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Citations relevées dans “La boue” (1921)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans La boue, avec l'entrée qui y est attachée.

  • Longez l'mur, mon lieutenant, crainte de la gadouille… Une fois tourné l' coin d' la maison, la lune éclaire en plein : c'est franc. – (franc)
  • Longez l'mur, mon lieutenant, crainte de la gadouille... […] –Ça va ? demande-t-il ? –Euh ! oui... Si vous voulez. Mais quel cornard ! –Et c' que ça fouette ! – (cornard)
  • Alors, comme ça, sergent, c'est ici que j'prends ? –Oui, fils ; jusqu'à l'aube. – (prendre)
  • Alors, comme ça, sergent, c'est ici que j'prends ? –Oui, fils ; jusqu'à l'aube. –Et après ? –Après ? Mais tu rentres !… Tu connais l'secteur, pourtant ? –Y a des chances ! – (il y a des chances)
  • Alors tu sais pas qu'un coup la nuit passée, ça d'vient malsain d'bagoter partout ? Tu sais pas qu'i's nous voyent d'en haut ? – (bagoter)
  • Alors tu sais pas qu'un coup la nuit passée, ça d'vient malsain d'bagoter partout ? Tu sais pas qu'i's nous voyent d'en haut ? – (malsain)
  • –Et Ernest ? Tu l'as oublié, Ernest ? / Mounot rit en sourdine, et crache par terre en signe de mépris. «Ah ! Ah ! dit-il. Alors, comme ça, i' tire toujours, le fou d'Combres ? – ([cracher par terre])
  • Notre compagnie, détachée du carrefour de Calonne, «prend» au village des Éparges, pour ce jour et la nuit qui va suivre. – (prendre)
  • L'atmosphère autour d'eux semble grasse, chargée d'une senteur épaisse, d'humanité cloîtrée, de nourritures fades et de pétun. – (pétun)
  • Puttemann, un juif mince, banlieusard loquace et facétieux, exhibe un long nez courbe dans une face rouge aux yeux vifs – (banlieusard)
  • La « liaison » est là aussi, au grand complet. – (liaison)
  • Et coeur ! dit Viollet. –C'est bon. –Et recoeur ! –C'est meilleur. –Et carreau ! –Bec de gaz ! – (bec de gaz)
  • Ils se jettent au nez de truculentes invectives. – (au nez)
  • Chapelle […] qui écrit une lettre en s'appuyant sur son havresac, tourne vers eux sa face de chat roux, aux yeux verts, et prononce doucement : « Vos gueules ! –Oui, vos gueules ! appuie Pannechon. La carrée est déjà pleine de mouches. […] » – (ta gueule !)
  • L'homme nous montre, dès le seuil, ses chaussures ocreuses, et explique : « J'ai gratté l'plus gadouilleux sur les marches, crainte que ça dégouline chez vous. […] » – (gadouilleux)
  • Ho ! Puttemann, c'est-i' qu'tu r'vends les bougies des distribes, vieille ficelle ? – (distribe)
  • Ho ! Puttemann, c'est-i' qu'tu r'vends les bougies des distribes, vieille ficelle ? – (ficelle)
  • Et Bernardet, qu'est-ce qu'i fout dans sa cuistance, c'jeune marié par procuration ? Des bafouilles pour sa bourgeoise, et des briques pour les copains… – (cuistance)
  • Et Bernardet, qu'est-ce qu'i fout dans sa cuistance, c'jeune marié par procuration ? Des bafouilles pour sa bourgeoise, et des briques pour les copains… – (bafouille)
  • Et Bernardet, qu'est-ce qu'i fout dans sa cuistance, c'jeune marié par procuration ? Des bafouilles pour sa bourgeoise, et des briques pour les copains… – (bouffer des briques)
  • Attends un peu que j'lui s'coue les puces, à c'client-là ! – (client)
  • si des fois vous aviez envie d'voir le capitaine Sautelet, i' vous d'mande… – (des fois)
  • Pannechon et Chabeau étaient près de moi. Ils disaient : «L'air est bonne, ici, mon lieutenant. […]» – (62692)
  • une mitrailleuse tapait les secondes avec une régularité de métronome, horripilante – (avec la régularité d'un métronome)
  • Des clous râclaient le plancher ; une respiration rude haletait dans l'obscurité ; une chaise, heurtée tout à coup, tomba. «Quelle usine !» bougonna une voix. – (usine)
  • Des clous râclaient le plancher ; une respiration rude haletait dans l'obscurité ; une chaise, heurtée tout à coup, tomba. « Quelle usine ! » bougonna une voix. – (bougonner)
  • les compagnies étaient déjà aux faisceaux quante j'enfourchais [cycliste du bataillon] mon clou. Mais c'est pas au ravin qu'elles montent, sans pourtant quitter du secteur. – (clou)
  • les compagnies étaient déjà aux faisceaux quante j'enfourchais [cycliste du bataillon] mon clou. Mais c'est pas au ravin qu'elles montent, sans pourtant quitter du secteur. – (62632)
  • Toi, me dit-il, saute. Réveille la liaison, le fourrier ; annonce la bonne nouvelle ; rassemble les sections, et conduis-les au grand talus, sous les pruniers. – (sauter)
  • Debout là-dedans, tous ! On lâche le ravin ! On plaque les bois ! – (lâcher)
  • Debout là-dedans, tous ! On lâche le ravin ! On plaque les bois ! – (plaquer)
  • Allons, debout, tas de veinards ! – (tas de X)
  • Pouce ! crie Porchon. Je n'en veux plus ! – (pouce !)
