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Citations relevées dans “Deux frères - flic et truand, première partie (Michel) [le truand]” (1999)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Deux frères - flic et truand, première partie (Michel) [le truand], avec l'entrée qui y est attachée.

  • gendarme puis CRS dans les motards, puis à la PJ en passant par les moeurs et la BRI – (motard)
  • Moi ? Près de quinze ans de ratière, en plusieurs étapes. – (ratière)
  • Au début, j'étais un petit casseur, mais j'ai très vite gravi les échelons du grand banditisme en passant par l'école des prisons. – (casseur)
  • Par goût aussi, j'ai touché à tout ou presque, vol, braquage, proxo, fausse monnaie, racket – (60549)
  • Par goût aussi, j'ai touché à tout ou presque, vol, braquage, proxo, fausse monnaie, racket – (proxo)
  • Par goût aussi, j'ai touché à tout ou presque, vol, braquage, proxo, fausse monnaie, racket (domaine où je prenais vraiment mon pied). – (prendre son pied)
  • C'était [le racket] prendre le maximum de pognon aux voyous qui fautaient. Parfois nous les faisions fauter – (60539)
  • Mes quinze ans de taule, comme on l'imagine aisément, ça n'a pas été tout rose – (pas rose)
  • Voilà six ans que je suis sorti de zonzon, j'ai un boulot mais je galère – (zonzon)
  • Voilà six ans que je suis sorti de zonzon, j'ai un boulot mais je galère – (galérer)
  • je vais te trouver du boulot, c'est pas un boulot facile, tu vas en chier. Mais tu pourras regarder ta fille dans les yeux – (en chier)
  • son teint pâle qui lui donnait l'air fragile quand il était enfant, mais en fait solide comme pas deux ! – (comme pas un)
  • Pour Gégé, tout est clair, tout est pesé et emballé, prêt à être livré. Mais pour moi, c'est autre chose – (pesé et emballé)
  • ma cousine Alice et son mari, bonhomme super-sympa et membre du prud'homme. – (sympa)
  • Il faut le dire, l'écrire et le relire, ces retrouvailles, ça n'existe qu'une fois, c'est le pied ! – (pied)
  • À dix-huit ans je possède une voiture, un physique qui plaît et qui me permet de tomber les filles qui rôdent autour du groupe. – (tomber)
  • Certains jeunes à cet âge trouvent ce chemin, s'évadent de l'enfance par le sport, les voyages où ils peuvent s'éclater et se défoncer agréablement en donnant le maximum d'eux-mêmes. – (s'éclater)
  • Certains jeunes à cet âge trouvent ce chemin, s'évadent de l'enfance par le sport, les voyages où ils peuvent s'éclater et se défoncer agréablement en donnant le maximum d'eux-mêmes. – (se défoncer)
  • Manu, un soir, nous explique que ses anciens tauliers [employeurs] sont partis pour quelques jours dans leur famille à la campagne, laissant la jolie villa des bords de Saône sans surveillance. – (taulier)
  • Le négrier, avec l'argent qu'il escroque aux jeunes dans son atelier de mécanique, il peut se permettre de meubler la jolie maison avec goût. – (négrier)
  • L'essence ne me coûtait rien car j'avais pour copine, entre autres, une pompiste, et pour les pneus, pas de lézard, on les empruntait sur les parkings déserts de la grande banlieue. – (lézard)
  • L'essence ne me coûtait rien car j'avais pour copine, entre autres, une pompiste, et pour les pneus, pas de lézard, on les empruntait sur les parkings déserts de la grande banlieue. – (emprunter)
  • Un blouson noir dans la nuit, c'est pas facile à courser – (courser)
  • Les flics, on les appelait les « Hirondelles », toujours en couple, juchés sur leurs grands vélos. Deux pèlerines très vastes, filant à grande vitesse à califourchon sur un vélo grinçant, casquette de contrôleur SNCF à l'envers – (hirondelle)
  • un tire-bouchon porno ! Lorsqu'on vissait le mécanisme pour extraire le bouchon, l'ensemble représentait un moine joufflu et rieur, il y avait une partie de la robe du jouisseur qui se relevait pour faire apparaître une bite raide et rouge qui se dressait – (porno)
  • nous rentrons dans notre HLM, qui, depuis ce soir, n'a plus la même gueule. Elle n'est plus grise. Elle est rose et bleue avec des étoiles et des boules. – (gueule)
  • Cochonnerie d'adultes. Ils ont les lois pour eux, ces lois sont contraires aux nôtres. – (cochonnerie de)
  • Au début, je bats, je ne reconnais rien. – (battre)
  • Papa est reparti la tête basse. – (tête basse)
  • Le débris d'hier devait cuver son neuf degrés. – (douze degrés)
  • tu y entres à coups de pied dans le cul, tu en sors par le je-m'en-foutisme de la nation – (je m'en foutisme)
  • Là se tiennent [bâtiment C] les entrées, le greffe, les détenus de petites peines classés aux services administratifs, eux-mêmes constitués de détenus planqués. Flics, notables, protégés de tout poil. – (planqué)
  • Là se tiennent [bâtiment C] les entrées, le greffe, les détenus de petites peines classés aux services administratifs, eux-mêmes constitués de détenus planqués. Flics, notables, protégés de tout poil. – (de tout poil)
  • Le bâtiment G. Bâtiment recherché par les détenus d'aplomb. Au rez-de-chaussée sont enfermés à l'isolement les grosses peines ou les détenus classés dangereux. – (d'aplomb)
  • De directeur adjoint, avec ses recalages [échecs] tous azimuts, il a été promu directeur de centrale dans l'Est – (dans tous les azimuts)
  • Tu suis le film ? – (film)
  • Il fallait préciser, car des Michel le dingue, ou Michel aux yeux bleus, ou Petit Mick, chaque quartier avait le sien en double exemplaire. – (60556)
  • Au début ça constipe ou ça file la déclichette, ça dépend du bonhomme. – (filer la déclichette)
