b) En partic.
− Pop., fam.
Comptoir recouvert généralement de zinc, d'un débit de boisson ; p. méton., débit de boisson. Boire sur le zinc ; s'accouder au zinc ; trôner derrière le zinc. Le zinc du canal ouvrait juste avant le petit jour à cause des bateliers (Céline, Voyage, 1932, p. 621). Les coups de blanc sur des zincs luisant comme des rails (Fargue, Piéton Paris, 1939, p. 27). 2. a) 1873 « comptoir sur lequel on sert les consommateurs, dans les bars, les cafés » (Zola, Ventre Paris, p. 749) (tlfi:zinc)
- zinc n.m. non conv. HÔTELL. "débit de boisson" - TLF, 1880, Huysm. ; FEW (17, 629b), 1880. • bar zinc - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
- 1902 - «Le café Caron est mort de misère et a été naturellement remplacé dans la rue des Saint-Pères par un bar ZINC.» Huysmans, De Tout, Les habitués du café, 45 (Stock) - A.R.-J.De.
- zinc n.m. non conv. HÔTELL. "comptoir d'un bar" - E, GLLF, Lex.[75], ND4, 1876, Huysm. ; R, PR[77], 1877, Huysm. ; FEW (17, 629b), 1877, Richepin. Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
- 1873 - « - Ah bien ! merci, ils se cognent là dedans, disait la blouse, en reposant le verre sur le zinc [...]» Zola, Le Ventre de Paris, ch. III, 179 (Charpentier) - M.C.E. (bhvf:zinc)
- Allusion au plomb qui couvre le comptoir. (VIR)
- Cf. TG : « frappa de son verre vide le zinc du comptoir » (p.104) ; 1914. L'exemple de "La Veuve", dans Racaille et parias : « Le père Picton essuyait son comptoir en zinc » (p. 177).
- Allusion impropre mais adoptée par tous ; c'était pourtant de l'étain qui recouvrait le dessus du meuble. (GIR-BIS)
- Avant, les comptoirs étaient recouverts de plomb ; le mot s'est conservé quand le matériau a changé. (MCC)