moi : i n'accroche pas… – (glisser sur qqun)
  • Que' sauvage !… D'puis hier à l'apéro qu'i' me r'tient dans sa société… i' s'doute pas qu'i' m'doit un cadeau ! – (apéro)
  • i' s'doute pas qu'i' m'doit un cadeau ! –Tata, monsieur est un galant homme… Je te donnerai, de sa part, de quoi… – (de quoi)
  • –On va s'frusquer, mon gentilhomme ! promit la Mômiche à son cavalier. – (77015)
  • –Gare à l'escayer… Elle est traît' ! – (escayer, 39053)
  • –Si, par ma faute, il allait être exécuté ? –Par votre faute ?… Elle est trop forte !… A-t-il, oui ou non, violé et étranglé cette malheureuse fille ? – (elle est trop forte !)
  • Julliard, le rédacteur en chef du Réveil planaisien, avait pris acte de ce texte que Mtre Rollot lui avait télégraphié de Paris, pour « trousser » une de ces chroniques qui l'obligeaient à reconnaître, en famille et, au café, entre intimes, qu'il était « par trop dur de perdre sa vie à jeter des perles aux cochons ». – (58061, comme perles aux cochons)
  • Tu as vu ma belle serviette ?… Format ministre, Mémée !… Rien que ça !… – (rien que ça)
  • Et demain, tu admireras ma redingote, mon chapeau de soie… –Coquet ! –Tu peux le dire ! – (tu peux le dire)
  • Vous v'nez ici pour rien m'dire… J'vous ai assez vu ! Foutez-moi la paix… Allez voir si vot' femme a des dents où qu'les poules ont l'oeuf ! – (on t'a assez vu, allez voir si votre femme a des dents où les poules ont l'oeuf)
  • Avez-vous une déclaration à faire à la justice, Bichu ? –J'ai à lui dire que je l'emm... ! –Greffier, vous écrirez : « Le condamné répond n'avoir aucune déclaration à faire. » – (je t'emmerde)
  • À la porte l'curé !… J'suis pas encore une charogne, pour attirer les corbeaux ! –Dieu, mon enfant, vous accueillera dans sa miséricorde infinie… –J'y crois pas !… J'veux rien entend'… Enl'vez l'calotin !… – (foutre à la porte, corbeau, calotin)
  • –Vous n'avez pas de famille ?… pas d'amis ? –Et ta soeur ? – (et ta soeur ?)
  • Ah ! l'curieux… cl'ui qui vous tire les vers du nez !… Ça vous fait un' bell' jambe, qu'on m'scie l'cou ! railla le condamné. – (tirer les vers du nez, 76999, scier le cou)
  • Tu pourras leur-z-y dire, à ceusses qui prendront mon logement chez toi, que Bichu n'a pas flanché… – (ceusses)
  • Désirez-vous quelque chose, Bichu ? –J'voudrais une femme !… Ça s'rait bien l'moins… – (54602)
  • Mince ! c'qu'il est vert, mon avocat ! Les regards allèrent vers Mtre Rollot, qui était livide, les lèvres pâles. – (être vert)
  • Mince ! c'qu'il est vert, mon avocat ! […] C'est pourtant pas vous qu'on va raccourcir, quoi ! – (raccourcir)
  • On s'faisait du lard, dans ton château, l'Corse… C'est pas pour dire : la culbute m'serre les boyaux ! – (se faire du lard, 77017, c'est pas pour dire, mais, culbute, 77018)
  • Amène-moi ma cotte, fiston !… Fait friot pour aller s'marier si matin ! – (frio, 77019)
  • On lui mit une cigarette à la bouche. M. Leprestre-Daban tendit son briquet d'argent, allumé, au gardien-chef qui l'approcha du tabac. « Mince de lusque ! » admira Bichu. – (mince !, lusque)
  • Instinctivement, Bichu tourna son visage du côté de la fenêtre. Pour la première fois, il éprouvait la douceur du soleil à l'aurore. […] et il murmura : « Le dardant ! » – (dardant)
  • La pierre terne de la prison attira sa vue, comme un asile. Il fut arraché à sa contemplation par un grand cri rauque : « Adieu, tout l'bazar ! » – (bazar)
  • C'est horrible, monsieur le Batônnier… Une si belle intelligence… Il s'amuse comme un enfant… –Je vais tenter de me faire reconnaître, madame. –Oh ! il vous reconnaîtra… Il a sa connaissance, vous savez… Elle lui échappe et elle lui revient… – (77020)
  • tu aurais pu m'apporter le papier d'argent du chocolat… pour faire le petit machin d'en haut [le couteau de la guillotine]… qui glisse… qui coupe le cou… clic !… sans qu'on y pense… – (clic !)
  • Au civil comme au criminel, celui-ci retrouva l'oreille des juges. – (avoir l'oreille de)
  • L'enfant se réfugia contre elle, pour crier, en larmes : « J'ai rien fait, pour être toujours attrapé ! » – (être attrapé)

<121 citation(s)>