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Citations relevées dans “En campagne (1914-1915). Impressions d'un officier de légère” (1916)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans En campagne (1914-1915). Impressions d'un officier de légère, avec l'entrée qui y est attachée.

  • Le capitaine lève les bras au ciel d'un air désespéré. –Savoir où se trouve un régiment en ce moment ? Vous n'y pensez pas. – (lever les bras au ciel)
  • Je suis ravi et ému de voirs les témoignages de sympathie que nous donne la population. Partout, vieillards, femmes, enfants agitent leurs mouchoirs et nous crient : –Bonne chance… Bonne chance… – (67115)
  • Ah ! nous en avons vu de cruelles, et vous allez bien mal débuter… – (en voir de cruelles)
  • à une hauteur que je n'ai pas le loisir d'apprécier, vrran !... vrran ! retentissent deux éclatements qui me paraissent formidables. – (vrran !... vrran !)
  • obligé de m'arrêter souvent afin de laisser passer des troupes qui viennent pour renforcer la « chaîne ». – (67125)
  • Il me dit ce qui l'inquiétait à cette heure : -Je me trouve bien "en l'air". J'ai un champ de tir excessivement réduit dans la direction de l'ennemi. Si je suis attaqué, je ne pourrai pas tenir longtemps. – (en l'air)
  • Vrrrran !... Une salve a crépité là-haut. – (rr'an)
  • Et depuis six heures la bataille fait rage, car l'ennemi a presque aussitôt "accroché" notre arrière-garde et il a fallu faire face. – (accrocher)
  • Les vêtements, rapetassés au petit bonheur, au hasard d'une halte, au bord de quelque haie, sont émaillés de pièces multicolores. – (rapetassé)
  • j'aperçois, dévalant comme une trombe, un cheval lancé à plein galop, monté par un cavalier gesticulant. – (64625)
  • Le premier rang n'arrive pas à garder la sacro-sainte distance, le mètre cinquante qui doit le séparer de son chef. – (sacro-saint)
  • il semble exprimer son mécontentement d'être ainsi approché, lui, cheval d'officier, par d'humbles chevaux de troupe. Et certes, en temps ordinaire, le cavalier imprudent qui se serait permis de lui "monter dessus" aurait été vivement rabroué par moi – (67128)
  • Mais quelle musique désagréable font à nos oreilles la multitude de balles qui nous poursuivent comme des abeilles dont nous aurions violé le nid. – (67129)
  • O..., le sous-lieutenant tout frais émoulue de l'École, – d'où il est sorti avec le n°1, s'il vous plaît, – semble un jeune poulain échappé, tant sa joie ne connaît plus de bornes. – (s'il vous plaît)
  • Devant moi, bien en selle sur son cheval Cabri, […] Vercherin nous éclaire. – (éclairer)
  • 0Devant moi, bien en selle sur son cheval Cabri, […] Vercherin nous éclaire. J'ai pleine confiance dans sa vigilance et dans son adresse. – (67130)
  • j'aperçois à ma droite Ramier, le cheval de Lemaître, qui s'écroule comme une masse. – (67131)
  • la cuisse ensanglantée d'Attraction, une jolie et fine petite jument grise qu'il aime et soigne avec passion. – (67132)
  • J'introduis tout doucement le canon de mon arme dans son oreille. […] Paff ! Un petit bruit sec... – (paff !)
  • c'est qu'ils ont fait ripaille toute la nuit et qu'ils se sont enivrés comme il n'est pas permis. – (comme c'est pas permis)
  • ils n'avaient pas les jolis petits chevaux arabes qui remontent si excellemment nos chasseurs d'Afrique. Ils étaient juchés sur trois grandes biques au lourd paquetage allemand. – (bique)
  • quelques coups de feu retentirent au loin, très nets et très secs dans la paix radieuse de ce beau matin de septembre. Allons, tant mieux ! Nous les avons "accrochés". – (accrocher)
  • un pont mince comme un fil, tenant comme par miracle au-dessus d'une profonde rivière – (mince comme un fil)
  • Mon peloton décolle rapidement et je me réjouis une fois de plus à la vue de mes cavaliers rayonnant de gaieté à le pensée de courir sus à l'ennemi. – (décoller)
  • Je m'adresse directement à un grand homme sec et hâlé, à la moustache poivre et sel, qui a conservé une allure militaire – (poivre et sel)
  • des hommes s'agitent autour d'un petit feu. Leurs ombres vont et viennent devant la lueur rougeâtre. Ils font le café, le jus, comme ils disent, ce quart de jus indispensable dans lequel le pain trempé leur semble un régal – (jus)
  • Allons, de la patience ! Nous sommes accoutumés à ces parties de drogue depuis les quelques jours que l'armée se trouve arrêtée devant la formidable ligne fortifiée que les Allemands ont établie en arrière de Reims. – (partie de drogue)
