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Citations relevées dans “Les brancardiers du Bois le Prêtre” (1918)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Les brancardiers du Bois le Prêtre, avec l'entrée qui y est attachée.

  • qui portait au bras gauche un brassard blanc orné d'une croix rouge : –Un « bras-cassé », ricana-t-il avec dédain. C'est sous ce sobriquet que l'on désigne parfois les infirmiers et brancardiers, parce qu'ils ne sont point des combattants – (bras-cassé)
  • Pour lui, poilu authentique et deux fois blessé, tout ce qui ne combattait pas était « embusqué », et il professait qu'il y a des « embusqués du front » aussi bien que des « embusqués de l'arrière » – (embusqué)
  • Dans le moment, Jules Mortagne […] était en proie à une de ses crises d'embuscomanie. Ainsi, parce qu'il était parti en renfort, croyait-il, avant son tour de départ, il proclamait volontiers que «ce sont toujours les mêmes qui se font tuer» – (embuscomanie)
  • un premier prix de conservatoire, vieux, même qu'il râcle du violon comme pas un ! – (racler)
  • un accent d'orgueil qui frappa Mortagne, lequel ne répondit point, mais haussa les épaules – (hausser les épaules)
  • mais, aussitôt qu'on l'avait apprécié et qu'on s'était accoutumé à son humeur de dogue, on riait de ses colères et on aimait sa rude fraternité – (humeur de dogue)
  • Mortagne essaya de se mettre debout, mais s'affaissa aussitôt. –Ah bien oui ! j'ai les jambes en « pâté de foie », ragea-t-il. Collez-moi sur un brancard et emportez-moi – (en pâté de foie)

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