  • –Angle mort, ici ? –Croyons-le. La foi sauve. – (62693)
  • C'est un truc pour lancer des machins qui pètent, des... des grenades, je crois. – (machin)
  • C'est un truc pour lancer des machins qui pètent, des… des grenades, je crois. – (péter)
  • «Porchon ! Viens donc ! Vite !» […] je le vois qui se dresse brusquement ; mais il reste assis, les jambes allongées, les yeux encore lours de sommeil. «Hon ! dit-il... Est-ce permis, ces façons d'éveiller les gens ?» – (hon !)
  • Et l'entrée en danse, tout d'un coup ! Tacatacata... Sur les deux flancs ! – (commencer sa danse)
  • ainsi qu'on les voit faire aux carrefours des villes, lorsqu'un camelot dénoue sa balle. – (balle)
  • –Tiens ! Tiens ! Tiens ! –Quoi donc ? –Mais chez nous aussi, c'est la nouba ! – (tiens, tiens)
  • Le fait est, me dit-il, que je nous croyais défilés, au moins sur toute la longueur des cagnas. – (défilé aux vues de)
  • C'est des canons précis, reconnaît Gaubert : tous leurs colis tombent dans un mouchoir. – (colis)
  • C'est des canons précis, reconnaît Gaubert : tous leurs colis tombent dans un mouchoir. Heureusement pour nous qu'les observateurs mettent loin du mille ! – (dans un mouchoir)
  • C'est des canons précis, reconnaît Gaubert : tous leurs colis tombent dans un mouchoir. Heureusement pour nous qu'les observateurs mettent loin du mille ! – (mille)
  • Enfin bref, gouaille Butrel, Durozier n'a pas les foies. Avis aux pétasseurs de la compagnie. – (pétasseur)
  • la pipe de Porchon grésille comme une poêle à frire, lâche deux bouffées énormes, et s'éteint. – (grésiller comme une poêle à frire)
  • Qu'es-ce que c'est, en somme, le Système D ? interroge le sous-lieutenant Hirsch. Je croyais, moi, que c'était l'art de tirer parti de n'importe quoi, dans n'importe quelles circonstances, une faculté d'improvisation épatante, presque géniale… – (système D)
  • Tous les jeunes ont parlé ensemble, et Muller a souri. « Du diable ! s'écrie-t-il. Cette bleusaille me ferait marcher ! Très peu pour le laïus, mes petits. […] » – (bleusaille)
  • Tous les jeunes ont parlé ensemble, et Muller a souri. «Du diable ! s'écrie-t-il. Cette bleusaille me ferait marcher ! Très peu pour le laïus, mes petits. […]» – (du diable !)
  • Tous les jeunes ont parlé ensemble, et Muller a souri. « Du diable ! s'écrie-t-il. Cette bleusaille me ferait marcher ! Très peu pour le laïus, mes petits. […] » – (très peu pour X)
  • L'année prochaine, alors, dit tranquillement le capitaine Frick. Nous avons le temps d'attendre… –Sous l'orme ! plaisante Davril, en montrant au-dessus de nous la ramure du grand arbre. – (attendre sous l'orme)
  • Le Montgirmont a lancé des fusées vertes ; les 75 ont aboyé cinq minutes... Un point, c'est tout. – (46570)
  • Le Montgirmont a lancé des fusées vertes ; les 75 ont aboyé cinq minutes… Un point, c'est tout. – (un point c'est tout)
  • Ça m'a rappelé la retraite, la Marne, des bivouacs dans les seigles, Rembercourt et la Vaux-Marie, toute une guerre très ancienne que j'étais en train d'oublier… Dieu de Dieu ! C'était une guerre ! Autre chose que la mocherie d'à présent. – (Dieu de Dieu !)
  • Ça m'a rappelé la retraite, la Marne, des bivouacs dans les seigles, Rembercourt et la Vaux-Marie, toute une guerre très ancienne que j'étais en train d'oublier... Dieu de Dieu ! C'était une guerre ! Autre chose que la mocherie d'à présent. – (mocherie)
  • Et pas à la noce, je vous assure ! Des tranchées à dix mètres de l'ouvrage boche ; toute la journée des pétards sur le crâne, des boîtes à conserves pleines de mélinites et de vieux clous, des billets lestés d'une pierre… – (pétard)
  • Et pas à la noce, je vous assure ! Des tranchées à dix mètres de l'ouvrage boche ; toute la journée des pétards sur le crâne, des boîtes à conserves pleines de mélinites et de vieux clous, des billets lestés d'une pierre… – (ne pas être à la noce)
  • J'aime bien de vous voir, affirme-t-elle. Et ça m' fait deuil tout un grand jour chaque fois que vous quittez d'ici. – (faire deuil)
  • Allons bon ! grogne Sousse. Qu'est-ce que c'est encore ? – (allons bon !)
