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Citations relevées dans “Contes de l'étape” (1910)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Contes de l'étape, avec l'entrée qui y est attachée.

  • Chantez donc avec les autres, ohé !... là-bas !... commanda le sergent, au lieu de causer comme des pies borgnes – (bavard comme une pie borgne)
  • Le régiment, pour ne pas aller jusqu'à Saint-Nazaire, n'en avait pas moins une formidable étape à accomplir : trente-huit kilomètres, s'il vous plaît, du petit village de Saint-Luperce-bouff-chou à Bique-le-Comte que les géographes ont négligé de classer – (s'il vous plaît)
  • Il n'y en avait guère que cent soixante-quinze de présents, d'où rabiau de vingt-cinq quarts de litre que l'escouade commandée par le caporal d'ordinaire comptait bien s'administrer – (rabiot)
  • Tant plus qu'y fera chaud, se disaient les hommes, tant plus qu'on boira, et y a de quoi boire, avec le rabiau – (tant plus que X tant plus que Y)
  • Va, Bécasseau, va, et n'te fiche pas par terre avec ton sieau en allant leur porter cette première tournée – (se ficher par terre)
  • il y avait l'escouade du caporal Roulebloc dont les gosiers étaient, certes, aussi en pente que ceux de la compagnie Bennegourde – (gosier en pente)
  • sans se douter que cette théorie constitue la base sur laquelle chacun des partis politiques qui se disputent l'assiette au beurre échafaude ses programmes – (assiette au beurre)
  • –C'est ça, faut l'éloigner du tonneau… Tu comprends. –Je comprends, que c'en est un beurre… – (c'est un beurre)
  • Mais Bécassau ! Y va hurler comme un putois s'il ne voit plus son caporal près du tonneau, quand il y retournera – (crier comme un putois)
  • Misère de misère ! Quoi que c'est encore ? – (misère de misère)
  • C'est vrai que c'était pas du lusque de les faire changer de place, les tonneaux ! approuva Bécasseau – (ne pas être du luxe)
  • Nom d'une bobinette !... C'que ça chauffait ! – (nom d'une bobinette !)
  • je m'ai trompé de route, ça y est !… Je m'ai trompé de route !… C'est dégoûtatif tout de même – (dégoûtatif)
  • Nom de nom d'une pipette !... s'écria-t-il, je m'ai trompé de route, ça y est ! – (nom de nom d'une pipette !)
  • Mille millions de tonnerres !… rugit Bennegourde en pétrissant son képi dans ses deux mains, ous qu'il est, l'andouille ? – (mille millions de tonnerres !)
  • Nom de nom !… Qu'y fait soif ! – (faire soif)
  • Timoniers ! / Et gabiers ! / Faisons nos adieux à la terre ! / Et gaiement / En chantant / Poussons-nous de l'agrément ! Poussons-nous d'la / D'la, d'la, d'la, d'la, / Poussons-nous de l'agrément ! / Si la piquette est bonne, / Amis, versons toujours ! – (se pousser de l'agrément)
  • Nom d'un pétard ! s'écria Chalumot, y a personne, ici, qui soye du pays ? – (nom d'un pétard !)
  • Blague dans le coin, Perlabille, t'es du patelin ousque nous allons ? – (blague dans le coin)
  • Blague dans le coin, Perlabille, t'es du patelin ousque nous allons ? –Faitement ! –Comment que ça s'appelle ?... –Ça s'appelle Percy-pour-lèz-Anguille – (faitement)
  • C't'un grigou, et tu comptes sur lui pour nous donner à boire ? – (grigou)
  • Y te donnerait rien du tout ? -C'est un coeur de roche, alors ! – (coeur de roche)
  • Tu pourras lui demander à boire, mais ça sera comme des pommes pour en avoir – (comme des pommes pour)
  • méfie-toi !… Il est retors !… Il est malin comme un vieux singe – (malin comme un singe)
  • Il traversa une grande pièce où l'on n'entendait qu'un tic-tac d'horloge – (tic-tac)
  • Nom de nom d'une giberne !... Si tu n'es pas revenu dans dix minutes avec le major, je te colle au trou ! – (nom de nom d'une giberne !)
