2. Fam. Nommer inopinément quelqu'un à un emploi, à une fonction importante :
8. Il [Scholl] a aspiré, paraît-il, avec le patronage de Gambetta, à être nommé consul en Grèce, puis, au bout d'un an de consulat, à être bombardé sénateur. E. et J. de Goncourt, Journal, 1883, p. 237.
9. Bombarder. Se dit d'une élévation ou nomination soudaine et non méritée. « L'ancien communard Camille Barrère vient d'être bombardé ambassadeur ». H. France, Dict.-journal, 1907 2. XVIIe s. fig. « envoyer qqn » (Mlle de Montpensier, Mémoires, t. 4, p. 518 dans Littré) ; p. ext. av. 1755 fam. « nommer brusquement (qqn) à un poste, une dignité... » (St Sim., 2, 42 ibid.). 1 dér. de bombarde* étymol. 2; dés. -er. (tlfi:bombarder)