  • je vais, semant la mauvaise nouvelle ; et sous mes pas lève une moisson d'imprécations : «Quelle fouterie !... Y en a marre !... Pour qui qu'on nous prend ?... Cochon d'blockhauss !» – (fouterie)
  • je vais, semant la mauvaise nouvelle ; et sous mes pas lève une moisson d'imprécations : « Quelle fouterie !… Y en a marre !… Pour qui qu'on nous prend ?… Cochon d'blockhauss ! » – (en avoir marre)
  • Défrusque-toi en vitesse, qu'on emballe ! Les tampons sont dans la chambre à côté […] et tout le monde a hâte de dormir. – (défrusquer)
  • je m'en colle sur le dos ; je t'en flanque sur le râble ; je carotte sur la quantité ; je réquisitionne une brouette – (flanquer)
  • je m'en colle sur le dos ; je t'en flanque sur le râble ; je carotte sur la quantité ; je réquisitionne une brouette – (carotter)
  • je m'en colle sur le dos ; je t'en flanque sur le râble ; je carotte sur la quantité ; je réquisitionne une brouette ; je ... Ah ! Quel fourbi ! Nom d'un nom d'un nom, quel fourbi ! – (fourbi)
  • je m'en colle sur le dos ; je t'en flanque sur le râble ; je carotte sur la quantité ; je réquisitionne une brouette ; je … Ah ! Quel fourbi ! Nom d'un nom d'un nom, quel fourbi ! – (nom de nom !)
  • je m'en colle sur le dos ; je t'en flanque sur le râble ; je carotte sur la quantité ; je réquisitionne une brouette – (râble)
  • Mais comme vous voilà, bonne Vierge ! s'étonne Mme Aubry. – (bonne Vierge !)
  • ce ne sont pas des rondins, mais des troncs d'arbres entiers, solidement calés sur de larges bermes, gros chacun comme un pilier d'église, et tenus serrés les uns contre les autres par de quadruples fils de fer barbelés. – (62703)
  • si tu veux encore [de bons souvenirs], l'arrivée de Percepied lui-même, et la bonne tête de poivrot qu'il avait achetée en route... – (acheter une tête de poivrot)
  • –À propos, dis-je, on a su pourquoi, ce contre-ordre ? –Pour empiler les espions, paraît-il… Mais après tout, qu'est-ce que ça fait ? – (empiler)
  • nous allions déverser de grosses sources troubles dans le fossé de la route, qui bouillonnait comme un torrent. – (62708)
  • Tiens donc ! Te voilà, toi ? – (tiens donc !)
  • Ah ! ouatt ! dit-il. Allez voir quelque chose là-dedans ! – (ouat)
  • Grouillez-vous ! Grouillez-vous, bon Dieu ! – (bon Dieu !)
  • Pour l'amour de Dieu, dépêchez-vous ! – (pour l'amour de Dieu !)
  • Pour l'amour de Dieu, dépêchez-vous ! Vous croyez que ça va tout seul, dehors ? Une bande de rossards, vos bonshommes ! – (rossard)
  • Pour l'amour de Dieu, dépêchez-vous ! Vous croyez que ça va tout seul, dehors ? Une bande de rossards, vos bonshommes ! – (bonhomme)
  • Ma boule ? Ma boule de brichton ?… Non mais, sans blague ? Tu parles que j'allais m' la laisser faucher, ma boule de brichton ! – (bricheton)
  • Ma boule ? Ma boule de brichton ?… Non mais, sans blague ? Tu parles que j'allais m' la laisser faucher, ma boule de brichton ! – (sans blague)
  • Ma boule ? Ma boule de brichton ?… Non mais, sans blague ? Tu parles que j'allais m' la laisser faucher, ma boule de brichton ! – (tu parles !)
  • Vas-tu te taire, nom de Dieu ! – (nom de Dieu !)
  • C'est à devenir enragé. Je le lâche, je m'éloigne d'un effort éperdu, pour ne point céder à la tentation qui tout à coup m'a fait serrer les poings. – (serrer les poings)
  • Nous comptons, à l'avance, les coups de départ de nos soixante-quinze. – (départ)
  • Ough ! Attention, cher ami, l'escalier n'est pas sûr... […] Aough ! Approche ton épaule, fidèle Penny – (ough !)
  • Je vais vous en conter une bonne. Il paraît que le commandant du secteur s'est fait mal au genou, hier soir. – (une bien bonne)
  • Les Boches étaient nerveux. –Ça, coupe un autre, tu peux le dire. Les Prussiens ont dû relever les Bavarois. Ils nous ont barbés toute la sainte journée. – (tu peux le dire)
  • Les Boches étaient nerveux. –Ça, coupe un autre, tu peux le dire. Les Prussiens ont dû relever les Bavarois. Ils nous ont barbés toute la sainte journée. – (barber)
  • Les Boches étaient nerveux. –Ça, coupe un autre, tu peux le dire. Les Prussiens ont dû relever les Bavarois. Ils nous ont barbés toute la sainte journée. – (sainte journée)
  • Je marche pour une tournée de boyaux. Sinon, rien à faire. – (rien à faire)
  • De loin en loin, un guetteur, grimpé sur la banquette de tir, regarde par son créneau de bois. – (61229)
  • –On se balade. –On visite. –On zyeute… – (zyeuter)
  • Mais je vous dis ça, moi... Est-ce que vous êtes capables d'y piger quelque chose ? / Nous nous précipitons sur lui en tumulte, le bousculons, le renversons : «Crâneur ! Plein de gueule ! Répète !» – (plein de gueule)
  • et voici qu'une autre voix, venue des lignes allemandes, clame vers nous, gouapeuse et rauque : « Tu t'dégonfles, hé Siméon ! » – (gouapeur)
  • Qui est-ce qui connaît une injure boche, une belle injure en vrai boche, en argot boche ? – (Boche)