  • Nous avons eu la chance de trouver, pour notre popote, l'accueil le plus charmant et le plus simple chez le brave M. Cheveret. Cet aimable vieillard s'est mis en quatre pour nous offrir tout le confort dont il dispose. – (se mettre en quatre)
  • Or, ce matin, […] je descendais la grimpette qui mène à la maisonnette de ce bon M. Cheveret – (grimpette)
  • Ah ! monsieur, dit-il, ne m'en parlez pas. C'est à fendre l'âme. Notre cathédrale brûlée, canonnée, détruite. – (ne m'en parlez pas)
  • obtenir du colonel l'autorisation d'aller à Reims. J'avais un prétexte tout trouvé. […] – (tout trouvé)
  • Tibi II est un cheval de réquisition qui vient de m'être octroyé. – (67137)
  • Ce ne sont plus ces petits pioupious en tunique bleue et pantalon rouge que l'on regarde à peine, le dimanche, en flânant le long de la Seine avec des airs naïfs et des gestes gauches. Ce sont des hommes à la figure terreuse, à la barbe hirsute – (pioupiou)
  • j'ai confiance dans la parole que j'ai entendu bien souvent répéter par les artilleurs. Jamais, disent-ils, deux obus ne tombent à la même place. – (67138)
  • Elle est jolie dans sa robe noire toute simple. Elle a d'admirables cheveux blonds, d'un blond très pâle aux reflets métalliques ; elle les a savamment ondulés et rejetés en "coup de vent", à la dernière mode – (en coup de vent)
  • elle me raconte toutes les tristesses subies depuis cette chaude nuit des derniers jours de juillet où nous fûmes tous réveillés et dispersés aux quatre coins du front. – (aux quatre coins)
  • L'espérance faisait battre nos coeurs, mais personne n'osait sortir ni demander des nouvelles, de peur de recevoir un mauvais coup. – (64458)
  • je viens de recevoir deux éclats d'obus, un dans la jambe, ceci n'est rien, mais l'autre dans le bas-ventre, et c'est plus vilain. Je crois que j'ai mon compte et je ne veux pas partir, étant si près d'elle, sans qu'elle ait mon dernier salut… – (avoir son compte)
  • Mais, tout à coup, paf ! paf !... […] Subitement, au-dessus de nous, vient de se faire entendre cette sorte de claquement bizarre et indéfinissable que font les balles quand, tirées à distance pas trop grande, elles déchirent l'air en passant au-dessus – (paf ! paf !)
  • Allons, j'ai fait là deux bonnes recrues qui ne feront pas tache parmi les braves de mon brave peloton. – (faire tache)
  • Ah ! ça, par exemple, c'est trop fort ! – (par exemple !)
  • Comme tout est propre et reluisant ! Les casseroles de cuivre brillent de mille feux. – (67141)
  • Si nos visages semblent peu rassurants, c'est tout simplement que nous avons l'estomac dans les talons. […] Vous ne nous reconnaîtrez plus tout à l'heure, quand nous aurons dit deux mots à la respectable marmite dont nous avons humé le parfum en passant – (dire deux mots à X (consommation))
  • plus de schako qui vous comprime les tempes, plus de balles qui sifflent, plus de marmites qui vous ébranlent tout le système – (système)
  • Chut ! Écoutez…, fait soeur Gabrielle, un doigt sur les lèvres. – (doigt sur les lèvres)
  • Songeons plutôt que voilà une omelette digne des dieux et que le lard y met un parfum à damner un saint. – (à faire damner tous les saints du paradis)
  • Tenez, buvez. C'est du bon… – (du bon)
  • Et, légère comme l'oiseau, elle disparaît dans l'escalier – (67142)
  • Ses deux mains, gantées de fourrure, sont posées sur le « manche à balai », qu'elles tiennent à peine. – (manche à balai)
  • nous sommes au 24 décembre et c'est mon tour d'aller prendre la service aux tranchées. Jolie façon de fêter Noël… – (joli)
  • Quel froid il fait ! Brrr… – (brr)
  • Sous mes pas, le gravier des allées enfonce, mais, la grille franchie, je me trouve sur un sol dur comme de la pierre. – (dur comme pierre)
  • ils battent la semelle et soufflent dans leurs doigts. – (67144)
  • Mais ce qui est plus difficile, c'est de garder le sourire dans cette hideuse guerre de taupes qu'on nous impose aussi, à nous autres cavaliers. – (guerre de taupes)
  • ils ont chanté des cantiques jusqu'à minuit. Vous pensez qu'en cette nuit de Noël ils vont redoubler leurs Oremus. Vous pouvez dormir sur les deux oreilles. – (dormir sur ses deux oreilles)
  • un fracas de gamelles qui dégringolent et soulignées d'éclats de rire et de quolibets. La gaieté ne perd jamais ses droits et je sais que mes chasseurs auront tôt fait de se relever – (67146)
  • –Pas chaud, hein ? -Ah ! non, et puis, voyez-vous, ce travail-là n'est plus de notre âge. Nous n'avons plus le sang assez chaud et, on a beau se couvrir, il y a toujours un petit coin où le froid pénètre. – (67147)

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