  • avec l'attente imposée par les démarches vieillottes de l'AP bien de chez nous. – (bien de chez nous)
  • Une jolie blondinette, douce, avec de grands yeux de biche, dont j'étais follement amoureux – (60558)
  • des dents de lapin, ce qui provoquait un zozotement à faire bander un mort. Un charme fou, ma Laurie. – (à faire bander un mort)
  • des dents de lapin, ce qui provoquait un zozotement à faire bander un mort. Un charme fou, ma Laurie. – (Laurie)
  • Elle ne tapinait pas vraiment, elle michetonnait plutôt. Michetonner, pour une fille, c'est effectuer quelques passes par jour, en sélectionnant ses clilles pour prendre un max de pognon en un minimum de passes – (tapiner)
  • Elle ne tapinait pas vraiment, elle michetonnait plutôt. Michetonner, pour une fille, c'est effectuer quelques passes par jour, en sélectionnant ses clilles pour prendre un max de pognon en un minimum de passes – (michetonner)
  • Elle ne tapinait pas vraiment, elle michetonnait plutôt. Michetonner, pour une fille, c'est effectuer quelques passes par jour, en sélectionnant ses clilles pour prendre un max de pognon en un minimum de passes – (max)
  • Il devint blanc […] et se cassa à reculons en faisant des marionnettes. – (60562)
  • j'ai ouvert l'enveloppe marron, j'ai sorti les bifs, si t'as déjà vu cinq plaques tu vois le volume ? – (bif)
  • il n'y avait pas grand monde dans le bar, car les gens mangeaient et regardaient les infos. – (info)
  • elle a pris mon verre, l'a bu, m'a regardé : –Maintenant que je sais ce que tu penses, je crois qu'on va s'éclater. – (boire dans le verre de qqun pour connaître ses pensées)
  • elle m'a confié pendant le repas que le gros Max qui m'avait amené les loves avait essayé de la maquer – (lovés)
  • elle m'a confié pendant le repas que le gros Max qui m'avait amené les loves avait essayé de la maquer – (maquer)
  • des braqueurs de bijouteries, pas des faciles, pas des gens à discuter devant un repas pour s'arranger à la façon des petits truands de l'époque, à celui qui embrouille l'autre et vice versa. – (embrouiller)
  • Non ! Les Maldonne ça cause pas : ça fonce, ça marche au 11,43 ou au pompe à canon scié – (pompe)
  • En faisant briller des pascals, il lui a demandé combien elle prenait pour une passe. – (faire briller)
  • Après s'être mis d'accord sur le prix et le temps, ils montent. – (monter)
  • T'as pris ton pied avec moi [le voyou qui veut maquer une prostituée], je te considère comme ma femme. À partir d'aujourd'hui, c'est 2000 par jour, tu seras prévenue pour le jour du règlement, tu gardes ta place vers le Pressoir – (femme)
  • –T'as pris ton pied avec moi, je te considère comme ma femme. […] –Va te faire enculer, si tu insistes, tu vas vite comprendre où tu mets les pieds. – (va te faire enculer)
  • –T'as pris ton pied avec moi, je te considère comme ma femme. […] –Va te faire enculer, si tu insistes, tu vas vite comprendre où tu mets les pieds. – (savoir où l'on met ses pieds)
  • Le petit Dan l'emplâtre sur-le-champ et lui dit : –Tout le monde sait dans la rue que tu es seule, même si tu ne l'es pas, c'est pareil, envoie-moi ton gigolo – (emplâtrer)
  • Le petit Dan l'emplâtre sur-le-champ et lui dit : –Tout le monde sait dans la rue que tu es seule, même si tu ne l'es pas, c'est pareil, envoie-moi ton gigolo – (gigolo)
  • je soupçonne ke barman du Pressoir d'être de mèche avec Dan et de l'avoir renseigné sur la situation de Laurie. – (être de mèche)
  • Première chose à faire, m'enfourailler et aller tirer une caisse. – (s'enfourailler)
  • Première chose à faire, m'enfourailler et aller tirer une caisse. – (tirer)
  • L'auto, c'est vite vu, je tire la première 1300 Simca garée le long des quais du Rhône. – (vite vu)
  • Le téléphone sonne, le loufiat décroche, écoute, cherche dans la salle et me demande : –C'est vous Roger ? / Il me passe le bigo – (bigo)
  • je dis, assez fort pour être entendu par le louf –Non, c'est vrai ? Le petit Dan est sorti ? […] Je me tourne vers le barman qui fait semblant d'essuyer ses verres – (louf)
  • Je sais qu'elle a plus de couilles dans un moment comme celui-ci que certains hommes – (avoir des couilles)
  • Je monte dans cette allée qui sent la pisse, je frappe à la porte. – (pisse)
  • nous n'avons jamais été particulièrement amis, juste des connaissances de bar, une bringue ou deux ensemble, pas plus. – (bringue)
  • Et un de ses frères qui m'a vendu une fille qu'il avait mise au tapin, mais qu'il ne savait pas driver. – (tapin)
  • Et un de ses frères qui m'a vendu une fille qu'il avait mise au tapin, mais qu'il ne savait pas driver. – (driver)
  • rejoins-nous chez Point, on se fait une gamelle avec le Vieux. – (se faire une gamelle)
  • Michel ! On va pas s'embrouiller pour une pétasse. – (embrouiller)
  • Au lieu de sortir la jambe droite, dans un mouvement naturel, et de s'extraire en me tournant le dos, il sort bizarrement, le cul en arrière et sa main droite défouraille ! – (défourailler)
  • Il lâche son 11,43 et part en courant, en gueulant. […] J'allume à nouveau par deux fois – (allumer)
  • Il faut te tirer, mec, et vite. – (mec)
  • Je viens de signer pour dix ans de ratière. Les deux phares qui descendaient dans notre direction, c'était les perdreaux. – (signer pour)
  • Je viens de signer pour dix ans de ratière. Les deux phares qui descendaient dans notre direction, c'était les perdreaux. – (perdreau)
  • il me faut plus [d'argent]. Je fais le tour de mes tapins, six à l'époque, mais c'est maigre. – (tapin)