  • Nom de nom d'une giberne !… Si tu n'es pas revenu dans dix minutes avec le major, je te colle au trou ! – (trou)
  • il mit Landerluche à la porte de la chambrée, avec un formidable coup de pied quelque part – (quelque part)
  • Nom d'un pompon !... s'écria-t-il, au bout d'une demi-minute – (nom d'un pompon !)
  • Si que votre supérieur, il vous rencontrerait, mon garçon, vous pourriez aller tout droit à l'ours ! Un cavalier doit être complet, dans la rue, et sans vot' casque, nous n'êtes pas complet ! – (ours)
  • Hé ! Pétard de sort ! Il est tombé dans le tuyau du bateau ! – (pétard de sort)
  • si c'est la peine d'être de la classe pour arriver à une pareille muflerie du sort ! – (la classe)
  • J'vas m'fiche à l'eau... Comme ça j'aurai fini de souffrir – (41912)
  • T'achètes des casques et t'as pas de quoi les payer !... Ton affaire est claire... C'est du conseil ! – (avoir son affaire claire)
  • sache que si tu ne me montres pas tes turcos, tu pourras te fouiller copieusement, lorsque tu viendras en Russie, pour voir mes cosaques – (se fouiller)
  • –Y sont noirs, hein, Chapuzot ? –Comme des boudins, que je répondais – (noir comme un boudin)
  • Une heure après, ils arrivèrent enfin au pont de Suresnes, crottés comme des baudets – (crotté comme un baudet)
  • Les réservoirs !… Les réservoirs !… Les v'là !… […] Les réservistes, en effet, venaient d'entrer dans la cour de la caserne de la Pépinière – (réservoir)
  • chaque chambrée se demandait avec inquiétude si elle abriterait le réserviste riche aux poches gonflées d'or, et toujours prêt à humecter les gosiers éternellement en pente, ou si elle serait affligée d'un marquis de la bourse plate – (gosier en pente)
  • chaque chambrée se demandait avec inquiétude si elle abriterait le réserviste riche aux poches gonflées d'or, et toujours prêt à humecter les gosiers éternellement en pente, ou si elle serait affligée d'un marquis de la bourse plate – (marquis de la bourse plate)
  • Tu l'verras pas !... Interdit par l'autorité s'périor !... Macache pour les bleus ! T'brûlerais tes yeux d'bleus, mon matricule, si tellement qu'il en est, d'la classe, et d'la bonne ! – (ça te brûlerait les yeux)
  • Tu l'verras pas !… Interdit par l'autorité s'périor !… Macache pour les bleus ! T'brûlerais tes yeux d'bleus, mon matricule, si tellement qu'il en est, d'la classe, et d'la bonne ! – (la classe)
  • –Rue Mouff-Mouff !... s'écria le zouave. C'est là que je suis né !... Ah !... Par exemple – (rue Mouff-Mouff)
  • Et il faudrait que je reste vingt-huit jours sans travailler, sous prétexte que j'ai une période de service à accomplir ?… Des nèfles, mon ami !… Des nèfles !… J'ai congédié hier mon employé, tu le remplaces, hein ? – (des nèfles !)
  • Mais dépêche-toi, saperlotte ! – (saperlotte !)
  • Je vais aller à l'hôpital militaire tirer une partie de mes vingt-huit jours, puis, je demanderai une bonne indemnité à l'Etat – (tirer)
  • Ah !... nom d'une bobinette !... C'est un peu fort tout de même !... – (nom d'une bobinette !)
  • Nom d'une pomme !... Si j'ai besoin de mon argent ? – (nom d'une pomme !)
