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Mots croisés et autres jeux à gogo.
Aux éditions de l'Opportun.
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L'argot au bureau des pleurs de France Info | 2013-03-11
Dans un courrier qui fait peine à lire, une belle âme de France Info se plaint que les journalistes emploient de l'argot et suggère « d'utiliser un français un peu plus académique et néanmoins simpe ». Pour la simpicité, c'est un expert. ()
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Toujours de l'argot
Récemment, je relevais l'usage quasi systématique du mot "braquer" et de ses paretns [sic] lors d'une attaque armée.
Nous avons eu aujourd'hui d'autres exemples de l'utilisation de l'argot des bandits (ou des romans policiers) à la place de formulation [sic] plus orthodoxes.
Ce matin au journal de 8h30, la journaliste évoque la fuite hors du Canada de Luka Rocco Magnotta (le dit "dépeceur" canadien) en précisant qu'il a été "en cavale" en France et en Allemagne.
Cet après-midi, si je ne me trompe au journal de 15h30, la jourmaliste [sic] (la même ?) parle de la tentative d'évasion à l'explosif qu'a connue la prison de Réau, en utilisant l'expression "se faire la belle".
Tout ceci n'est pas méchant mais ne serait-il pas préférable d'utiliser un français un peu plus académique et néanmoins simpe [sic] (fuite, tentative d'évasion) ?
Sinon, les ouvrages d'Auguste le Breton peuvent être une mine pour enrichir encore davantage le vocabulaire argotique des présentateurs et rendre les informations réellement truculentes. Avec des mots ou expressions comme "rififi", en cas d'agitation au parlement, "grisbi" pour les questions budgétaires ou "pue la sueur" lorsqu'il est question d'ouvriers, on pourrait s'amuser.
Bernard Fonseca.
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Source : http://espacepublic.radiofrance.fr/message-toujours-de-largot(valider les liens)
Posté par gb