C.− Argot
1. P. anal. de forme. Tête, visage, physionomie. On ne voit que (...) de franches balles sympathiques (Genevoix, La Boîte à pêche, 1926, p. 217).
Bonne balle. Tête bien ronde, respirant la santé :
14. Il avait, comme on dit, « une bonne balle ». Il semblait avoir pris sa tête, ronde comme un boulet, dans une boîte à billes, et c'est de là, pensai-je, que ses camarades (...) lui avaient donné ce surnom (...) « Boitabille ! ... » G. Leroux, Le Mystère de la chambre jaune, 1907, p. 9.
Balle d'amour. ,,Physionomie agréable`` (Michel 1856).
Rude balle, forte balle. Tête, visage fortement typés :
15. À ces mots, la figure du soldat rougit. C'était une forte balle de sabreur, aux longues moustaches, équarrie à coups de latte. G. D'Esparbès, La Légende de l'Aigle, 1893, p. 14.
− Péj. Figure grotesque :
16. − C'te balle ! oh ! c'te taule ! − J'espère bien qu'on lui coupera la tronche, à celui-là. T. Gautier, Les Jeunes-France, 1872, p. 321. (tlfi:balle)
- Allusion à la rondeur de la tête. (LAR, 6e)
- Allusion de forme. (SCHW1889)
- Allusion à la forme arrondie du visage. (PESCH)
- On ne dira jamais : il a une salle balle. (BAU1920)