B.− Arg. [P. anal. avec la forme du fruit] Poche. Rem. Attesté ds A. Delvau, Dict. de la lang. verte, 1866 ; L. Rigaud, Dict. du jargon parisien, L'Arg. anc. et mod., 1878 ; Larch. Suppl. 1880 ; Ch. Virmaître, Dict. d'arg. Suppl., 1899 ; Rossignol, Dict. d'arg., arg.-fr. et fr.-arg., 1901 ; France 1907 ; La Rue 1954 ; Esn. 1966 ; Ch.-L. Carabelli, [Lang. pop.].
Baguenaude à sec. Poche vide.
Rem. Attesté ds L. Rigaud, Dict. du jargon parisien, L'Arg. anc. et mod., 1878 ; France 1907.
Baguenaude ronflante (ou ronde). Poche pleine d'argent (cf. J. Richepin, La Chanson des gueux, 1881, p. 178).
Rem. Attesté ds L. Rigaud, Dict. du jargon parisien, L'Arg. anc. et mod., 1878 ; Larch. Suppl. 1880 ; Ch. Virmaître, Dict. d'arg. Suppl., 1899, sous la forme baguenaudes rondouillardes ; France 1907 ; La Rue 1954.
Barbotter dans les baguenaudes ; faire la retourne des baguenaudes (qqf. travailler les baguenaudes). Fouiller les poches. Vauriens ayant travaillé les baguenaudes dans la foule (J. Richepin, Le Pavé, 1883, p. 49).
Rem. Attesté ds France 1907, Esn. 1966. (tlfi:baguenaude)
- Dans l'argot des marbriers de cimetière qui y laissent quelquefois flâner de l'argent. (Delvau1866)
- Expression des marbriers, surtout les samedis avant la paye. (VIR)
- Par all. au fruit du baguenaudier que les enfants font claquer entre leurs mains : la gousse du fruit est assimilée à une poche. (TIM cité par DEL)