  • il me faut plus [d'argent]. Je fais le tour de mes tapins, six à l'époque, mais c'est maigre. – (maigre)
  • Quand je me présente chez la dernière, celle que Maldonne m'a vendue, je me fais serrer par les gendarmes. – (serrer)
  • Elle fait six mois pour la forme, je la décharge aux maximum. Je prends dix ans – (décharger)
  • Je prends dix ans, pour cette affaire, aux assises de l'Isère à Grenoble, après trois ans de prévention – (53982)
  • Je me suis fait de nouveaux amis en zonzon, et c'est reparti comme en 14 à ma sortie. – (repartir comme en quatorze)
  • Je connais bien la MA de ma ville, tous les bâtiments, tous mes amis. Ils sont en majorité au bâtiment G. – (MA)
  • Au rez-de-chaussée sont enfermés les caïds, seuls. C'est le bâtiment des grosses peines : respectabilité et espoir d'évasion – (grosse peine)
  • beaucoup de canailles, mais quelques braves types corrects et de parole. – (canaille)
  • Je n'aime pas plus que toi les pointeurs, mais tu n'es pas ici pour rendre la justice, et moi non plus. – (pointeur)
  • je veux bien aller au G car on y fait des épingles et c'est pas sûr que je sois assisté très longtemps – (assisté)
  • En rejoignant ma nouvelle cellule, je passe devant celle des gamelleurs (les concierges du bâtiment, ou pipelettes plus exactement). – (gamelleur)
  • à peine dix minutes après avoir été enfermé dans ma cellule, la porte s'ouvre et je vois entrer mon Fiston avec un petit carton contenant le minimum nécessaire pour un arrivant : tabac, café, timbres, etc. – (arrivant)
  • les deux dernières cellules, étant très près de la rue, sont équipées, comme les autres cellules, de gros barreaux, mais aussi de ce que l'on appelle une grille de barreaux-chocolat. – (barreaux-chocolat)
  • On peut me prendre pour un maso d'être volontaire pour passer ma détention dans une de ces cellules sombres, éclairées à la lumière électrique toute la journée, même par beau temps, mais mon projet était bien précis. – (maso)
  • Voilà le film : mon nouveau pote […] a le même projet que moi, l'évasion. Mais il faut que je le rejoigne en cellule et que nous préparions avec minutie notre beau projet. [etc] – (film)
  • Je commence par emmerder volontairement les matons en leur demandant à tout moment d'aller chercher des renseignements auprès de Michel C., pour mes cours – (emmerder)
  • retenue simplement par quatre petits pitons de l'épaisseur d'un petit doigt, un jeu d'enfant à scier. – (épaisseur d'un petit doigt)
  • c'est de la toile de jute assez solide qui devrait retenir cette foutue plaque qui pèse bien ses deux cents kilos. – (60572)
  • Ça représente une bonne trentaines de paires d'espadrilles. Impossible pour mon ami et moi d'en cantiner une telle quantité sans attirer l'attention. Fiston se chargera de ça. Il fera cantiner tout l'étage puis ceux du H. – (cantiner)
  • Pour passer au travers des fouilles, c'est simple. [bonne cachette dans faux plafond] – (passer au travers)
  • Tout est vieux, alors il y a des trous de la taille d'un cul de bouteille. – (cul de bouteille)
  • C'est chiant à scier une grille de barreaux de prison ! – (chiant)
  • Le premier soir de l'attaque des barreaux, tous les amis sont prévenus. De leurs cellules certains font le pet. Lorsque la ronde arrive, le prévenu ami, voyant bouger son oeilleton, tape contre la porte avec le manche de sa balayette. – (faire le pet)
  • Avec le manche de ma balayette j'ai cassé le verre [de l'oeilleton] on pousse un peu la plaque de fer. En mettant un petit bout de miroir au bout de la brosse à dents, on a une vue magnifique sur l'allée du bâtiment. Le maton mateur est maté à son tour – (mateur)
  • Avec le manche de ma balayette j'ai cassé le verre [de l'oeilleton] on pousse un peu la plaque de fer. En mettant un petit bout de miroir au bout de la brosse à dents, on a une vue magnifique sur l'allée du bâtiment. Le maton mateur est maté à son tour – (être maté)
  • Mon Fiston, c'est un cas. La cinquantaine bien sonnée, mais vert comme un jeune premier. – (cas)
  • La cinquantaine bien sonnée, mais vert comme un jeune premier. – (vert comme un jeune premier)
  • Deux heures pour finir le barreau. Mais le mannequin vient taper avec sa barre de fer. C'est l'échec et le mitard. –Il viendra pas, me dit Fiston. – (mannequin)
  • La bouffe d'hier était pourrie. On veut mieux manger et pour ça on manifeste tous, au deuxième étage, gentiment, en refusant les promenades. – (pourri)
  • C'est un homme, mon Fiston, un pur, un sang-bleu. – (sang bleu)
  • La cellule est disposée en face d'un appartement de maton-bricard. – (maton-bricard)
  • Elle est trop courte pour accrocher à la balustrade. Il manque un mètre. C'est cuit, mon papa ! – (cuit)
  • Notre force, c'est de pouvoir changer de position à tout moment et très vite pour aller à l'extrémité du H, à l'autre bout du C ou du D pour les canarder de tuiles. – (canarder)
  • On récupère une feuille de papier. Facile, avec la corde, on yoyote vers les amis. On récupère des bières, du lard, du pain, des cigarettes… – (yoyoter)
  • La direction de l'AP surveille de près nos gestes. À juste titre, elle craint une révolte de l'ensemble des détenus. Alors elle hésite. Elle laisse venir. Deux bonshommes sur le toit, c'est moins grave que huit cents. – (laisser venir)
  • Si tu es à l'isolement en bas du bâtiment B [à Clairvaux], c'est que tu es un caïd. On ne sait pas pourquoi, mais c'est comme ça. – (caïd)
  • mon ami Tony, à l'arrivée du CRS, se tranche les veines du poignet, et en hypocrites nous tachons tous nos draps (en douce). – (en hypocrite)
