B. − Loc. fam.
Être planté comme un poireau, faire le poireau. Attendre longuement. Cependant, on n'attendait plus que Mes-Bottes, qui n'avait pas encore paru (...) −Dites donc, il doit rire, s'il est toujours à faire le poireau sur la route de Saint-Denis ! (Zola, Assommoir, 1877, p. 451). Après avoir fait le poireau sous un tournesol merveilleusement épanoui je me greffai sur une citrouille en route vers le champ Perret (Queneau, Exerc. style, 1947, p. 157). a) 1866 planter son poireau « attendre » (Delvau, p. 305) ; b) 1877 faire le poireau (Zola, loc. cit.) (tlfi:poireau)
- Si la personne attendue ne vient pas, celui qui attend est planté là pour reverdir (VIR)
- Selon Guiraud, la métaphore sur « planté » serait seconde ; comme cor au pied, point de côté désignant, en argot anc., des surveillants, c'est poireau « verrue » qui désignait plaisamment le surveillant. → Porion (GR)