  • Il réfléchit, fouille âprement, désespérément les débris de ses souvenirs, s'illumine enfin, et lance, dans une bramée triomphale : «Va donc, eh dummer Kerl !» – (62714)
  • Il réfléchit, fouille âprement, désespérément les débris de ses souvenirs, s'illumine enfin, et lance, dans une bramée triomphale : « Va donc, eh dummer Kerl !» – (va donc, eh X)
  • Et tandis qu'il parle, la riposte du Boche déferle, écrase Davril à pleine hottée : «Face moche ! Péquenot ! Figure de porc frais ! –Pas mal ; pas mal», approuve Noiret. – (face moche)
  • Et tandis qu'il parle, la riposte du Boche déferle, écrase Davril à pleine hottée : « Face moche ! Péquenot ! Figure de porc frais ! –Pas mal ; pas mal », approuve Noiret. – (péquenot)
  • Et tandis qu'il parle, la riposte du Boche déferle, écrase Davril à pleine hottée : «Face moche ! Péquenot ! Figure de porc frais ! –Pas mal ; pas mal», approuve Noiret. – (figure de porc frais)
  • « Au revoir ! crions-nous. –Tsac ! répond la balle du mauser. –Aux ch..., Guillaume ! » – (tsac !, aux chiottes)
  • J'ai la section de droite, nous dit-il. Mes poilus m'ont prévenu que vous veniez de passer. Alors, s'pas… – (poilu)
  • Nous avons tous sauté, en braillant comme des Sioux. – (brailler comme des Sioux)
  • Hirsch, sale gosse, petite brute, je vais te botter le derrière… – (botter le cul)
  • Davril, chaque tantôt, retourne à Verdun. – (39032)
  • Mes jambes ont compris avant moi. Il y a longtemps qu'elles trottent dans le layon lorsque je «réalise» enfin. – (réaliser)
  • Ah ! non, dis, passe la main ! La jambe me fait mal, depuis l'temps qu'i' m' la tient – (tenir la jambe)
  • Ah ! non, dis, passe la main ! La jambe me fait mal, depuis l'temps qu'i' m' la tient – (passer la main)
  • Qu'est-ce que tu dis ?… Que j'suis noir ? Que j'fusille les mouches à vingt pas ? – (tuer les mouches)
  • « Laissez donc... Un homme saoul », murmure le logis. – (logis)
  • Il a d'la veine que je n'sois pas vache, confie-t-il au patron. – (vache)
  • J'ai appris que Pierre Bailleul était un pas grand'chose, un voleur qui « vendait les yeux de la tête une piquette dont un goujon meusien ne voudrait pas », un bandit qui se moquait des ordres de l'autorité militaire – (les yeux de la tête)
  • J'ai appris que Pierre Bailleul était un pas grand'chose, un voleur qui «vendait les yeux de la tête une piquette dont un goujon meusien ne voudrait pas», un bandit qui se moquait des ordres de l'autorité militaire – (pas grand-chose)
  • Le type du 106 n'ira pas à ce soir. Il ne braille presque plus : on le retrouvera claqué en revenant de la popote. – (claqué)
  • une femme qui traversait la rue. Elle était brune et mince, vêtue d'un peignoir rose qu'elle troussait jusqu'à ses genoux, à cause de la boue sans doute. Elle allait doucement […] chaussée de sabots pour rire qui lâchaient ses talons à chaque pas. – (pour rire)
  • Ah ! la la ! disait-il. Ça n'est pas la peine de tant installer lorsqu'on couche avec tout le ...e ! – (installer)
  • Ah ! la la ! disait-il. Ça n'est pas la peine de tant installer lorsqu'on couche avec tout le ...e ! – (ah ! là ! là !)
  • Ah ! la la ! disait-il. Ça n'est pas la peine de tant installer lorsqu'on couche avec tout le ...e ! Qu'est-ce qu'on attend pour la foutre en carte, celle-là ! – (en carte)
  • Dans une grande salle d'auberge, déserte et froide, j'ai accueilli d'une âme désabusée la vieille qui venait me servir. Une âme citadine ; une âme pimbêche ; une âme à claques. – (pimbêche)
  • Dans une grande salle d'auberge, déserte et froide, j'ai accueilli d'une âme désabusée la vieille qui venait me servir. Une âme citadine ; une âme pimbêche ; une âme à claques. – (à claques)
  • Et quel tintouin, ces déménagements ! Sans compter que les souris suivraient peut-être, comme elles l'avaient déjà fait… Pas un filon, d'être aérostatier ! Ah ! non, par exemple ! – (filon)
  • Et quel tintouin, ces déménagements ! Sans compter que les souris suivraient peut-être, comme elles l'avaient déjà fait… Pas un filon, d'être aérostatier ! Ah ! non, par exemple ! – (par exemple !)
  • C'est plein de bonne volonté ; ça veut bien faire... Mais ça ne tient pas ; ça se vanne tout de suite ; ça vous file dans les mains avant d'avoir existé... Trop jeunes ; réellement trop. – (vanner)
  • un couteau monstrueux, nous en exhibait fièrement les outils innombrables, les lames, le poinçon, l'alêne, la vrille, le tournevis, l'«ouvre-singe» et les scies – (ouvre-singe)
  • et les scies, deux scies aux dents affilées dont il choisissait la plus mince, la plus mordante, la mieux «en voix», et s'en escrimait aux angles de ses piquets, dans les recoins de son tiroir. Juqu'aux flammes des bougies, nous entendions chanter la scie – (62724)
  • Broom ! tousse Porchon. Il y a aujourd'hui cent neuf ans, c'était le victoire d'Austerlitz... Tu sais, Austerlitz... le soleil... – (broom !)