  • mon ami Tony, à l'arrivée du CRS, se tranche les veines du poignet, et en hypocrites nous tachons tous nos draps (en douce). Nous voyons deux CRS tomber dans les pommes. Pris dans l'action, deux autres amis se couperont aussi – (se couper)
  • Il faut voir la tête du dirlo de la Santé quand nous lui désignons la presse sur les toits. – (dirlo)
  • T'as vu ces enculés ! Ils ont fait une centrale avec des murs qui touchent la lune ! Comment s'arracher d'un truc pareil ? – (enculé)
  • T'as vu ces enculés ! Ils ont fait une centrale avec des murs qui touchent la lune ! Comment s'arracher d'un truc pareil ? – (s'arracher)
  • Un cas, ce bonhomme, il faisait équipe avec Gros But dehors. Ils ont pris vingt ans. – (60579)
  • C'est les Marseillais les plus merdiques, avec leur grande gueule, ça fait toujours des salades, alors on s'explique et ça fait des transferts… – (merdique)
  • C'est les Marseillais les plus merdiques, avec leur grande gueule, ça fait toujours des salades, alors on s'explique et ça fait des transferts… – (grande gueule)
  • C'est les Marseillais les plus merdiques, avec leur grande gueule, ça fait toujours des salades, alors on s'explique et ça fait des transferts… – (salade)
  • les plus dangereux sont ces détenus qui arrivent d'on ne sait où et qui veulent faire les durs. Des petits cons comme ça, ça pullule en centrale. Il faut les driver tout de suite. – (driver)
  • Mais il y a des acharnés, ceux qui finissent par se prendre un coup de lame dans les douches ou une balle dans la tête quand ils sont libérés. – (lame)
  • La renommé d'un garçon en centrale […] Elle se fait au début, chez le juge, quand tu ne balances pas tes associés, quand tu la boucles chez les condés, et quand tu assistes tes amis quand ils sont dans le besoin. – (associé)
  • La renommé d'un garçon en centrale […] Elle se fait au début, chez le juge, quand tu ne balances pas tes associés, quand tu la boucles chez les condés, et quand tu assistes tes amis quand ils sont dans le besoin. – (la boucler)
  • Je me souviens du jour où nous avons trouvé la combine pour faire cuire des merguez. – (combine)
  • Il roupillait dans son coin ou venait manger un morceau avec nous comme ce brave type, maigre et grand comme un jour sans pain. – (grand comme un jour sans pain)
  • On l'aimait bien, il partageait nos merguez et nous amenait parfois un litre de douze degrés. – (douze degrés)
  • Mais il a été balancé par un détenu qui travaillaient sur une machine, pas très loin de nos fourneaux. – (balancé)
  • sale gueule, épais comme un boeuf, grosse tête sur un corps taillé d'une pièce des oreilles aux chevilles, un bulldozer – (épais comme un boeuf)
  • Beaucoup le craignaient car c'était une masse, ce citoyen ! – (citoyen)
  • je le frappe en plein front, il bouge pas et écarte les mains. Je redouble, il bouge toujours pas. Je lui balance un coup de pompe dans les couilles, il souffle mais ne bouge pas. – (redoubler)
  • Je récupère un animal, une petite chatte, car ici c'est permis. Elle s'appelle Minouche. C'est affectueux ces bestioles – (60583)
  • Souvent tu cantines Paris-Match et il te manque des pages, un article qui leur semblait vilain pour les gentils détenus, ou simplement une fille en photo trop dénudée. – (cantiner)
  • Ce genre de truc, être pris pour des gamins par ces attardés, ça te gonfle. Ça te gonfle tellement qu'un jour ça éclate, il faut simplement l'étincelle. – (gonfler)
  • Ils pensent que nous sommes trois meneurs et que, s'ils nous neutralisent, les autres privés de chefs rentreront en cellule. T'as tout faux, directeur. – (avoir tout faux)
  • Nous cassons. Pour casser on casse ! Les grilles pètent rapidement sous notre pression. – (pour X on X)
  • Ils [matons] parlent de femmes et d'enfants, nous aussi on a des femmes et des enfants, et si on se déguise, c'est par obligation. – (60586)
  • C'est [la révolte en prison] la porte ouverte aux règlements de compte les plus cruels. – (la porte ouverte à)
  • Ça a défilé à la vitesse d'une comète. – (à la vitesse d'une comète)
  • Mais le summum ça été l'entrée des CRS. J'en dégueule encore aujourd'hui, vingt ans après… – (summum)
  • Mais le summum ça été l'entrée des CRS. J'en dégueule encore aujourd'hui, vingt ans après… – (dégueuler)
  • se met à genoux et sort les clés de maton de sa poche en disant : «Frappez pas […]» Il prendra quand même des coups de crosse plein la mouille. – (mouille)
  • Il a écopé vingt ans. – (écoper)
  • Enculé de CRS ! J'ai ton visage gravé dans ma tête ! Si je te croise, je t'écrase. […] T'es qu'une merde. – (enculé)
  • Enculé de CRS ! J'ai ton visage gravé dans ma tête ! Si je te croise, je t'écrase. […] T'es qu'une merde. – (merde)
  • Les CRS ont commencé à donner l'assaut dans le bâtiment en construction où on s'était retranchés. Ils nous balançaient des bombes lacrymo, ça éclate rouge et ça t'en file plein les yeux et la bouche. – (lacrymo)
  • Il faut vite se sauver, et chacun pour soi. – (chacun pour soi et Dieu pour tous)
  • Plus loin, je me vois dans la propriété, ma Jague toute neuve, puis mon frère arrive avec du champagne. – (Jag)
  • Immédiatement, le nommé Mesrine se prend de gueule avec le maton dans le couloir du fourgon cellulaire. – (se prendre de gueule avec)
  • Nous entendons seulement les klaxons des véhicules de police qui nous escortent. Sûr qu'ils doivent être nombreux, car les deux-tons s'en donnent à cœur joie. – (deux tons)
  • Le jeune garde mob disparaît comme le premier maton. – (garde mob)
