IMPR. Prendre la barbe. S'enivrer. Synon. prendre une cuite. (tlfi:barbe)
- barbe (prendre la -) loc. verb. ARG. IMPRIM. US. ALIM. "s'enivrer" - Mat., 1841, Moisand ; TLF, ø prendre barbe : DHR, 1702 ; barbe "ivresse" : DArg., 1712, d'apr. Esnault ; avoir la barbe : Mat., 1808, D'Hautel
- 1794 - «Je n'étais presque pas un instant dans la journée, sans recevoir des ordres inutiles, injustes, ridicules, quelquefois criminels : car non seulement il falait être le pourvoyeur de tous les besoins, mais de toutes les fantaisies de 32 Ouvriers, du Maître, de deux Femmes, de mon Camarade, et même du Valet, qui me fit porter de l'eau à sa place ; sortir pour aler chercher les dejeûnérs et les goûtérs, le vin avec lequel ils prenaient la barbe, du tabac, et le reste [...].» Restif de La Bretonne, Monsieur Nicolas, t. 2, part. 4, 704 (Paris) - R.R. (bhvf:barbe)
- Barbe, ivre, ivresse : le Roux dit que barbe fleurie signifie Bacchus. (SAINXIX)
- Barbe : de la plume du plumet. (TIM cité par DEL)
- Peut-être par comparaison avec Bacchus surnommé Barbe Fleurie. (MCC)
- L'étymologie de ce mot vient peut-être de sainte Barbe, patronne des canonniers, des pompiers, puisqu'on dit « boire un canon, pomper ; » de là la sainte-barbe, ou jour d'ébriété. (1884. Typos de province)
- Origine obscure ; embarbé et faire danser sainte Barbe, 1718, ne sont pas cotés mots d'imprimeurs ; sainte Barbe n'est pas patronne de l'imprimerie. (DHAF)