  • Et soudain, par-dessus les jurons haletés à mi-voix, un homme braille, pris d'un accès de colère folle : «Assez ! Assez ! Assez ! J'en ai bouffé... […]» – (en avoir bouffé)
  • Pour sûr, dit Pannechon, qu'une truie n'y retrouverait pas ses enfants. / Du bout du pied, tous les deux, ils poussent dehors des trognons de salade, des épluchures, des débris de viande, des os. – (une truie n'y retrouverait pas ses enfants)
  • C'est la source… Une feuillée, mon capitaine… À même la source, les choléras ! – (feuillées)
  • C'est la source… Une feuillée, mon capitaine… À même la source, les choléras ! – (choléra)
  • Sans blague, pour trois jours qu'on est là !… On s'en r'ssent pas pour nettoyer la crotte des autres. – (s'en ressentir)
  • Sans blague, pour trois jours qu'on est là !… On s'en r'ssent pas pour nettoyer la crotte des autres. – (crotte)
  • nous écoutons Troubat le rouquin hurler à l'oreille de Timmer le sourd que la bourgeoise de Guillaume a son homme à la caille ; même qu'elle lui répète tous les soirs, lorsqu'ils montent se coucher : « Si t'as voulu jouer au c.., t'as gagné ». – (à la caille)
  • nous écoutons Troubat le rouquin hurler à l'oreille de Timmer le sourd que la bourgeoise de Guillaume a son homme à la caille ; même qu'elle lui répète tous les soirs, lorsqu'ils montent se coucher : « Si t'as voulu jouer au c.., t'as gagné ». – (jouer au con)
  • On ne peut tout de même pas, au beau milieu du bled, par un clair de lune pareil, coller une demi-compagnie à cinquante pas des fusils boches ! – (bled)
  • Le long des derniers gourbis, des tanières pauvres, abandonnées, effondrées, la longue file ahanne et patauge. Noiret la précède de quelques pas […]. Et soudain c'est bled [sic], la dernière cagna qui disparaît, le bois des Éparges, à contre-lueur – (bled)
  • Dès l'aube, vers les lignes, on entend tousser les fusils de la 6e : un ordre venu de loin prescrit de brûler des cartouches, cinq par homme, «afin d'entretenir l'ardeur combative de la troupe». – (tousser)
  • Ils ont planté, le long de la tranchée, des pancartes où l'on peut lire : Grand tir franco-boche. Direction Joffre. 25 centimes le carton... – (62729)
  • on commente les coups comme au casse-pipes de la foire, avec des rires d'enfants cruels. – (62730)
  • Sans doute avions-nous entendu le caquet de Compain ; mais Souesme l'avait fait taire d'un mot : « Assez, le Pipelette ! » – (pipelette)
  • Il continuait à vibrer là-dessous, étouffé, bâillonné, perçant quand même et vigoureux. Il a fallu attendre qu'il ait fini : c'était un réveil boche, une riche camelote, qui tapait bien. – (riche)
  • les marmites serraient leur tranchée du piton, un peu plus près à chaque bordée ; et tout d'un coup, bardadagne ! Six en plein d' dans !... Quand on a vu ça, vieux, tu parles si on s'est marré ! – (bardadagne !)
  • Faut-il être pochetée ! déplore-t-il. Alors quoi ? Vous croyez qu'y avait foule dans la tranchée du pitan, quante les chaudrons sont tombés d'dans ? – (pochetée)
  • Faut-il être pochetée ! déplore-t-il. Alors quoi ? Vous croyez qu'y avait foule dans la tranchée du pitan, quante les chaudrons sont tombés d'dans ? – (chaudron)
  • Faut-il être pochetée ! déplore-t-il. Alors quoi ? Vous croyez qu'y avait foule dans la tranchée du pitan, quante les chaudrons sont tombés d'dans ? – (pas foule)
  • Un, deux, trois, en batterie ! Partez, les gros !... Et alors quoi ? Où c'est-i' qu'on les logera, nos colis ? Où c'est-i', mon vieux La Fouine, si c'est pas dans la tranchée allemande ? – (colis)
  • Où c'est-i', mon vieux La Fouine, si c'est pas dans la tranchée allemande ?… Au r'voir et merci. Va dire ça d'ma part à tes copains, au bout du quai. – (à la gare !)