  • On nous simplement qu'il s'agit d'un arrêt pipi et qu'il faut se dépêcher. – (pause-pipi)
  • il a été abattu comme un homme d'une rafale de MAT. – (MAT)
  • Ici, tu te fais pas briller, tu es tranquille, ne réclame rien et tu as ma parole que rien ne t'arrivera. – (se faire briller)
  • Je me suis branlé, d'une force dont les sapins de Mende doivent encore se souvenir. Tu vois, on peut prendre son pied au zonzon, tout est une question de tête, mais faut pas le dire. – (zonzon)
  • Mon message est passé… plus efficace que ma petite phrase adressée quelques heures plus tôt au maton-gamelleur. – (gamelleur)
  • J'aimais bien ce garçon car il savait communiquer et distribuer de la gentillesse sur les ondes sans en tirer gloire ni intérêt. Il n'avait pas la grosse tête malgré sa grande notoriété. – (choper la grosse tête)
  • Dégueu, les salles d'arrivants, avec des WC qui dégorgent de vieux spaghettis à la sauce tomate. Jamais rien vu d'aussi crade, à part les cellules d'arrivants des Baumettes. – (dégueu)
  • j'ai pas de subside pour cantiner, juste une dizaine de cigarettes roulées, précieusement enveloppées dans du papier cul, pour tirer quelques goulées après le repas. – (papier-cul)
  • j'ai pas de subside pour cantiner, juste une dizaine de cigarettes roulées, précieusement enveloppées dans du papier cul, pour tirer quelques goulées après le repas. – (goulée)
  • le miracle du truand, du vrai, de celui qui a le mental et qui a toujours su respecter ses amis, ses associés. – (avoir le mental)
  • Moi, les oeilletons ça me chagrine, quand on insiste trop derrière, je vais voir et je rentre dans le lard. – (rentrer dans le lard)
  • Ma table déborde, c'est la totale, c'est l'embrassade avec les amis, c'est l'ouverture des canettes de bière – (totale)
  • Jeannot, qui a l'habitude de parler comme les ritals, avec les mains et les bras, s'adresse au directeur homo – (Rital)
  • Jeannot, qui a l'habitude de parler comme les ritals, avec les mains et les bras, s'adresse au directeur homo : –Il ne faut pas le laisser avec des pointeurs, notre ami. – (homo)
  • Il a besoin, ce petit homme de bien, d'être assis en haut, d'affirmer sa supériorité en se mettant tout en haut, des fois qu'il soit seul à y croire, alors il marque dessus : porc salut c'en est, cochon bonjour peut-être... – (porc salut c'en est, cochon bonjour peut-être)
  • La tranquillité pour ce nave, c'est l'assurance que tout soit en règle pour sa promotion, au détriment de la sécurité du contribuable – (nave)
  • Un petit homme, les yeux maquillés, la lèvre pulpeuse et boudeuse, moulé dans un jean, toute souriante, toute bouclée à cheveux longs, toute bronzée, qui me dit : –Je suis Élise, la gamelleuse, je suis à trois cellules de la tienne – (gamelleur)
  • ça fait plus de cinq ans maintenant que je n'ai pas aperçu de frangine, à part sur les magazines. – (frangine)
  • Le soir, juste avant la fermeture, c'est la gamelle. Distribution du repas, c'est Élise qui sert, avec un maton qui a trois portes d'avance. – (gamelle)
  • C'est vrai que, vue de dos, c'est une frangine. […] Elle porte des talons hauts, la petite gouape. – (gouape)
  • c'est bon mais je veux pas quimper et c'est pas facile ! – (ne pas quimper)
  • Si tu veux pas de mon cul, pour l'instant, laisse-moi te sucer… – (sucer)
  • Tu as eu tort, petite gouape, de profiter de la situation, je te taxe, tu me donneras tes bières chaque jour et tu me cantineras un peu puisque tu es bien assisté. – (cantiner)
  • Si tu sais pas garder ta langue sur la pipe que tu viens de me faire, je te la coupe (la langue...) – (garder sa langue)
  • j'ai pas l'habitude de prévenir deux fois, vu ? – (vu)
  • je leur explique que je l'ai taxée. Ils me préviennent qu'un détenu vient d'être libéré, ce dernier touchait sur Élise. Donc je peux disposer de cette rentrée de cantine, qui m'aidera bien puisque je ne suis plus assisté depuis longtemps. – (toucher sur qqun)
  • Le directeur ne me laisse pas travailler en atelier, ce qui m'aurait permis de gagner un peu de fric pour cantiner et d'éviter de taxer. – (taxer)
  • Je ne parle pas des QHS des grandes MA telles que la Santé, Fresnes, Saint-Paul… Là-bas, c'était plus cool. Dans ces grandes MA, il y a toujours moyen de correspondre avec la détention ou le parloir. – (cool)
  • À la fin de cette perm, je réintègre la MA de Saint-Paul, j'y reste quelques jours et on me met en semi-liberté à Montluc – (perm)
  • Ce travail consiste à faire des ceintures en toile. […] Pas terrible à faire, mais il faut en tomber une grande quantité pour avoir de quoi s'acheter des produits en cantine. – (en tomber)
  • Je bois ses paroles comme dans un rêve. C'est le monde tout autour de moi qui devient rose – (boire les paroles de)
  • J'ai lu sur des revues que cette tenue est passe-partout et à la mode. – (passe-partout)
  • Je sors l'enveloppe qui m'a été remise par le maton-greffier. Surprise ! Il n'y a là-dedans que des billets que je ne connais pas. Tout a changé pendant ces neuf ans de détention. – (maton-greffier)
  • Cette charcuterie là-bas ! J'aimerais bien la holdupper comme au bon vieux temps. – (holdupper)
  • Il se donne trop à son boulot. Comme tous les flics de France, il vit sur les nerfs. Il ne supporte pas la malhonnêteté. Pour lui, tout doit être droit, propre, astiqué. – (sur les nerfs)
  • Mais il a gardé malgré lui le côté professeur, instituteur, de celui qui décide et qui commande. C'est sans appel. Les brèves discussions que nous avons ensemble sont à sens unique, le sien. – (discussion à sens unique)