  • Accepte donc, va !… C'est du bénef !… Tu garderas pour toi le prix de l'indemnité que tu demandais et nous ferons une petite noce avec le surplus – (bénef)
  • Attendez que je lise !… s'écria Bidouille. Des fois qu'vous l'ficheriez dedans ! – (mettre dedans)
  • Nom d'une pipe !… que je m'écrie, effrayé. Les animaux t'auraient pas collé, des fois, une action des chemins de fer de l'État ? – (animal)
  • il appelle son journal : l'Appel aux fonds. Un bon titre, pas vrai ? -Ah !... Pour sûr !... Et pour un journal qui ne met pas son drapeau dans sa poche, voilà un journal qui ne met pas son drapeau dans sa poche – (drapeau)
  • Depuis ce temps, celui-ci [l'ours] dansait la bamboula dès qu'il apercevait Bécasseau – (bamboula)
  • Pourtant nom d'une pipe, c'est zutant de laisser un képi liméro un à un animal qui n'en a pas besoin ! – (zutant)
  • Puis ils partirent, heureux comme des rois et s'offrirent à dîner à vingt-deux sous au lieu d'aller manger la gamelle – (gamelle)
  • Ça me semble original !... Et puis, si ça ne l'est pas, je m'en bats l'orbite, ça plaît à mon Anglais ! – (s'en battre l'orbite)
  • Il est idiot, mon Anglais, mais je m'en bats l'orbite, y me paye assez cher pour que je lui barbouille sur la toile une tête d'ours et une figure d'idiot – (s'en battre l'orbite)
  • Mais faudra-t-il que j'y aille la nuit ?… demanda Bécasseau. –Turellement !... Faut trouver des joints pour décaniller de vot' caserne après l'appel du soir – (turellement)
  • Mais faudra-t-il que j'y aille la nuit ?… demanda Bécasseau. –Turellement !… Faut trouver des joints pour décaniller de vot' caserne après l'appel du soir – (joint)
  • Mais faudra-t-il que j'y aille la nuit ?… demanda Bécasseau. –Turellement !… Faut trouver des joints pour décaniller de vot' caserne après l'appel du soir – (décaniller)
  • –Ça doit l'mettre en ribote !... –J'te crois, Éloi !... Hier, il était plus ivre que son gardien, et c'est pas peu dire ! – (je te crois, Éloi)
  • Ah !... Nom de nom d'une savate !... N'en vl'à, une fatalité – (nom de nom d'une savate !)
  • Quant au gardien de l'ours, il dormait comme un loir – (dormir comme un loir)
  • Fourrez-moi ce carnaval à la boîte ! – (41925)
  • Fourrez-moi ce carnaval à la boîte ! – (boîte)
  • Voyons !... Nom d'une baderne !... C'est bien le 43 de l'avenue Clichy, où que nous sommes, dis donc, chasseur ? – (nom d'une baderne !)
  • Du moment que c'est ici qu'il habite, le citoyen Dauphinois, pas besoin de s'creuser l'ciboulot – (se creuser le ciboulot)
  • Nom d'une bombe !… Si c'est pas Bahut, c'est Buffet… Ou plutôt… Ah !… J'y suis, Placard – (nom d'une bombe !)
  • Ah !... Mille culasses !... Ça y est ! – (mille culasses !)
  • Dans tous les cas, vous allez me faire perdre beaucoup d'argent !… –Ça, je m'en tamponne le coquillard ! – (s'en tamponner le coquillard)
  • Mais, alors, vous venez de gaffer, mon garçon ! […] Vous êtes une jolie bourrique ! – (bourrique)
  • Hélas !... Troupeau est loin s'il court toujours – (loin s'il court toujours)
  • C'est pas ton paquet, c'est le mien que j'te lance. Faut réparer l'embrouille – (embrouille)
  • Y a Polydore, le garçon marchand de vin d'en face, il est au courant de la situation. D'abord, dînons, j'ai une faim de cheval – (faim de cheval)
  • –Une tête de veau ? –Oui, assez, ça change de la gamelle – (gamelle)
  • J'accepte !… Je mets les pouces !… Je transige – (pouce !)
  • Le général Brun, ministre de la Guerre, était là, et il poussait des cris de paon en voyant cette mascarade – (pousser des cris de paon)
  • vous pensez bien que Madurec et ses trois copains n'y coupaient pas, à la corvée à perpète ! – (perpète)
  • Ils peuvent vous surprendre une jambe en l'air et vous dénoncer ainsi à la postérité comme un président rigolard et bambocheur – (bambocheur)
  • Videmment que l'alliance franco-russe qu'on s'en allait souder là-bas occupait mon esprit – (videmment)
  • C'est bien le diable si, avec ce que nous donnera en plus l'habitant individuellement, qui est bon pour le matelot, nous ne réussissons pas à avoir chacun plus de quinze francs – (c'est bien le diable si)
  • Mais, mon bon Machin !… répond notre grand Armand désolé, vous m'interdisez toutes les expansions ! – (machin)
  • Ne dites pas nom d'une pipe !… c'est vulgaire !… inspirez-vous, au contraire, des nobles exemples laissés par vous prédécesseurs!… Dites : Ventre-saint-gris ! comme Henri IV, ou : Vertu-choux !… comme Louis XV – (nom d'une pipe !)