  • Corvée de rondins : on leur écrase les épaules sous des troncs d'arbres gros comme la cuisse d'un homme. – (62735)
  • Chamoiseau a voulu « faire marcher » Martin, et Martin a galopé. – (faire marcher)
  • Par un bouton de la capote, le chtimi retient sa victime. – (chtimi)
  • Quand on croupissait au ravin d'à-côté, Pessète, le cabot-fourrier, lui tressait des cadres à photos avec la paille de leur gourbi. – (cabot-fourrier)
  • Assez ! Assez ! hurlait Malataverne. Tu as déjà tourné une fois ; tu tourneras bien une deuxième ! En conseil de guerre, mon capitaine ! Je dépose une plainte en conseil de guerre ! – (tourner)
  • je veux que s'il m'arrive de faire au soldat Lemasne une observation justifiée, le soldat Lemasne ne me réponde pas : «Ferme ton égoût !» – (boucle ton égoût)
  • J'suis p't-être une gourde, dit-il ; mais j'suis pas une lope. – (gourde)
  • J'suis p't-être une gourde, dit-il ; mais j'suis pas une lope. – (lope)
  • Y en a d'aucuns qui s'croient mariolles, et qui profitent de c'qu'ils ont un galon sur la manche… – (mariole)
  • Vous l'entendez, mon capitaine ? La rébellion est patente, le mauvais esprit évident… Croyez-moi, mon capitaine, je connais le monsieur : c'est la forte tête, le meneur, la brebis galeuse de l'escouade. Qui a bu boira ; qui a été condamné… – (forte tête, brebis galeuse, qui a bu boira)
  • Les témoins m'ont chargé beaucoup. À l'hosto, on n'm'aimait guère – (charger)
  • Le major surtout a été terrible ; c'est ce mot de Boche, faut croire, qui lui pesait sur l'estomac. Le conseil m'a salé à cause de lui : cinq ans de travaux publics. – (peser sur l'estomac)
  • Le major surtout a été terrible ; c'est ce mot de Boche, faut croire, qui lui pesait sur l'estomac. Le conseil m'a salé à cause de lui : cinq ans de travaux publics. – (saler)
  • Toujours seul, depuis l'Assistance ! Et pas solide ; et guère engageant, avec la tirelire de trompe-la-Mort… C'est rare, vous savez, quand les gens voient plus loin qu' la figure – (tirelire)
  • Toujours seul, depuis l'Assistance ! Et pas solide ; et guère engageant, avec la tirelire de trompe-la-Mort… C'est rare, vous savez, quand les gens voient plus loin qu' la figure – (trompe-la-mort)
  • Alors, bien sûr, à force d'être vidé à toutes les portes, bousculé par les costauds, par les bien-portants… – (vidé)
  • Alors, bien sûr, à force d'être vidé à toutes les portes, bousculé par les costauds, par les bien-portants… – (costaud)
  • des discussions s'accrochent, interminables, aigres parfois, sur la misère des uns, sur la chance des autres : « Ah ! La 7e ! La fine 7e ! On voit bien que c'est l'ancienne du commandant ! À chaque coup le filon ! Vernie à chaque coup !… […]» – (fin)
  • Eux, au moins, les gars d'en haut, ils savent sur quoi compter : tant d'heures de faction à flânocher dans la tranchecaille, en faisant causette, en se carrant les mains dans les poches – (flânocher)
  • Eux, au moins, les gars d'en haut, ils savent sur quoi compter : tant d'heures de faction à flânocher dans la tranchecaille, en faisant causette, en se carrant les mains dans les poches – (tranchecaille)
  • Un bon roupillon dans la guitoune, tranquillotte, sans personne pour venir vous tirer par les pieds, vous envoyer, à neuf heures, creuser un boyau – (tranquillotte)
  • Un bon roupillon dans la guitoune, tranquillotte, sans personne pour venir vous tirer par les pieds, vous envoyer, à neuf heures, creuser un boyau – (62753)
  • Comme si on ne risquait pas davantage à bagoter dans le bled, tout nus de la tête aux pieds, qu'à se terrer derrière des parapets large comme ça ! – (bled)
  • Quand ils seraient allés au ravin du 132, avec un affût de canon à se coltiner sur le râble – (coltiner)
  • Quand ils seraient allés au ravin du 132, avec un affût de canon à se coltiner sur le râble – (râble)
  • quand ils seraient tombés de trou de marmite en trou de marmite, quand ils auraient nagé dans la flotte des bas-fonds, barboté dans la gadouille à y laisser leurs grolles – (62754)
  • quand ils seraient tombés de trou de marmite en trou de marmite, quand ils auraient nagé dans la flotte des bas-fonds, barboté dans la gadouille à y laisser leurs grolles – (grole)
  • tomber assis à même en attendant les éclairantes pour reprendre vie cinq minutes et se traîner encore quelques mètres – (éclairante)
  • Quand ils […], quand ils […], ils pourraient venir s'aligner, les gars d'en haut ! – (pouvoir s'aligner)
  • on n'avait pas choisi son lot. On ne demandait pas mieux que de changer entre compagnies, d'une fois à l'autre. C'était bien juste, après tout, de filonner chacun à son tour, de se les rouler en haut de la pente, dans les trancheés du Secteur d'attaque. – (filonner)
  • Des obus boches éclatent par-ci par-là – (62757)
  • Il montait aux tranchées, pour y dresser je ne sais quel topo demandé par le colonel. – (topo)
  • « Hep ! » cria Porchon. Sans répondre, l'homme continua sa promenade dansante. « Hep ! Hep ! » L'homme ne daignait même pas entendre. « Il se fiche de nous », dit Porchon. – (hep !)
