RAMPON(N)EAU, subst. masc.
2. Fam. [P. allus. aux bourrades qu'on donnait aux figurines lestées de plomb] Bourrade, coup. Donner, recevoir un ramponneau.
P. méton. Marque de coup. C'était une pagaye affreuse. Ils trébuchaient l'un dans l'autre. Ils se relevaient plein de ramponeaux (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 72). (tlfi:ramponneau)
- ramponeau, ramponneau n.m. non conv. ACT. OBJET "coup" - Lex.[79], v.1900 (?) ; FEW (10, 38b), R, GLLF, PR[82], 1932, Lar. Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
- 1915 - «Un ramponneau sur le nez.» Claudel, Journ., août, vol. 1, 335 (Pléiade, 1968) - J.S.
- ramponneau n.m. non conv. ACT. OBJET "coup" - DDL 26, 1915, Claudel [repris in TLF] ; DArg., 1920 ; FEW (10, 38b), GLLF, GR[85], 1932, Lar.
- 1912 - «Schlag [...]» Villatte, Parisismen (8e éd.) - A.Do.
- 1914 - «Sans un mot, les deux filles se ruaient l'une sur l'autre et Fernande, la première, portait à la femme de Fifi un grand coup dans le ventre. - Salope ! râla celle-ci. Un type en casquette observa : - Au ramponneau !» F. Carco, Jésus-la-Caille, 204 (A. Michel, Livre de poche) - K.G. (bhvf:ramponneau)
Rampa : main, rampeau : manche-à-manche, coup nul. (AYN)
- P. allus. aux bourrades qu'on donnait aux figurines lestées de plomb. (TLFi)