  • Ne dites pas nom d'une pipe !... c'est vulgaire !... inspirez-vous, au contraire, des nobles exemples laissés par vous prédécesseurs!... Dites : Ventre-saint-gris ! comme Henri IV, ou : Vertu-choux !... comme Louis XV – (Ventre-Saint-Gris !)
  • Ne dites pas nom d'une pipe !... c'est vulgaire !... inspirez-vous, au contraire, des nobles exemples laissés par vous prédécesseurs!... Dites : Ventre-saint-gris ! comme Henri IV, ou : Vertu-choux !... comme Louis XV – (vertuchou)
  • Et l'amiral ouvre une bouche comme un four, comme quelqu'un qui voudrait parler, et qui ne peut pas – (bâiller comme un four)
  • Ah !... Mille protocoles !... Je vais faire du baroufle en rentrant ! – (mille protocoles !)
  • Ah !… Mille protocoles !… Je vais faire du baroufle en rentrant ! – (barouf)
  • risquer de démolir l'alliance franco-russe pour une somme de quinze francs, eh bien !… c'est trop mufle tout de même – (mufle)
  • Et moi je suis un daim de lui avoir prêté quinze francs – (daim)
  • j'avais, comme de juste, aussi faim, et je ne voulais plus faire le geste de me remplir la cambuse car j'avais la trouille que mon moujick ne me ramène chez le dentiste – (se remplir la cambuse)
  • Quant à Cassecadec, je l'ai repincé à Dunkerque et je lui ai dit : –Mes quinze francs !… Rends-moi mes quinze francs ! –De quoi ! De quoi !… a-t-il fait. Je t'ai dit que je te les rendrai en Russie. On n'est pas en Russie, on est à Dunkerque ! – (de quoi ?)
  • Il était au mieux avec son curé, mais il voulait être bien aussi avec son député, sous prétexte que, dans la vie, il peut toujours arriver un moment où l'on a besoin d'un bureau de tabac – (bureau de tabac)
  • Mon oncle Chapuzot était tellement retourné par cette histoire qu'il faillit en oublier l'heure du train par lequel devait arriver de Paris son fils – (retourné)
  • Ah ! Mille z'yeux ! Ah ! Ben !… Si jamais j'aurais su que c'était vous ! – (mil'zieux)
  • vous savez ce qui m'arrive ! –Bédame, oui ! J'ons lu ça dans les journaux – (bédame !)
  • J'ai fait courir ce bruit-là, c'est vrai. Je suis très roublard, moi quand je m'y mets – (s'y mettre)
  • Mais c'est-y vrai, tout de même, que vous avez touché ? –Moi ! Mais c'est faux !… Jamais je n'ai rien touché… que la main loyale de mes électeurs – (toucher)
  • On disait qu'on aurait dix jours, mais l'ménisse de la guerre il a pas voulu – (ménisse)
  • sauf l'respect que j'vous dois, m'sieu Lagourde, vous êtes un drôle de corps ! – (corps)
  • –Elle ne les racontera pas, j'imagine !... fit le député avec vivacité. -Non !... Peut-être ben qu'a va se gêner !... D'main tout Santeuil saura qu'vous êtes ici. C'est qu'elle en a une tapette ! – (tapette)
  • Ça va s'étouffer, ce scandale, et il n'aura plus peur ! – (étouffer)
  • toi, p'pa, tu t'en fiches !… C'est pas toi qui fera le clou à ma place si je rentre au quartier sans uniforme ! Qué pochetée de métier tout de même !… C'est moi que j'vas bouffer de la boîte, et pourtant c'est pas moi que j'suis fautif ! – (boîte)
  • toi, p'pa, tu t'en fiches !… C'est pas toi qui fera le clou à ma place si je rentre au quartier sans uniforme ! Qué pochetée de métier tout de même !… C'est moi que j'vas bouffer de la boîte, et pourtant c'est pas moi que j'suis fautif ! – (clou)
  • Va t'en dragon, va t'en !… J'serais obligé de te fiche au bloc, tellement t'es en ribote. Va cuver ton vin ailleurs ! – (bloc)
  • Va t'en dragon, va t'en !… J'serais obligé de te fiche au bloc, tellement t'es en ribote. Va cuver ton vin ailleurs ! – (ribote)
  • Si vous m'nommez, d'attaqu' je veux / Augmenter vos salaires – (d'attaque)
