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Citations relevées dans “La guerre sous terre” (1917)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans La guerre sous terre, avec l'entrée qui y est attachée.

  • des « han ! » lancèrent des sacs pesants sur des épaules lasses – (han !)
  • –Où est Papoul ? –Absent… –Aux feuillées… – (feuillées)
  • –Durand Théodule ! –Dudule toujours présent. – (Dudule)
  • Le pâté de porc de la petite mère Lefin ! avec sa petite saloperie de cidre doux ! – (saloperie)
  • Et pasque la môme Athénaïs m'a laissé tomber, je me faisais des cheveux ! Ah ! poteau… – (se faire des cheveux)
  • Ça bardait autrement sur le Crassier... Y avait pas de pitié pour les canards boiteux là-haut – (canard boîteux)
  • Ça bardait autrement sur le Crassier... […] Tandis qu'ici, paraît que quand les boyaux sont comme des rizières, on peut voyager sur le billard sans que Fritz vous embête... A part quelques torpilles, c'est plutôt calme – (du billard)
  • Les marmites, y en a pas des tinées – (tinée)
  • Le flingot, on n'en joue vraiment pas de trop non plus – (flingot)
  • Tu verras, qu'il m'a dit, et il en a joué un air… J'ai même pas eu le temps de lui réclamer d'esplications – (en jouer un air)
  • On peut pas dire que Dudule s'en soit jamais fait bien lourd, mais tout de même – (lourd)
  • Écoutez, tous savent à la section que vous n'avez pas les foies tricolores quand ça barde. Mais moi non plus ? Hein ? – (avoir les foies tricolores)
  • Mais les copains qui étaient là, qu'est-ce qu'ils ont pris ! –Rien. –Rien ! Sans blague ! –La veille, un prisonnier avait débiné le truc – (débiner le truc)
  • Bec d'andouille ! lui dit Dudule, tu sais bien qu'ils sont trente-deux à la 4e et que nous on est vingt-six. C'est une affaire, si on a la soupe de la 4e – (bec d'andouille)
  • D'abord on risque pas de r'cevoir des bombes sur l'tournant, pis y a pas de créneaux repérés – (tournant)
  • Les Boches sont au-dessus de ma tête, comme j'avais sous mes pieds des Boches quand j'étais en première ligne… Oui… Ben, je peux pas blairer ça – (blairer)
  • Il tremblait comme une feuille. –Ben quoi, qu'est-ce que c'est Prosper… t'as les grelots ? dit Dudule – (avoir les grelots)
  • J'les ai vus, les Boches, j'les ai vus, moi? Ah ! mon salaud ! Ils nous sont tombés dessus à un carrefour ! – (mon salaud)
  • Nom d'un foutre ! Abruti ! Qu'est-ce qu'on t'a dit de faire si tu voyais un Boche, cette nuit ? – (nom d'un foutre !)
  • Qu'est-ce qu'on t'a dit de faire, face de crabe ? Veux-tu nous faire sauter tous, jambes-de-nouilles ? – (face de crabe)
  • Qu'est-ce qu'on t'a dit de faire, face de crabe ? Veux-tu nous faire sauter tous, jambes-de-nouilles ? – (jambes-de-nouilles)
  • Le Boche le paierait cher, par exemple – (par exemple !)
  • Les hommes encombraient les secondes lignes et, dans la nuit, la voix encore basse, se cherchaient, se regroupaient, achevaient de se harnacher – (harnacher)
  • –Appelle les brancardiers, gémissait Merlin [jambes écrasées]. –T'en fais pas, poteau, t'as le filon maintenant, répondaient les camarades pour consoler le blessé – (filon)
  • Tu parles d'un boulot, reprit Dudule. On vient ici en repos. On sort d'un casse-gueule. On est flapi – (casse-gueule)
  • C'est dans le civil qu'on se repose quand on est au repos. Ici, le repos consiste à faire le jacque, à creuser une tranchée comme au cinéma, et quand elle est creusée, à la remplir de nouveau – (faire le Jacques)
  • Et Dudule jeta sa pelle avec mépris. Maintenant, je n'en fiche plus une datte. Je suis pas costaud comme Papoul, moi, je peux pas boulonner sans arrêt – (ne pas en foutre une datte)
  • Et Dudule jeta sa pelle avec mépris. Maintenant, je n'en fiche plus une datte. Je suis pas costaud comme Papoul, moi, je peux pas boulonner sans arrêt – (boulonner)
  • Clignant de l'oeil vers Racarie, comme pour lui dire : « Pendant que je luis fais des compliments, le copain s'appuie ma corvée » – (appuyer)
  • tira de sa poche un paquet de fin acheté la veille, roula une cigarette et fuma doucement – (fin)
  • Ils auront un peu plus que les autres le droit de l'ouvrir, après la guerre ! – (l'ouvrir)
  • Les copains, savez-vous si on a transmis la consigne rapport aux mines ? –Quelle consigne ? –Pâté de foie ! le truc boche des prisonniers ! –Ah ! c'est vrai !... Je sais pas – (pâté de foie)
  • Il rejoignit la grange de son escouade, mais déjà les hommes de soupe arrivaient, chargés des galetouses fumantes et des bouteillons augustes remplis de vin – (galetouse)
  • À huit heures et demie du soir, Dudule était saoul comme la Pologne – (ivre comme la Pologne)
  • Il avait tout oublié : la guerre, Athénaïs, et la consigne à passer au 1er Bâton – (baton)
  • Seul de son escouade, Dudule, morose, « s'en faisait » – (ne pas s'en faire)
  • –Y demander quoi ? –Eh, tomate ! y demander quoi ! tu le sais bien... tu penses qu'à ça – (tomate)
  • Pas pu poisser un seul copain du 1er Bâton pour lui demander… – (poisser)
  • Pas pu poisser un seul copain du 1er Bâton pour lui demander… – (baton)
  • cet enflé-là, il veut pas me laisser passer – (enflé)
  • –Ça y est. Tout a sauté : nos mines et les mines boches. –Oui, ça y est. Ceux des galeries… –Bons comme la romaine. –Faut y aller – (bon comme la romaine)

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