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Citations relevées dans “Bagnes, prisons et criminels (II)” (1836)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Bagnes, prisons et criminels (II), avec l'entrée qui y est attachée.

  • il n'y a pas un de nos anciens collègues qui oserait se porter à cet excès, car il serait mal reçu des amis lorsqu'il serait empoigné par les grippe-jésus. – (grippe-jésus)
  • ordre est donné de sa part à ce chef gardien, espèce de Tristan, exécuteur ordinaire de ses volontés, de mettre sur-le-champ Gruselle au cachot, avec recommandation expresse de soigner ce coquin-là. [qui sera sévèrement battu] – (soigner)
  • celui ordinairement chargé du service des cachots, invite ses camarades à se retirer et à le laisser seul achever de lui faire son affaire. […] il continue à frapper – (faire son affaire)
  • une femme, d'autant plus dangereuse qu'elle était plus aimable, captiva ma bonne foi et surprit ma religion – (surprendre la religion de qqun)
  • Ma condamnation devait nécessairement entraîner le séquestre de mes biens et la saisie de tous mes effets ; cette formalité fut remplie, de manière qu'il ne me resta plus que les yeux pour pleurer. – (les yeux pour pleurer)
  • cinq de ces malheureux [condamnés devant être conduits à Toulon], désignés sous le nom de bande noire, étaient des espèces de Bohémiens, dont les troupes sont, depuis plus de deux siècles, errantes dans l'arrondissement de S... – (bande noire)
  • L'on vous accouple deux à deux, suivant le caprice du maréchal-des-logis de la gendarmerie qui est présent à l'opération, ou quelquefois selon le désir des condamnés. L'on nomme dérisoirement cet accouplement des mariages. Vous êtes en effet inséprarables – (mariage)
  • par une affreuse ironie, on me maria avec les deux plus grands scélérats de la terre, Pierre Til et Gabriel ; je devais être placé entre ces deux monstres – (marier)
  • Les murs des cours où se réunissent les détenus aux heures de repos étaient évidemment trop peu élevés. Le conseil d'Etat [a critiqué] et aujourd'hui on est entièrement à l'abri de ce qu'on appelle dans une prison un coup de main. – (coup de main)
  • D'ailleurs, n'étant pas marqué, je n'aurais pas été déshonoré pour toujours. – (marqué)
  • ils nous faisaient des injustices ; alors ça nous montait à la tête ; puis un coup de poing était donné au gardien ; aussitôt la bataille s'engageait et devenait générale ; c'est dans ce moment que l'on nous tiraillait comme des lapins – (tirailler comme des lapins)
  • ils nous faisaient des injustices ; alors ça nous montait à la tête ; puis un coup de poing était donné au gardien ; aussitôt la bataille s'engageait et devenait générale ; c'est dans ce moment que l'on nous tiraillait comme des lapins – (monter à la tête)
  • sous la surveillance immédiate d'un invalide ou d'un pion de police (agent), armés de sabres, ils sont ordinairement employés à arracher l'herbe [à Pondichéry] – (pion de police)

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