Annonce amicale : 30 jours pour jacter comme mézigue, de Sylvain Vanderesse, est paru.
Mots croisés et autres jeux à gogo.
Aux éditions de l'Opportun.
Citations relevées dans “Les brancardiers du Bois le Prêtre” (1918)
Cette page réunit toutes les citations relevées dans Les brancardiers du Bois le Prêtre, avec l'entrée qui y est attachée.
- qui portait au bras gauche un brassard blanc orné d'une croix rouge : –Un « bras-cassé », ricana-t-il avec dédain. C'est sous ce sobriquet que l'on désigne parfois les infirmiers et brancardiers, parce qu'ils ne sont point des combattants – (bras-cassé)
- Pour lui, poilu authentique et deux fois blessé, tout ce qui ne combattait pas était « embusqué », et il professait qu'il y a des « embusqués du front » aussi bien que des « embusqués de l'arrière » – (embusqué)
- Dans le moment, Jules Mortagne […] était en proie à une de ses crises d'embuscomanie. Ainsi, parce qu'il était parti en renfort, croyait-il, avant son tour de départ, il proclamait volontiers que «ce sont toujours les mêmes qui se font tuer» – (embuscomanie)
- un premier prix de conservatoire, vieux, même qu'il râcle du violon comme pas un ! – (racler)
- un accent d'orgueil qui frappa Mortagne, lequel ne répondit point, mais haussa les épaules – (hausser les épaules)
- mais, aussitôt qu'on l'avait apprécié et qu'on s'était accoutumé à son humeur de dogue, on riait de ses colères et on aimait sa rude fraternité – (humeur de dogue)
- Mortagne essaya de se mettre debout, mais s'affaissa aussitôt. –Ah bien oui ! j'ai les jambes en « pâté de foie », ragea-t-il. Collez-moi sur un brancard et emportez-moi – (en pâté de foie)
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