  • J'vais t'en donner de la musique ! Hop !… là !… Parfaitement !… À la grosse caisse !… Y couchera sur la planche. […] On le mena donc à la prison où il coucha – (caisse)
  • le colonel était marquis, les chefs d'escadron comtes, et les capitaines vicomtes, les sous-offs avaient des noms d'une lieue de long, et leur tenue de fantaisie aurait fait loucher bien des officiers d'infanterie – (nom d'une lieue de long)
  • le colonel était marquis, les chefs d'escadron comtes, et les capitaines vicomtes, les sous-offs avaient des noms d'une lieue de long, et leur tenue de fantaisie aurait fait loucher bien des officiers d'infanterie – (faire loucher)
  • ce dernier qui était à tu et à toi avec les officiers, qui dînait chez le colonel, dansait chez le lieutenant-colonel et couchait chez le capitaine en premier de son escadron – (à tu et à toi)
  • ce dernier […] se fit allonger huit jours de consigne à la chambre par l'adjudant de semaine, un grincheux – (allonger)
  • Quand les bleus rentrèrent à la chambrée, après ça, ils étaient éreintés, et ils tiraient la patte comme des fantassins qui ont quarante kilomètres dans les épaules – (tirer la patte)
  • Ohé !… Chapuzot et Cassemiche, l'mar… chis vous demande dare-dare – (margis)
  • moi aussi, j'ai huit jours de consigne à la chambre, et si je n'ai pas mon piano pour m'occuper un peu, je m'embêterai à vingt francs l'heure – (à [tant] de l'heure)
  • Oui, mais nom d'un sabre, s'plique-moi voir un peu, toi, Chaputot, comment que nous allons pouvoir apporter ici c't'animal de piano – (nom d'un sabre)
  • Tu parles que si l'colon, y nous rencontrait, y nous ferait coucher au trou ! – (tu parles !)
  • V'là-z-une fourragère chargée, et c'est Bourniquet qui la conduit. L'brigfourr est pas là !… V'là notre affaire – (brig-four)
  • –Ohé !... Bourniquet !... cria Clodomir. Veux-tu gagner vingt sous ?... –Bédame !... répondit le dragon – (bédame !)
  • Vous n'êtes encore que là !... Feignant, rossard !... Vous dormez en route, donc ! – (rossard)
  • Ah ! mille trompettes ! j'en rapporterais bien une douzaine au quartier tous les jours, de pianos – (mille trompettes !)
  • J'vais prendre un champoreau. Si, quand je reviens, ça n'est pas déchargé, ça sera de la malle ! – (malle)
  • un sous-officier haut comme trois pommes et qui faisait d'énormes enjambées pour suivre ses hommes – (haut comme trois pommes)
  • lorsqu'il était arrêté, il demeurait ratatiné sur lui-même, le corps affreusement déjeté du côté droit – (déjeté)
  • Le diable m'emporte ! disait-il, ce garçon n'a rien de lésé ! – (le diable m'emporte si)
  • Il y en a qui m'ont refait ! […] mais je suis sûr que celui-là ne se moquera pas de moi. Il est infirme et idiot pour le reste de ses jours – (refaire)
  • Ce n'était pas la peine, alors, d'allonger vos compas d'une façon ridicule – (allonger ses compas)
  • Assez de frime ! assez de frime comme ça !… Ça ne prend plus, mon vieux !… Ça voir un peu causer au capitaine ! – (frime)
  • Le sergent a peut-être un coup de vin de trop – (coup de vin)
  • Fricoteur !… Fricoteur !… Y s'est fait désarticuler une jambe pour ne pas être soldat. Ah !… Si que je serais ton capitaine tu n'y couperais pas – (fricoteur)
  • Il marchait comme un homme naturel dans la rue Saint-Jean, et il ne m'a pas plutôt vu qu'il s'a tiré des pieds dans une rue à côté. Il trottait comme un cheval de quinze cent francs – (se tirer des pieds)
  • jamais je ne l'aurais attrapé, sans un agent de police qui lui a barré le chemin ! Ah ! c'est un lapin ! – (42001)
  • Comble des combles, il aimait tant à prendre qu'il se fit chasser de la musique, pour prendre un temps à chaque mesure de la Marseillaise ! – (c'est le comble)
