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Citations relevées dans “Il ne faut pas jouer avec le feu. Pièce en un acte et quatre tableaux (dans Théâtre naturaliste), dans Théâtre érotique français du XIXe siècle” (1889)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Il ne faut pas jouer avec le feu. Pièce en un acte et quatre tableaux (dans Théâtre naturaliste), dans Théâtre érotique français du XIXe siècle, avec l'entrée qui y est attachée.

  • Je voudrais bien voir que le manant osât lever les yeux sur moi. Il recevrait de mes nouvelles à l'instant. – (avoir des nouvelles de, 54345)
  • Pour me dérober aux regards de monsieur Nicaise, d'un vilain ! Est-ce qu'un vilain est un homme ? Tu te moques, Nanettes, ou tu perds la tête. […] – […] Nicaise, pas un homme ! Ah ! bien oui ! Je t'en souhaiterais beaucoup d'hommes comme celui-là – (ah ! bien oui...)
  • Je voudrais bien voir, que maître Nicaise eût l'impudence de lever sur sa maîtresse un regard impertinent. Je vous ferais brancher sur-le-champ, messire Nicaise, haut et court, à l'arbre le plus élevé de votre jardin, pour servir d'épouvantail aux oiseaux nuisibles, et d'exemple à vos pareils. – (brancher)
  • Ces vilains, à les entendre, se croient, Dieu me damne, nos égaux. Ne faudrait-il pas se gêner devant eux ? – (Dieu me damne !)
  • Il ferait beau voir qu'un serf manifestât pour ses maîtres un autre sentiment que le plus profond respect, et la crainte salutaire qu'inspire la terreur des châtiments. – (54252)
  • donnant passez à Nanette, suivie d'un vigoureux garçon, robustement charpenté – (38177)
  • Il voit toutes ces beautés du coin de l'oeil ; ses jambes flageolent, ne pouvant pas le porter plus loin, et il reste près du seuil planté comme un pieu. – (rester planté comme un pieu)
  • Toi, avance, gros benêt ; tu restes planté là comme un échalas, loin de moi ; approche donc, crois-tu que je vais m'égosiller pour un rustre de ton espèce ? – (76292, rester planté là comme un échalas)
  • Nicaise, rouge jusqu'au blanc des yeux, s'avance d'un pas mal assuré ; dès qu'il est rapproché, il plonge un regard plein de brûlantes envies dans la baignoire et reste émerveillé des beautés qu'il découvre. – (rougir jusqu'au blanc des yeux)
  • deux superbes tétons surtout, d'une neige éblouissante, qui flottent sur l'eau, couronnés de deux belles roses épanouies, comme il n'en éclôt pas sur les plus beaux rosiers de son jardin – (téton, rose)
  • il se précipite sur la marquise, l'empoigne à bras le corps, l'enlève de la baignoire comme une plume, et malgré sa résistance l'emporte toute mouillée sur le lit de repos, qui fait face à la baignoire. – (enlever comme une plume)
  • D'ailleurs Nicaise qui est un véritable Hercule, la maintient facilement sous lui, et devinant que le meilleur moyen d'étouffer les cris de la dame, est de la bâillonner, il lui cloue la bouche sous ses lèvres – (36766, 76294)
  • il [le jardinier] lui cloue la bouche sous ses lèvres, tandis qu'il écarte brusquement les cuisses d'une main, et que de l'autre il dirige l'attaque de la place d'armes, et il la viole le plus tranquillement du monde, comme s'il tenait sous lui la plus volontairement soumise des maîtresses, ou comme s'il plantait des choux. – (place d'armes, 76296)
  • L'assaut dure vingt secondes ; il recommence sans coup férir et la viole pour la seconde fois avec le même calme impétueux, unissant la fougue à l'assurance, sans jamais quitter les lèvres de la victime, l'empêchant ainsi d'appeler à l'aide. Le deuxième assaut dure une demi-minute. – (assaut)
