b) Empl. subst. C'est du propre !
− [P. antiphr. du sens propre] De fameux galopins ! Tenez, regardez Giraudat. Il a mis les oisillons dans sa chemise. Ils ont fait là-dedans ce qu'ils ont voulu. C'est du propre ! (Alain-Fournier, Meaulnes, 1913, p. 189).
− [P. antiphr. du sens fig.] C'est une chose inadmissible, qui mérite réprobation. Synon. c'est du beau, c'est du joli ! Ah ! c'est du joli ! c'est du propre ! Toi, la fille d'un roi ! Donnez-vous du mal, donnez-vous du mal pour les élever ! Elles sont toutes les mêmes (Anouilh, Antig., 1946, p. 140). 4. 1791 p. antiphr. ce sera du propre ! (Le Véritable P. Duchesne, Conseil pacifique du Père Duchesne, p. 4 ds Quem. DDL t. 19) (tlfi:propre)
- propre (c'est du -) loc. phrast. non conv. VALEUR "par antiphrase" - L, FEW (9, 458b), GLLF, DELF, 1869 ; R, cit. Maupassant ; DG, ø d ; TLF, cit. Alain-Fournier, 1913 ; PR[77], cit. Courteline ; Lex.[75], ø d.
- 1830 - «M. JOLY. Ce n'est rien, mon minet. (Il tire son mouchoir de la poche de son habit et essuie le parquet.) VICTORINE. Avec votre mouchoir de poche... c'est du propre.» H. Monnier, Scènes populaires, 124 (Flammarion) - P.E.
- 1835 - «LE PERE. [...] Bien, c'est du propre, reprends donc vîte le petit, que je suis tout trempé... Que le diable vous emporte, toi et ton moutard !» H. Monnier, Scènes populaires, II, 59 (Dumont) - P.E. (bhvf:propre)