  • Je me souviens de notre curé, un homme super, l'abbé Desjorges, un saint homme – (super)
  • Nous y avons vu de drôles de choses sous ces plaques et sous ces jupes, des jambes, des fesses et des touffes sublimes, que nous suivions – (touffe)
  • Nous étions équipés de petites lampes électriques que nous chapardions au Prisu, place du Pont. – (chaparder)
  • Nous étions équipés de petites lampes électriques que nous chapardions au Prisu, place du Pont. – (Prisu)
  • Au moment de nous séparer, il m'indique à deux rues de là un joli tapin. […] Effectivement, Betty, c'est son nom, est un beau brin de fille – (tapin)
  • Au moment de nous séparer, il m'indique à deux rues de là un joli tapin. […] Effectivement, Betty, c'est son nom, est un beau brin de fille – (un beau brin de fille)
  • Tu as une drôle de mine mon gars pour cette époque ! Tu viens de tirer longtemps ? –Neuf ans. – (tirer)
  • Elle roule sur le lit pour me faire admirer son corps sous toutes les coutures. – (sur toutes les coutures)
  • Elle me dit de allonger et elle s'occupe de moi tout bien comme il faut. – (tout bien comme il faut)
  • Elle déploie tous ses talents, des caresses, en positions excitantes. Une vraie pro du sexe. – (pro)
  • Je ne suis pas trop peiné de rentrer au zonzon car je sais que bientôt, dans quelques jours, c'est la semi-liberté. – (zonzon)
  • La dernière fois que je suis parti de Saint-Paul, c'était lors de ma tentative de cavale. – (cavale)
  • Montluc, c'est presque la liberté. Heureusement, car les cellules sont de vrais placards. – (placard)
  • Faut pas croire qu'on paie tous les coups par de la ratière. Parfois on passe à trave. – (passer à trave)
  • Une ville comme Lyon ou Marseille, c'est tout petit, il y a ceux qui touchent avec les frangines, les braqueurs, la drogue – (toucher)
  • une Camaro ! Bleue… intérieur cuir fauve, une voix bizarre qui te prévenait si tu bouclais pas ta ceinture. Le pied quoi ! – (pied)
  • Il place les gros chiffres, referme, et le tour est joué. On entend «diglig, diglig», cette belle musique... et là ! le patron du bar doit raquer la somme indiquée. – (diglig, diglig)
  • Il place les gros chiffres, referme, et le tour est joué. On entend « diglig, diglig », cette belle musique… et là ! le patron du bar doit raquer la somme indiquée. – (raquer)
  • Mon Michel S., on l'a retrouvé un mois plus tard, entortillé de barbelés. Mort comme un caillou, paix à ton âme, mec ! – (mort comme un caillou)
  • Ils ont sévi quelques jours, les embrouilleurs – (embrouilleur)
  • Claude s'aperçoit vite que c'est toujours les mêmes gugus qui touchent les francs. – (gugusse)
  • Ils sont quatre, deux bronzés, un Black et un Blanc… – (bronzé)
  • Ils sont quatre, deux bronzés, un Black et un Blanc… – (black)
  • Il est certainement équipé, surtout dans le Midi, j'y ai plein d'amis, faudrait que j'aille me rencarder. – (60610)
  • Ces situations font le miel des condés : on se tue entre nous, les vivants sont coffrés pour dix à dix-huit piges. – (faire le miel de)
  • Pas de clilles dans le bar, on est dans l'arrière-salle, vieille maison, murs épais – (clille)
  • le Suédois me tourne le dos, il a le geste qu'il faut pas, sa main gauche, la plus hypo (car on se méfie de la main droite mais jamais de la gauche) glisse sous le parka. J'allume ! – (hypo)
  • le Suédois me tourne le dos, il a le geste qu'il faut pas, sa main gauche, la plus hypo (car on se méfie de la main droite mais jamais de la gauche) glisse sous le parka. J'allume ! – (allumer)
  • comme collée avec de la Super-Machin – (machin)
  • Ils reviendront un mois après pour tuer sur les hauteurs de ma ville mon ami Michel S. C'est du sale boulot. – (boulot)
  • Un contrat, c'est presque comme au ciné. Il s'agit de descendre un homme en contrepartie d'une somme d'argent. – (contrat)
  • nous étions réglo […] avec le petit casseur nous fourguant sa télé volée ou son magnéto – (magnéto)
  • nous étions réglo […] avec le spécialiste demandant à écouler de la joncaille ou de bons vrais lingots. – (joncaille)
  • Les fourgues, c'était notre domaine. Nous étions le maillon de la chaîne de garantie, c'est-à-dire qu'en dehors de nous deux le casseur ne connaissait jamais le fourgue et vice versa. – (fourgue)
  • C'était de bonnes rentrées, un petit commerce, mais régulier et lucratof, comme un bon tapin. – (lucratof)
  • Un matin de bonne heure, le P'tit Gros vient me voir. Il devait être huit heures, l'heure du p'tit déj'. – (p'tit déj')
  • et Dan arrivant le sourire aux lèvres, celui du gagnant qui a levé une grosse affaire. – (lever)
  • Voilà mot pour mot l'affaire de mon Dan. – (60615)
  • les clés d'une 1100 Suzuki ou Yam, je ne me souviens plus. – (yam)
  • Il n'y a pas de lézard dans ce boulot. Si lézard il y a, ça viendra de ma part car ils ne savent pas que tu seras mon associé dans cette affaire. – (lézard)
  • Ça se tient, son truc, alors je veux savoir la suite. – (60616)
  • un truand de la vieille école installé hors de France, bien au chaud dans son palace doré, mais qui a planté des gens dans plusieurs domaines. – (vieille école)
  • il se mettra en faute et là, je serai bien obligé de prendre ses patins puisque c'est mon ami… – (prendre les patins de)
  • Dan est un as de la moto, un dingue, un bon ! Il passerait avec son bolide entre deux ailes de mouche sans avoir le temps de sentir leur pet, c'est pas peu dire. – (c'est pas peu dire)
  • Dan pilote, je tire, mais pas au 38 court, j'aime pas. Au pompe scié, malgré le recul de la détonation à moto. – (pompe)
