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définition de ☞ rosse (depuis 1840) (avec Bob, dictionnaire d'argot)

rosse
Dur, sévère, méchant ; ironique, acerbe, méchant dans ses réflexions, ses critiques, injuste ; malin, malveillant ; désagréable, de mauvaise composition, de mauvaise compagnie, canaille ; qqun de sévère, méchant, dur (militaire) personne pingre, fainéant ; insulte ; □ exclamation de dépit

rosse & la rosse ; être une rosse ; être rosse ; rosse de ; □ la rosse ! (1840) #nom fém., adjectif

Dur, sévère, méchant ; ironique, acerbe, méchant dans ses réflexions, ses critiques, injuste ; malin, malveillant ; désagréable, de mauvaise composition, de mauvaise compagnie, canaille ; qqun de sévère, méchant, dur (militaire) personne pingre, fainéant ; insulte ; □ exclamation de dépit

synonyme insulte, femme méchante, sévère, méchant
usage militaire
index Rosse
datation 1840 || ◊ personne dont on subit les méchancetés, 1840 ; adj., méchant, injuste, 1879 (GR)
fréquence 070
registre ancien 6
registre actuel 4
liens GLGallicaHathiArchiveULB
Citations
  • 1934 Non je ne suis pas rosse mais quoi, y'a des choses qu'une femme n'oublie pas source : 1934. D'elle à lui
  • 1890 Le sergent qui nous commande aujourd'hui passe pour une des plus belles rosses de la compagnie source : 1890. Biribi
  • 1870 dans la dèche, il fait de bonnes réflexions ; il convient qu'il est une rosse source : 1870. Le sublime ou le travailleur comme il est en 1870, et ce qu'il peut être
  • 1917 Allumettes… les rosses ne veulent pas prendre… source : 1917. Chignole (la guerre aérienne)
  • 1915 tu as raison, approuve Jollivet, ce serait rosse de l'embêter… Attendons qu'il revienne. source : 1915. Les poilus de la 9e
  • 1914-1919 Le médecin-chef a l'air d'une rosse. S'il ne se calme pas, puisque les médecins auxiliaires ayant un d'infanterie ont le droit d'être relevés (et que j'en ai deux), je laisse tout glisser. source : 1914-1919. Les carnets de l'aspirant Laby. Médecin des tranchées
  • 1903 Allez aussi, dans la même ville, voir M. Z… faites-lui le même boniment, mais soyez prudente, car celui-là c'est une rosse. source : 1903. Les enracinées
  • 1903 Pense donc, si on allait nous envoyer en Centrale. C'est ça qu'est pas rigolo. Là, pas moyen de jaspiner ou de s'envoyer des babillardes. Les gardiennes sont des rosses. On dit même qu'elles foutent des coups aux détenues. source : 1903. Les enracinées
  • 1899 le sergent nous harcèle. Venu prendre livraison du convoi à la gendarmerie ce sergent n'a pas une mine agréable ; petit, maigre, étriqué, la bouche mince et pincée se tire en arrière en implacabilité, le nez est crochu au bout rougeoyant, les yeux dardent dans l'ombre de la visière des lueurs grises et métalliques, tout annonce ce qu'en argot de caserne on nomme une « rosse ». source : 1899. Sous la casaque
  • 1870 Êtes-vous rosses tout de même, et moi qui avais si bien promis au patron de ne pas manquer ; il est capable de me ficher mon sac demain source : 1870. Le sublime ou le travailleur comme il est en 1870, et ce qu'il peut être

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Chronologie et sources

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Date à battre : 1840

◊ personne dont on subit les méchancetés, 1840 ; adj., méchant, injuste, 1879 (GR)

Entrée relevée dans ces sources (sauf erreur) :

1840 1862 1863 1870 1880 1884 1888 1889 1890 1891 1892 1895 1897 1897 1899 1899 1899 1899 1897 1901 1902 1903 1904 1904 1905 1905 1905 1907 1908 1910 1911 1911 1912 1914 1914 1914 1915 1915 1915 1916 1917 1917 1917 1917 1918 1918 1918 1919 1919 1919 1920 1925 1926 1927 1932 1933 1934 1934 1935 1938 1939 1939 1947 1951 1954 1960 1969 1982 1988 xxxx xxxx

Compléments