  • Filoutmayer avait le nez écrasé, les cheveux crêpus et noirs, les yeux ronds et en forme de loto, et lui sortant de la tête, la mâchoire inférieure avancée, les joues flasques et ballotant à chacun de ses pas. C'était Joseph Reinach en chair et en os – (boule de loto)
  • A la boîte !... J'ai écrit vive la classe ! dessous le portrait du coronel ! – (42002)
  • je lui ai colé mon poin dessur ce qui lui serre de figur et je vais être fusiyé autrement qua l'eau chaude de jeudi en huitte si je ne done pas vingt francs au caporalle – (être fusillé autrement qu'à l'eau chaude)
  • Ma pauv' tante, je çuis en prison et je matan dun jour à lautre à être fusiyé, et pas à l'eau chaude – (être fusillé autrement qu'à l'eau chaude)
  • Mais s'adressant à une vieille fille, il se disait : –Elle avalera cette bourde – (bourde)
  • Mais s'adressant à une vieille fille, il se disait : –Elle avalera cette bourde – (avaler)
  • Je mange comme six et je bois encore mieux que je ne mange – (comme six)
  • Je mange comme six et je bois encore mieux que je ne mange. Voilà qui vous donnera une idée de la solidité de mon estomac, pas vrai ? Et vous savez que quand l'estomac va, tout va ! – (quand l'estomac va, tout va)
  • Ce n'est pas pour en dire du mal, mais ce garçon-là est bête comme un pot ! – (bête comme un pot)
  • Comme il ne connaît pas Paris, je suis sorti en ville hier soir avec lui. Eh bien ! c'était à taper dessus ! Figurez-vous qu'il faisait le salut militaire aux sergents de ville, aux employés de l'octroi, aux facteurs – (42007)
  • Puisque je suis en veine de racontars, sachez donc, mes chers parents […] – (42008)
  • Mon Rabotard, qui est toujours dans la lune, trottait avec son escadron, quand tout à coup son cheval bute et roule les quatre fers en l'air – (être dans la lune)
  • il est resté devant la gare en caressant son cheval, qui est sûrement moins dindon que lui, et qui voulait s'en aller – (dindon)
  • vous voyez d'ici, chers parents, la tête qu'a faite le sergent de ville. Médiatement, il dit à Rabotard : -Mais, bleu, c'est pas par là qu'il doit arriver, le nouveau président de la République – (médiatement)
  • Il était monté dans une guimbarde à deux chevaux, astiquée sur toutes les coutures – (sur toutes les coutures)
  • avec de petites étoiles de boue sur les roues et les portières, car il pleuvait, je ne vous dis que ça – (je ne vous dis que ça)
  • Dans la voiture du président, il y avait un général et des messieurs en habit noir, tous des grosses légumes – (grosse légume)
  • Il a été si surpris de nous voir, qu'il n'a pas songé à arrêter son canasson, et qu'il est entré dans notre escadron comme dans du beurre – (comme dans du beurre)
  • Il y a des chevaux qui ont roulé par terre avec leur cavalier, et ce pompier de Rabotard [la cause de l'accident] a failli piquer une tête dans la calèche du président – (pompier)
  • Tu as compromis la dignité des cuirassiers ; tu es cause que les pousse-cailloux sont en train de croire que tous les cuirassiers sont aussi bêtes que toi, tu vas payer six litres ! – (pousse-cailloux)
  • C'est vrai qu'avec un seul verre de vin il a son compte – (avoir son compte)
  • Le margis de garde l'a appelé malficelé, et lui a dit de faire demi-tour pour aller se brosser et redresser son plumet – (ficelé)
  • comme on ne trouve pas tous les jours dans sa poche un président de la République pour vous lever vos punitions, le bleu n'y a pas coupé. Il est allé à la boîte par le train le plus direct, comme nous disons ici – (par le train le plus direct)

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