B. − Pop. Correction, volée de coups. Synon. giboulée, râclée, volée. Filer une pâtée à qqn ; donner, recevoir une pâtée. Elle ricanait comme une bique. Y avait de quoi lui foutre une pâtée tellement qu'elle était crispante (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 214). Si jamais ça se savait qu'est-ce qu'on m'administrerait comme pâtée (Queneau, Loin Rueil, 1944, p. 50). 4. 1830 « volée de coups » (Les Barricades de 1830, p. 4 ds Quem. DDL t. 19, s.v. embêtant). (tlfi:pâtée)
- pâtée n.f. non conv. ACT. OBJET "rossée" - FEW (7, 754b), Rs, GLLF, 1861 ; DFNC, 19e ; Lex.[75], v. 1900 ; PR[77], cit. Queneau. Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
- 1830 - «UN APPRENTI IMPRIMEUR. Sont-ils embêtans ces empoigneurs !... dis-donc Chiffart, si nous avions des pierres, heim ! DEUXIEME APPRENTI. Laisse bouillir le mouton, va !... on leur trempera une pâtée soignée ! [...] UN OUVRIER. Y a pas de raison pour que ça finisse, et pourtant ça commence à être embêtant ...... C'est pas à coups de fusil qu'on ouvrira les portes.» Les Barricades de 1830 , 4 et 13 (Lefebvre) - P.E. (bhvf:pâtée)