  • Dan s'est fait planter dans cette affaire. Nous ne toucherons jamais le complément du montant convenu. – (se faire planter)
  • Nous ne toucherons jamais le complément du montant convenu. […] On s'asseoit sur notre fric. – (s'asseoir dessus)
  • Le proxénétisme casse-coûte, c'est le bas de l'échelle. En principe, on a deux jeunes zonards de grande banlieue qui vivent ensemble, fauchés, poursuivis par des créanciers et des huissiers de justice. La fille commence par un ou deux dépannages – (proxénétisme casse-croûte)
  • On fait une passe pour se défaucher, pour se payer un repas puis, devant la facilité de ces rentrées d'argent rapides, tout s'accélère. – (se défaucher)
  • De la nécessité de se nourrir, on arrive à des envies de belles fringues, de bijoux, de belle voiture. C'est l'escalade qui mène au trottoir. – (trottoir)
  • je [proxénète] suis tombé seul dans cette affaire avec un petit encaisseur. Il a été condamné à huit mois de prison, moi à six ans, transformés en quatre ans en cour d'appel. – (encaisseur)
  • celui [policier] qui dirige l'opération me dit que mes associés sont tombés hier soir, certains ont parlé. « Cette fois, Michel ! tu es bien accroché… » – (être accroché)
  • je connais bien ce décor, je sais que tout est conçu pour casser le type qui se trouve dans cet endroit […], on laisse mijoter le bonhomme quelques heures dans cet endroit, puis, lorsqu'il commence à somnoler, on vient le chercher – (mijoter)
  • Je me souviens du conseil d'un avocat, vieux cheval de la défense – (vieux cheval)
  • Michel, ton incarcération et le jugement du tribunal dépendront de tes premières heures d'interrogatoire ; du moment où on te passe les canettes, tu prépares ta sortie… – (canettes)
  • le silence est toujours payant. Ça t'empêche pas d'être présenté au juge, au proc, qui t'incarcéreront, suivants les faits. – (proc)
  • Un juge d'instruction, avant de te recevoir, te fait toujours mijoter quelques heures dans une cellule encore plus pourrie que celle des flics – (mijoter)
  • Un juge d'instruction, avant de te recevoir, te fait toujours mijoter quelques heures dans une cellule encore plus pourrie que celle des flics, et tu es mal, car tu es resté à la poularde plusieurs jours parfois, durant lesquels tu manges peu – (poularde)
  • Le surveillant-chef, maître des lieux, adjoint du Directeur, vient te voir lorsque tu es détenu de poids arrivant. – (détenu de poids arrivant)
  • Le violeur en prison est le sous-rat, toujours frappé, toujours à l'écart. J'ai vu des matons cracher dans la soupe d'un tueur et tortionnaire de deux fillettes. – (sous-rat)
  • Violeur, tu es la bête noire, le sous-rat qu'il faut frapper. Un pointeur en zonzon, c'est l'antichambre de la mort lente. – (bête noire)
  • dans les grandes MA, le truand connu est chez lui, mais, dans les petites ratières […] le costaud n'est pas reconnu. Dans les petites prisons, c'est celui qui a les plus gros bras qui est reconnu et respecté. – (costaud)
  • monsieur le juge, un futé ! m'annonce mon incarcération en me déclarant : « C'est votre frère qui doit être content pour sa carrière, d'avoir un truand de votres espèce dans sa famille ! » – (futé)
  • En quittant le bureau, ils serreront un peu plus les canettes – (canettes)
  • C'est en arrivant dans la cour que j'ai compris l'astuce merdeuse de monsieur le juge… – (merdeux)
  • Parmi les codétenus, le plus pénible, c'était le pleurnicheur. – (pleurnicheur)
  • Âgé de soixante ans, minutieux avec son dentier, supportant très mal la promiscuité et ayant de ces chiasses chroniques… Mes oreilles tremblent encore aujourd'hui du bruit de ses diarrhées lorsqu'il évacuait sur la tinette – (chiasse)
  • Âgé de soixante ans, minutieux avec son dentier, supportant très mal la promiscuité et ayant de ces chiasses chroniques… Mes oreilles tremblent encore aujourd'hui du bruit de ses diarrhées lorsqu'il évacuait sur la tinette – (évacuer)
  • Car les matons ne peuvent avoir les yeux partout. Certains s'en foutent complètement – (avoir des yeux partout)
  • Certains [matons] s'en foutent complètement [des règlements de compte], il faut les repérer, pour agir ou être sur tes gardes si tu crains. – (craindre)
  • Les gens à racketter sont vite ciblés. Il y a les pointeurs, les balances, les faibles qui n'ont rien à faire en prison, les flics (bien protégés par l'AP). Les bourgeois escrocs sont aussi de bonnes cibles. – (balance)
  • si tu as une longue peine, tu les signales aux amis dehors, qui eux peuvent ponctionner tranquillement. – (60627)
  • Je me souviens de Daniel Bremat, un industriel de la région de Valence qui se retrouvait à Saint-Paul pour avoir touché de la fausse-monnaie. Le monde est petit car je connaissais ce garçon de dehors. – (que le monde est petit)
  • Quelques insultes, il a fait un rapport. J'ai pris quatre jours de mitard, une misère pour moi habitué à ces lieux. – (une misère)
  • Voilà un petit homme qui semble persécuté par des vilains détenus. Ce petit homme semble avoir un pécule confortable. En prenant ses patins, je vais en tirer quelque chose. – (prendre les patins de)
  • Je vois dans le fond de la cour le rassemblement de quelques gris autour de Mouloud. – (gris)
  • ils m'ont pratiquement taxé […] et je suis aussi de corvée de tinette. Ils m'ont frappé dès le premier soir. –Pour quelle raison ? Tu as balancé aux flics chez le juge ? –Non, ce serait plutôt le contraire. – (balancer)
  • Dis-moi, Mouloud, il y a un problème avec mon pote ? Il a fauté ? – (60539)