  • Le rôdeur s'était arrêté. Se voyant découvert, il ne cherchait pas à fuir : beau joueur, il fit vers nous la moitié du chemin. – (62758)
  • Es-tu fou, de lâcher tes coups de flingue par ici ? – (flingue)
  • Mon vieux, dit-il, tu ne t'imagines tout de même pas que ça va prendre ! Fais l'idiot tant que tu voudras ; mais je te préviens que ça n'arrangera pas tes affaires. – (prendre)
  • Il retirait ses chaussures, en fumant un «jacob» à tuyau court – (jacob)
  • il a fini le jour même, en accusant le commandant d'être cause de sa mort, par son obstination à maintenir les services dans un pareil nid à obus... – (nid à obus)
  • Laissé pour mort dans la haie d'épine, avec un coup d'baïonnette entré dans le dos et sorti au mitan d'la poitrine […] j'étais un cas épatant. – (mitan)
  • les nôtres sont arrivés le soir, j'ai été évacué, fini d'soigner par les toubibs français, rapetassé, guéri, et voilà : les deux trous sont bouchés ; j'suis un soldat tout neuf, un soldat vierge... – (rapetassé)
  • C'est tout d'même rigolo comment qu'ça s'goupille, la guerre. – (goupiller)
  • un mince ruisseau, glougloutant sous la route – (62761)
  • Cette chanson-là, bougonne-t-il, tu m' la copieras sur une feuille de salade. – (tu me la copieras)
  • Il nous offre une boîte de carton blanc, solidement ficelée, mais dont les angles déchirés laissent voir des paquets de tabac. «Du perlot d' député, gouaille Presle. Il est bien temps, maintenant qu'on a du trèfle tant qu'on veut ! […]» – (perlot)
  • Il nous offre une boîte de carton blanc, solidement ficelée, mais dont les angles déchirés laissent voir des paquets de tabac. « Du perlot d' député, gouaille Presle. Il est bien temps, maintenant qu'on a du trèfle tant qu'on veut ! […] » – (trèfle)
  • avec le frère au capitaine Maignan qui voulait v' nir voir son frère. Un gars, par exemple, celui-là ! Un qu'en veut : l'oeil crevé, la Légion d'honneur, un bandeau sur la figure… – (en vouloir)
  • Ils sont dans l' P.C., en train d' cogner leurs verres. Qu'est-ce qu'ils avaient comme fine dans leur bagnole ! – (31437)
  • Ils sont dans l' P.C., en train d' cogner leurs verres. Qu'est-ce qu'ils avaient comme fine dans leur bagnole ! Qu'est-ce qu'on s'en est mis dans l' cornet, tous les deux Lebret ! – (qu'est-ce que X)
  • Ils sont dans l' P.C., en train d' cogner leurs verres. Qu'est-ce qu'ils avaient comme fine dans leur bagnole ! Qu'est-ce qu'on s'en est mis dans l' cornet, tous les deux Lebret ! – (se mettre qqchose dans le cornet)
  • Ils sont dans l' P.C., en train d' cogner leurs verres. Qu'est-ce qu'ils avaient comme fine dans leur bagnole ! Qu'est-ce qu'on s'en est mis dans l' cornet, tous les deux Lebret ! Ils nous en ont lâché un kil, rien qu' pour nous. – (kil)
  • Nous avons canoté sur la Marne, en frôlant des îles à guinguettes – (guinguette)
  • Le mois dernier, le 1er bataillon a «prononcé un bond» de cinquante pas – (62763)
  • Rentre dans l'abri, où graillonne à cette heure le ragoût de Figueras – (graillonner)
  • Donnez la main : le couloir est traître. – (39053)
  • Vous veniez de Normale Supérieure ; vous aviez l'air d'un officier pour rire… Vous ne m'avez pas fait très bonne impression. – (pour rire)
  • Les Boches se gourent sur nos relèves, dit Jaffelin. Mais si jamais ils viennent à savoir l'heure, on s'ra gentiment épinglés… Faudrait casser la gueule à c'truc-là [projecteur]. – (gentiment)
  • Les Boches se gourent sur nos relèves, dit Jaffelin. Mais si jamais ils viennent à savoir l'heure, on s'ra gentiment épinglés... Faudrait casser la gueule à c'truc-là [projecteur]. – (être épinglé)
  • Les Boches se gourent sur nos relèves, dit Jaffelin. Mais si jamais ils viennent à savoir l'heure, on s'ra gentiment épinglés… Faudrait casser la gueule à c'truc-là [projecteur]. – (casser la gueule)
  • Ils ont fureté dans toutes les maisons du village ; et ils les ont mises à sac. – (mettre à sac)
  • Il y a des batteries […] partout… Le tir commencera d'un seul coup, toutes les dragées en vrac sur le saillant boche. – (dragée)
  • Il y a des batteries […] partout… Le tir commencera d'un seul coup, toutes les dragées en vrac sur le saillant boche. – (en vrac)
  • Le médecin-auxiliaire pérore, avec une assurance qui nous gèle. – (62768)
  • on ne s'aperçoit même pas du temps qui passe... Vite à la popote, mon vieux ! Nous allons nous faire sabouler. – (sabouler)
  • Une bonne soupe par là-dessus... Eh bien, Rive, tu dors ?... – (tu dors ?)
  • Ayant dit, le capitaine ouvre la boîte de ninas, choisit un fumeron noir et l'allume soigneusement. – (62770)
  • Ayant dit, le capitaine ouvre la boîte de ninas, choisit un fumeron noir et l'allume soigneusement. – (fumeron)
  • il raconte un drame de Sardou qu'il vit jouer l'an passé, par une troupe «de premier ordre»... – (62771)
  • C'est le 6-7 qui se tape l'attaque. Nous aut'es, on est réserve. – (se taper)
  • Nous nous abrutissions à discuter métaphysique, à couper des cheveux en quatre. – (couper les cheveux en quatre)
  • quand le rhum des «brûlots» n'était plus, au fond des verres, qu'un sirop refroidi, nous nous ranimions tous ensemble au bruit imperceptible d'une bicyclette sur la route. – (brûlot)
  • Le poêle bourré jusqu'à la gueule ronfle et craque. – (bourré jusqu'à la gueule)
  • Ça l'a tapé juste au milieu du front ; il n'a pas dû seulement faire ouf… – (sans dire ouf)
  • Il n'a pas pris le temps de déblayer ; il est sorti tranquillement. Et aussitôt... tac ! – (tac !)
