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Citations relevées dans “Les forçats considérés sous le rapport physiologique, moral et intellectuel, observés au bagne de Toulon” (1841)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Les forçats considérés sous le rapport physiologique, moral et intellectuel, observés au bagne de Toulon, avec l'entrée qui y est attachée.

  • Pour tuer ses longues heures de captivité, il se mit à graver des cocos – (7152)
  • l'excès énervant de leurs travaux qu'on appelle ici grande fatigue – (7150)
  • ces véritables rêtres de la gourgane, suivant leur expression, n'obtiennent pas même un regard des forçats de haut lieu – (rêtre de la gourgane)
  • Durant leur séjour au bagne, l'infamie qui s'attache au bonnet vert ne les avait pas même effleurés. – (bonnet vert)
  • la coloquinte aurait dû servir de boule au faucheur – (coloquinte)
  • la coloquinte aurait dû servir de boule au faucheur – (faucheur)
  • Que fait la casque rouge et le bonnet vert à un partisan vaincu et condamné ? Rien ; la couleur d'un habit ne saurait formuler l'infamie de l'âme. – (bonnet vert)
  • mangeant des aliments meilleurs que ceux des forçats à la fatigue – (fatigue)
  • Cet Arabe sera libéré en septembre 1845 : il conservera tout ce qu'il faut pour « devenir cheval de retour » (rentrer aux bagnes). – (cheval de retour)
  • Il ne va au bagne que parce qu'il a été forcé de tomber dans le malheur. Tomber dans le malheur est une expression avouée de tous les galériens. – (tomber dans le malheur)
  • Ainsi Lacenaire, cet infâme voleur dont le meurtre n'était que la misère du métier – (7156)
  • Croyez-vous que cette parole soit perdue, que jamais forçat libéré ou forçat en 'herbe' ne se soit jamais enquis de la possibilité de la découverte ? – (en herbe)
  • pour cent louis, je donnerais à chaque fois un gros morceau de ma viande comme ça. Et il montrait son poing. – (viande)
  • ils supportent la fatigue comme des chameaux, avec patience et sans se plaindre – (fatigue)
  • Je fus curieux de lire les dernières volontés d'un forçat. Il s'y disait malheureux et coupable ; suppliait ses amis d'avoir foi en l'espérance et conjurait le forçat 'croque-mort' son ami, de le soustraire au scalpel de l'étudiant – (croque-mort)
  • Les forçats classés dans cette dernière catégorie et qui sont les plus dangereux dans les bagnes, sont des caractères infiniment rares dans le monde et dont la férocité native n'a pu être mâtée ni par les bons traitements, ni par les mauvais – (mâter)
  • Il y avait là un aristocrate, un prêtre et un juge. Enfin le jeu commence. Les boules sont rangées sur trois tabourets élevés – (boule)
  • Les forçats voleurs de dix-huit à vingt-cinq ans d'âge, sont des véritables ferments de corruption que 'rafraîchit', pour me servir d'un terme d'argot, une loi illogique, pour les rendre un jour à la société qui les trouvait déjà trop indignes d'elle. – (rafraîchir)
  • Ceux-ci leur apprennent à faire le mouchoir, la pacotille, le beurre. Ces termes honteux sont l'alphabet de l'argot filouteur. – (faire le mouchoir)
  • Ceux-ci leur apprennent à faire le mouchoir, la pacotille, le beurre. Ces termes honteux sont l'alphabet de l'argot filouteur. – (faire la pacotille)
  • Ceux-ci leur apprennent à faire le mouchoir, la pacotille, le beurre. Ces termes honteux sont l'alphabet de l'argot filouteur. – (faire le beurre)
  • C'est pour les mauvais lieux, qu'il faisait du beurre. – (faire le beurre)
  • qui s'est parfois plongée dans le bourbier des vices en faisant 'folie de son corps' pour leur chercher un morceau de pain – (faire folie de son corps)
  • Ils vous conteront avec effronterie toutes les scènes de la taverne et du lupanar – (lupanar)
  • les rieurs marquent les coupables du doigt en passant et leur sifflent le mot : « Corvette » – (corvette)
  • On ne croirait pas, que des forçats nommés payoles, terme d'argot qu'on n'explique point, aient été commis à la subsistance des bagnes – (payot)
  • vint m'attendre à la dernière porte et me glissa, avec toute l'adresse d'une vieille entremetteuse un poulet en forme. – (poulet)
  • les gros poissons rongent la maille et se sauvent, les petits seuls restent dans le filet. – (gros poisson)
  • Songez que le délit d'un haut bonnet de l'ordre en multiplie indéfiniment l'espèce dans le même peuple de commerçants. – (haut bonnet)
  • Il n'est pas franc et déluré coquin comme les autres ; il est encore «bonnet de coton» – (bonnet de coton)
  • il fabriqua un jour de fausses clés pour voler le fricotier (vivrier) des bagnes. – (fricotier)
  • Cet industriel ne 'faisait que dans le grand', il volait avec les gants jaunes et sous l'habit fait au dernier goût. – (faire dans le grand)
  • Le nom de buano voyo, encore employé en Provence pour désigner un homme arrêté sans plan de conduite arrêté, se prend toujours en mauvaise part. – (buano voyo)
  • quelquefois c'était « un cheval de retour », et le commissaire qui le reconnaissait l'appelait par son nom et en obtenait une espèce de salut de bienvenue. – (cheval de retour)
  • Après la toilette du barbero, venait la grande toilette du corps – (barberot)
  • Alors le barbero coupait à ras la chevelure – (barberot)
  • Les anciens ou « chevaux de retour » regrettent encore cette route par étapes où libres en plein air, ils pouvaient chanter et rire de compagnie. – (cheval de retour)
  • Il n'y a que les condamnés à des termes courts, c'est-à-dire à dix ans et au-dessous, qui portent la casaque entièrement rouge. Le bonnet vert signale à l'attention les plus grandes criminalités possibles. – (bonnet vert)
  • Les postes les plus brillants auxquels ne prétendent que les plus dignes ou ceux que l'on juge tels, sont ceux du payol ou écrivain – (payot)
  • Les postes les plus brillants auxquels ne prétendent que les plus dignes ou ceux que l'on juge tels, sont ceux du payol ou écrivain, et du fricotier ou marchand de comestibles. – (fricotier)
  • tous ces heureux du bagne ne vont pas à la fatigue. – (fatigue)
  • Pendant la nuit tous les forçats sont réunis par leur chaîne à ce qu'on nomme ramas, c'est-à-dire de gros anneaux scellés de distance en distance dans le pavé des salles. – (ramas)
  • [grande fatigue] embrasse les travaux les plus grossiers – (7150)
  • Tout forçat qui arrive au bagne doit passer par un temps de grande fatigue. Ce n'est que par les preuves multipliées d'une bonne conduite […], qu'il obtient la faveur de passer à la petite fatigue. – (petite fatigue)
  • Les forçats de la grande fatigue n'ont droit à aucun salaire. Les autres peuvent gagner depuis cinq jusqu'à vingt centimes par jour. On fait une retenue sur ce salaire qui s'appelle pécule. – (pécule)

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