  • Scélérat, brigand, assassin, prends-en ton saoûl, pendant que tu y es : tu n'y reviendras pas de sitôt ; avant la fin du jour du seras branché haut et court ; oui, on te pendra, coquin, après t'avoir rompu les os. Ce soir tu tireras la langue aux oiseaux de proie, que ta carcasse attirera. – (branché, pas de sitôt, 76297)
  • Morguienne, madame la marquise, si je devons être pendu, je ne le serons point pour rien. On ne me pendra pas davantage pour trois viols que pour deux – (morguenne)
  • et reprend son vaillant ouvrage, qu'il mène à bien dans un rien de temps, comme s'il béchait un carreau de son jardin. – (en un rien de temps)
  • il se voit pendu à un arbre de son jardin, tirant la langue, et grimaçant horriblement comme font les pendus – (76297)
  • et se dit peut-être, qu'elle ne fut jamais traitée par le marquis son époux, qui est cependant un solide athlète, même au commencement de leur mariage, ni par les suppléants jeunes et ardents, qu'elle a donnés au marquis, comme par ce vilain, ce rude jouteur, qui n'a rien à envier à Hercule. – (jouteur)
  • La marquise devait se faire ces réflexions. Bientôt, cependant, elle essaie de froncer les sourcils et de s'armer d'un front sévère, pour apostropher Nicaise, qui ne paraît pas trop rassuré, malgré tout. – (froncer les sourcils)
  • Oui-dà, madame la marquise, je voulons ben de la potence, mais de celle où je me sommes pendu tantôt, à votre cou, oui-dà, madame la marquise. Je voulions bien vous rebêcher trois fois, cent fois, dix mille, toute la vie, plutôt que d'aller faire la grimace à une branche de pommier ou de poirier… – (76298, oui-da, faire la grimace à, bêcher)
  • Il entr'ouvre sa braguette, sur l'ordre de la dame, qui y glisse sa main, et en retire un beau priape encore à demi bandé, qu'elle caresse tendrement. – (priape, 27616)
  • Dès que l'outil sent le doux velours de la blanche main qui le tripote, il se développe subitement, s'allonge et grossit démesurément, se quillant raide et dur comme un bâton, superbe et menaçant. – (outil, tripoter)
  • Nicaise recommence l'assaut une fois, deux fois, trois fois, sans jamais quitter son poste, et quand midi sonne, il achève son quatrième voyage aussi facilement que le premier, laissant la marquise surprise et ravie de l'étonnante vigueur de ce jouteur infatigable – (voyage, jouteur, assaut)
  • laissant la marquise surprise et ravie de l'étonnante vigueur de ce jouteur infatigable, qui comme Antée reprend des forces dès qu'il touche barre, sans se reposer. – (toucher barre)
  • À partir de ce jour, mon ami Nicaise [le jardinier], je ne veux plus que tu restes seul chargé de la besogne du jardin de monsieur le marquis ; tu prendras un aide, deux aides, s'il le faut, mais je veux qu'il te reste du temps et des forces, pour donner tes soins vigilants à mon verger. – (verger d'amour)
  • Maintenant déguerpis ; je vais me remettre au bain ; ce ne sera pas sans besoin après ton obstiné bêchage. – (bêchage)
  • NICAISE (montrant l'enflure de sa braguette.) –Madame la marquise ne veut pas qu'on lui dise bonjour, avant de se quitter ? – (bonjour)
  • Non, non, pas maintenant, mon brave Nicaise. À ce soir ; je suis rompue, moulue, brisée. – (moulu, rompu, brisé)
  • Jarnigué, madame la marquise, quand je vous ons vue toute nue dans le bain, quelque chose s'est allumé là, et là – (jarnigué)
  • J'aurais dû me rappeler, que dans quelque foyer qu'il couve, il ne faut pas jouer avec le feu. – (54805)

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