  • À c' coup-là, dit l'un, on s'est fait vieux… T'as dû savoir que le capitaine a été tué, avec un copain à nous. – (se faire vieux)
  • Faut te dire, pour être juste, qu'il s'était posé juste en face d'un créneau repéré ; mais puisqu'il débarquait, ça n'était pas tout à fait de sa faute… Une balle l'a tapé en plein crâne – (débarquer)
  • Une balle l'a tapé en plein crâne, en laissant tomber des bouts de cervelle qui faisaient floc dans la bectance… – (floc)
  • Quelquefois, lorsque tombe une gaudriole plus épaisse, la mère Bourdier semble comprendre – (gaudriole)
  • Chaque fois qu'on monte en ligne on fait la nouba toute la nuit : ça nous évite l'embêtement du réveil. – (embêtement)
  • Amène mon sac, vieux Charles ! Trente kilos sans compter les grammes ! – (kilo)
  • Amène mon sac, vieux Charles ! Trente kilos sans compter les grammes ! – (62773)
  • Tu es un beau salaud ! me dit-il. Pendant que nous attendons, sous la flotte, que monsieur vienne au-devant de nous, monsieur se carre dans la plume ; monsieur fait la grasse matinée ! – (salaud)
  • Tu es un beau salaud ! me dit-il. Pendant que nous attendons, sous la flotte, que monsieur vienne au-devant de nous, monsieur se carre dans la plume ; monsieur fait la grasse matinée ! – (faire la grasse matinée)
  • Tu es un beau salaud ! me dit-il. Pendant que nous attendons, sous la flotte, que monsieur vienne au-devant de nous, monsieur se carre dans la plume ; monsieur fait la grasse matinée ! – (dans les plumes)
  • Et le capitaine Rive, et le commandant Sénéchal, avec même netteté quoique moins cordialement, me chantent pareille aubade. – (aubade)
  • Et pour comble le 54, sous les espèces d'un commandant, nous expulse de notre maison. – (c'est le comble)
  • Crois-tu, hein ? –Crois-tu qu'ils ont laissé tomber une piaule pareille ? –Sont-ils gourdes ! –Gélinet peut toujours s'amener, avec sa vache ! – (62774)
  • Crois-tu, hein ? –Crois-tu qu'ils ont laissé tomber une piaule pareille ? –Sont-ils gourdes ! –Gélinet peut toujours s'amener, avec sa vache ! –Gélinet comme les autres... – (toujours pouvoir s'amener)
  • c'est qu'on a changé ; rudement changé dehors et dedans… – (rudement)
  • des murs de gadouille, mollasses et gelés. – (62776)
  • ces saletés-là [bombardement] m'ont coupé le sifflet. – (couper le sifflet)
  • «Il n'y a qu'à moi, m'a-t-il dit... Des bêtises pareilles, ça n'arrive qu'à moi.» – (62777)
  • L'embêtement, c'est d'avoir été mouché comme ça, aux abris… On va encore dire que j' l'ai fait exprès. – (mouché)
  • sa barbe tremble aux injures qu'il vocifère : « Fumiers ! Cochons ! Refumiers ! » – (fumier)
  • sa barbe tremble aux injures qu'il vocifère : « Fumiers ! Cochons ! Refumiers ! » – (cochon)
  • sa barbe tremble aux injures qu'il vocifère : «Fumiers ! Cochons ! Refumiers !» Et le fusil tousse ; et les douilles tintent ; et les injures tonnent. – (tousser)
  • –Qu'est-ce qu'i' dit, l'aut'e piqué ? –Bourrez-lui la gueule, à c' menteur ! – (62778)
  • Les nerfs bouzillés ; une patte folle ; estropié pour le restant d' mes jours ?… Ah ! non, très peu. – (patte folle)
  • Les nerfs bouzillés ; une patte folle ; estropié pour le restant d' mes jours ?… Ah ! non, très peu. – (bousillé)
  • Les nerfs bouzillés ; une patte folle ; estropié pour le restant d' mes jours ?… Ah ! non, très peu. – (très peu pour moi)
  • On en clabote, d'une balle dans l' ventre. – (claboter)
  • Trois jours de crédit, et on r'met ça : les pieds gelés, la caisse malade, la gueule démolie, une croix d' bois au haut d' la montée… – (caisse)
  • Trois jours de crédit, et on r'met ça : les pieds gelés, la caisse malade, la gueule démolie, une croix d' bois au haut d' la montée... – (gagner la croix de bois)
  • Où est-il, celui-là qui croit en revenir ? Où est-il, cet idiot, que je lui débourre le crâne ? – (débourrer le crâne)
  • Ça m'dégoûte, de causer à des gens qui n'veulent pas entendre. Chair à canon vous êtes tous !… Pas des hommes. – (chair à canon)
  • Il choque son briquet. Une étincelle jaillit ; la mèche d'amadou lui met aux doigts une mince chaleur orangée. « Toujours sèche, dit-il, grâce à l'étui en toile cirée… Ça t'en bouche un coin, l'orateur ! » – (en boucher un coin)
  • Le charbon est mouillé, dit l'homme… Ça s'ra dur. – (dur)

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