  • La mandale qu'il reçoit en pleine poire le plaque au mur. – (mandale)
  • Mes amis réagissent vite [rixe en prison]. Certains font le mur pour nous cacher des matons. Deux autres viennent à mes côtés pour me prêter main forte. – (faire le mur)
  • C'est Michel le dingue et Grand Jeannot, deux figures du milieu lyonnais. – (figure)
  • Tout est de mon côté dans catte affaire, Mouloud le comprend vite. On fait le poids dans cette ratière. Il aura des problèmes avec beaucoup de monde s'il insiste. – (faire le poids)
  • Le petit Daniel me colle aux talons comme un toutou. – (coller aux talons comme un toutou)
  • et me fait comprendre que les billets de 200 F [de fausse monnaie], c'était une fausse donne. Il s'en tient à son entreprise qui semble en bonne santé – (fausse donne)
  • Une figure, ce type. Toujours de bonne humeur. Le genre de garçon qui a la chance avec lui. Beau parleur, un physique qui plaît aux femmes. – (figure)
  • Il avait, notre ami Marcel, ce qu'on appelle le cul bordé de nouilles. Tout lui réussissait. Doué pour tout – (cul bordé de nouilles)
  • Il faisait prendre à la belle Corine des positions à faire rougir un mort. – (à faire rougir un mort)
  • Nous avons eu […] un autre compagnon digne de figurer dans ce chapitre. Il s'appelait Tony, un clochard super-démerde, qui s'entendait à merveille avec Marcel pour les coups fourrés. – (démerde)
  • Un soir, juste avant la fermeture des portes, on a vu entrer ce type, maigre et long comme un jour sans pain. Bizarrement, il n'avait rien, les mains dans les poches. – (grand comme un jour sans pain)
  • C'était un charlatan gentil, qui se débrouillait très bien pour vivre au jour le jour. Un vrai prince de la démerde. – (démerde)
  • Le soir en cellule, il nous racontait, après fumé deux ou trois chichons, ses arnaques simplettes et non agressives. – (chichon)
  • Le soir en cellule, il nous racontait, après fumé deux ou trois chichons, ses arnaques simplettes et non agressives. – (arnaque)
  • risquaient par leur désinvolture de casser notre cellule. – (casser une cellule)
  • qui donneront à cette mixture, après chauffage et après avoir bouilli, un assez bon goût, mais qui filait une diarrhée pas possible. – (comme c'est pas possible)
  • Nous mettions l'eau dans une boîte de bière vide qu'on tenait au-dessus du feu à l'aide d'une fourchette. Il ne fallait pas se louper car une mèche mal faite envahissait la cellule de fumée, se propageant vite au dehors, et alertant le maton – (se louper)
  • On risquait un rapport, et la cellule pouvait être cassée. – (casser une cellule)
  • qui effectuait sa ronde avec monotonie, usé par le temps, un mégot roulé au coin des lèvres et cuvant souvent son dix degrés. – (douze degrés)
  • En prison, il y a les braqueurs, les proxos, les voleurs de poules, les escrocs, les cols blancs, les clodos, et, bien sûr… les pointeurs, des malades. – (col blanc)
  • Ça a fait le tour de la ratière côté matons, c'est arrivé aux oreilles du surveillant-chef qui s'est découvert une attirance quotidienne pour ma cellote. – (arriver aux oreilles de)
  • Au début, il venait me parler Loto, chiffres, mais je le laissais venir (c'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire la grimace). Je lui répondais dans le vague, jusqu'à ce qu'il se livre. – (laisser venir)
  • Au début, il venait me parler Loto, chiffres, mais je le laissais venir (c'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire la grimace). Je lui répondais dans le vague, jusqu'à ce qu'il se livre. – (ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire des grimaces)
  • Le local de la cantine était situé en face de la lingerie, qui elle-même était mitoyenne avec les cuisines. Un triplé de locaux pleins de combinaisons et d'astuces pour qui était un débrouille. – (débrouille)
  • Il a des lunettes d'intello, deux verres ronds avec des fils de fer jusqu'aux oreilles. – (intello)
  • J'avais remarqué que l'une d'elles avait de grosses fesses moulées dans une mini. – (mini)
  • On m'a fait un garrot efficace […] On m'a transféré à l'antiquaille. – (antiquaille)
  • Au fil des années, Gégé […] retape et bricole la maison. – (retaper)
  • La Papa était employé six jours par semaine, dix heures par jour, dans une société de vente en gros et demi-gros de beurre-oeuf-fromage, BOF, comme on disait. Il était un peu le pilier de cette maison et avait monté l'essentiel des tournées dans la région – (pilier)
  • « Tuut ! Tuut ! Tuut ! Debout ! Accrochez ! » hurle le sergent en même temps que le signal sonore retentit. – (tuut ! tuut ! tuut !)
  • la section financière destinée à la lutte contre la délinquance dite en col blanc – (col blanc)
  • Le proxénétisme casse-coûte, c'est le bas de l'échelle. En principe, on a deux jeunes zonards de grande banlieue qui vivent ensemble, fauchés, poursuivis par des créanciers et des huissiers de justice. La fille commence par un ou deux dépannages – (zonard)
  • Le proxénétisme casse-coûte, c'est le bas de l'échelle. En principe, on a deux jeunes zonards de grande banlieue qui vivent ensemble, fauchés, poursuivis par des créanciers et des huissiers de justice. La fille commence par un ou deux dépannages – (68738)
  • Le proxénétisme casse-coûte, c'est le bas de l'échelle. En principe, on a deux jeunes zonards de grande banlieue qui vivent ensemble, fauchés […] La fille commence par un ou deux dépannages, par des coucheries rémunératrices avec un vieux voisin – (coucherie)

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